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Départ Andernos le 20 janvier à 11h00 avec un beau soleil. Température douce 11°.
Compteur au départ : 92 748
Midi arrêt pour le repas à HOUGA (32) au bord d'un petit étang. Repas du soir et nuit sur un parking de bus à SAINT SERNAIN SUR RANCE (12).
Jeudi 21 janvier:
La nuit a été froide, pluie toute la nuit. Nous roulons bien ce matin et le plateau de Millau est toujours aussi désert. Arrivons à midi près de Montpellier et retrouvons le soleil.
Midi repas à Vauvert près de Lunel. Gégé tente une sieste, mais peine perdue, le téléphone sonne. Nous reprenons la route, traversée de Marseille et Toulon difficiles. Nous arrivons de nuit sur l'aire de GRIMAUD près de Saint Tropez. L'aire est inutilisable, un camion a emmené la borne. Nous sommes 6 CC, dont un de Cissac et un Croate.
Vendredi 22 janvier :
La nuit a été bruyante et très froide (4,5°). Arrivée dans la matinée à SAINT TROPEZ chez Jean et Paulette. Accueil très chaleureux, Jean nous ébloui par sa culture, c'est un grand passionné d'histoire. Ils ont bien voyagé eux aussi et nous font profiter de leurs expériences.
Après-midi promenade avec Paulette sur le chemin du littoral.
Nuit dans leur jardin.
Samedi 23 janvier
Nuit très calme, et moins froide. Nous repartons vers 10h00, et ils nous attendent pour le retour en espérant bien que nous pourrons leur consacrer quelques jours.
Midi arrêt sur un parking dans le massif de l'Esterel. Les mimosas sont en fleurs et déclenchent les éternuements de Gigi. Ah! ces allergies. Il y aurait bien une belle promenade à faire vers un petit lac, mais malheureusement, il pleut. La circulation est difficile sur toute la côte d'azur, nous faisons des photos de Cap-Ferrat depuis un point de vue.
Arrivée de nuit à SAN REMO (Italie). L'aire de service est fermée pour cause de fête foraine, alors nous trouvons un parking en ville, ou de nombreux CC français et italiens sont déjà installés. La ville paraît jolie mais vu le mauvais temps, nous ne prenons pas le temps de la visiter, mais nous remarquons que les femmes portent beaucoup de manteaux de fourrure. La végétation et tout particulièrement les palmiers est magnifique.
Dimanche 24 janvier :
Nuit calme malgré la proximité du centre ville. Super! un beau panneau Zone wifi sur le parking, on se déplace et……çà ne marche pas. Nous continuons la route du bord de mer très sinueuse et accidentée et en plus encombrée par les sportifs du dimanche fans de vélo et complètement inconscients. Temps gris, mer grise et pas d'endroit pour s'arrêter. D'après le routard, il faut visiter le village de Cerno, mais nous ne pouvons pas stationner, alors nous continuons. Midi, nous trouvons enfin un parking pour manger à Noli, face à la mer avec d'autres CC. Reprenons la route pour une après-midi de galère, la circulation est toujours aussi pénible, les villes se touchent, on ne sait même pas où on est, les panneaux d'entrée et de sortie de ville inexistants, ou on ne sait pas les repérer. Densité de population énorme, les voitures se garent n'importe où et n'importe comment, il est difficile de se faire un chemin. Les villes sont coincées entre mer et montagne. Le GPS nous conduit sur une route de montagne très sinueuse et pentue pour arriver à un panneau route barrée, sans aucune indication avant. Résultat, demi-tour en pleine nuit et redescente sur 30 kms au moins avant de retrouver une route qui nous conduit dans une ville où il y a une aire de service. Elle est paumée et avec des carcasses de camping car et caravane, çà ne nous inspire pas, et le reste de la ville est interdit aux CC. Fuyons….. La fatigue aidant nous décidons de prendre l'autoroute pour rejoindre une autre aire qui nous avait été recommandée par un CC à San Rémo. Nous arrivons à MARINA DI PISA près de Pise, et çà devient une habitude, pas d'aire, elle est en chantier de démolition. Il est 23h00, alors nous décidons de rester sur une grande place après avoir demandé à la "lavandière" qui fermait sa boutique si c'était possible (bizarre une laverie ouverte un dimanche à 11h00 du soir!!!). Bien prendre garde au choix du stationnement le long des trottoirs, car il y a des interdictions selon les jours pour laisser passer la balayeuse.
Nous avons eu également pour conclure cette journée de galère un problème de fusible et au lieu de charger les batteries, on les a vidées en chargeant l'ordi. Nous avons remarqué que les aires de service sur autoroute comportent des parkings pour CC tout neufs, mais ne sont pas en activité.
Lundi 25 janvier :
Nuit hyper calme mais froide, temps gris ce matin comme tous les jours précédents. Nous partons en direction de LADISPOLI par l'autoroute gratuite, mais qui n'a que le nom d'autoroute, elle est complètement défoncée.
Midi arrêt station service avec des camions. Ce soir encore, nous trouvons difficilement l'aire à la ferme au bord de mer indiquée sur le guide, ils pourraient au moins mettre les coordonnées GPS.
Mardi 26 janvier :
Nuit calme, mais ventée et pluie. 11° ce matin, temps gris.
Il paraît qu'il y a une vague de froid sur la France, alors pourquoi se plaindre. Cette aire doit être très agréable l'été, il y a beaucoup d'animaux. Nous faisons nos services pour 12 €. Nous reprenons la route direction Rome. Ouf!!! Le GPS nous fait contourner. Plus nous descendons vers le sud, plus le temps est mauvais, il pleut, route toujours défoncée et boueuse. Gégé a bien fait de ne pas laver le CC avant le départ. Vive le GPS, on l'aime bien quand même malgré que quelquefois la madame se manifeste un peu tard et nous embrouille et Gégé nous remet vite sur le bon chemin.
La conduite des italiens :
- ne respectent pas les interdictions de stationnement (deuxième, voire troisième file) très cools, ils s'arrêtent quand ils ont besoin.
- ne râlent pas
- très complaisants
- prennent beaucoup de liberté avec le code
Mais tout çà se passe très bien dans l'ensemble.
On continue direction Latina par autoroute toujours gratuite et toujours autant défoncée. Nous ne croisons que des CC italiens….où sont les français?
Ø Terracina : région de culture avec ses oliviers alternant avec des arbres fruitiers et de la vigne sur le flanc de la montagne.
Ø Castagneto : petit village fortifié dans la montagne
Ø Formia : traversée difficile. Enfin un rayon de soleil, il est midi mais pas de joli coin pour s'arrêter manger, alors on s'arrête sur un parking, véritable dépotoir.
Ø Direction de Naples, contournement par petits villages sales, nombreuses coupes de bois
Ø Agropoli où normalement d'après le guide, on doit trouver une aire à la ferme. Grosse galère pour la trouver, il fait nuit. Nous nous trouvons dans une situation difficile, passage de tunnel bas et étroit. Le premier çà passe juste en largeur et hauteur ; le deuxième, la route remonte, on reste coincé et crac! Marche arrière, on a failli laisser la parabole. Nous trouvons enfin la pancarte de cette fameuse ferme agritourismo. Le chemin qui nous y conduit nous met en situation dangereuse et difficile. A l'arrivée, on nous dit que l'accueil des CC n'a jamais existé. On le comprend, il faut être dingue pour circuler ici, mais la nuit, nous n'avons pas évalué le chemin et nous faisions confiance au guide édité spécialement pour les CC. Le CC a fumé et Gégé a sué, mais ils se sont sortis de cette situation plus que risquée. La pente étant très raide, l'embrayage et les pneus ont souffert, j'ai eu très peur, il y avait des virages en épingles à cheveux dans un chemin caillouteux en forte pente et très étroit, en plus avec des branches d'arbres, des gravillons, la nuit noire et un ravin prêt à nous accueillir. Çà suffit pour aujourd'hui, deux galères c'est trop, on rejoint la ville d'AGROPOLI et on se pose près d'un rond point à proximité
des immeubles sur un large trottoir derrière une camionnette déjà stationnée ici. Le quartier paraît sain, c'est éclairé, il y a du va et vient. En face un garage concessionnaire avec toutes ses voitures alignées, nous supposons qu'il y a un vigile. Demain sera peut être une meilleure journée et si tout va bien, la dernière longue étape avant l'embarquement pour la Sicile.
Nous avions opté pour une descente rapide de l'Italie par la côte tout en profitant quand même de quelques promenades intéressantes et en pensant visiter les sites au retour au printemps. Rien de vraiment chouette dans les paysages sous la pluie je n'ai même pas fais un seul clic en roulant, moi qui n'arrête pas d'habitude de faire des photos. Même le bord de mer est triste et pas de parking pour s'arrêter. Vu ces conditions, la circulation difficile, le temps médiocre, la galère pour les stationnements de nuit, les aires et campings fermés hors saison, nous accélérons notre traversée de l'Italie.
Mercredi 27 janvier :
Nous avons bien dormi, nous sommes remis de nos émotions. Nous avons 13° ce matin (vu à la télé, 4° chez nous).
Après étude de la carte, nous nous réjouissons de prendre une autoroute gratuite qui nous conduira jusqu'à l'embarquement pour la Sicile (416 kms). Mais pour la rejoindre, il nous faut faire 70 kms de montagne. Route étroite avec ses effondrements et ses barrages (encore un non signalé) et obligation de changer de route qui nous allongent le parcours. Ç' a été laborieux, et enfin sur l'autoroute, qui n'a toujours que le nom. C'est une succession de nids de poule, on se retrouve souvent sur deux voies, chantiers en cours, un coup à droite, un coup à gauche. D'énormes engins sont stationnés, mais aucun ouvrier en action. Tiens! Ce n'est pourtant pas dimanche, peut être en grève ou en intempéries, mais c'est gratuit, alors rien à dire. Et toujours la pluie. Vive la France et ses taxes.(nous payons des impôts mais au moins nos routes sont correctes)
Il est midi, Gégé à bien mérité un arrêt sur station service au milieu des routiers sympas, puis nous reprenons la route. Il ne faut pas traîner si on veut planquer avant la nuit. Nous avions programmé notre parcours pour ne pas arriver de nuit, ce sera encore raté pour ce soir, le temps est couvert, il est 16h00 et c'est déjà très sombre. Encore une galère en vue!
Nous arrivons près de Vibo Valentia notre point de chute, nous surplombons la grande bleue …non, la grande grise, et c'est juste à ce moment que le soleil nous nargue avant d'aller se coucher. C'est très énervant. Pour une fois, nous arrivons facilement à notre aire enregistrée sur le GPS. Il faut lui faire plus confiance qu'au guide.
Nous sommes à Vibo Valentia (1000 m d'altitude) à côté de l'école de police et un parc promenade. Première aire valable et si le temps s'y prêtait, on pourrait déballer. Il est tôt, je vais pouvoir cuisiner un petit lapin moutarde-champignons. Le moral est revenu. Gégé s'acharne sur sa soucoupe capteuse, il a bien pris soin de se garer dans une trouée d'arbres. Enfin la télé est prête après bien des manips, on avance, on recule, zut pas de son……ah !!! la péritel, encore elle. Maintenant opération wifi, peut être qu'avec les gendarmes à côté çà va être bon et bien non, çà ne marche pas.
Voilà une semaine de roulage et nous n'avons pratiquement pas quitté notre vadrouilleur, et c'est bien la première fois que çà nous arrive. Il nous reste encore une étape avant l'embarquement. Je commence à flipper, je n'aime pas le bateau ; que nous réserve la Sicile. J'ai étudié le guide de conversation pendant que Gégé pilote, on verra si mes traductions et ma prononciation sont compréhensibles, car là aussi nous avons souvent des surprises, c'est çà le voyage, c'est semé d'embûches. Pourvu qu'on ne se trompe pas de direction et de bateau.
Attention vidange mal conçue, on risque d'y laisser le pot d'échappement et plus d'eau.
Nous passons la nuit à VIBO VALENCIA sur cette aire.
Jeudi 28 janvier :
13°, couvert sans pluie.
Nous décidons de partir à la recherche d'un cyber, mais une forte pluie nous cloue dans le CC, c'est un désastre, et dire que nous avons juste à côté un parc promenade.
J'ai bien envie de me dégourdir les jambes, ma marche quotidienne me manque. Tant pis nous finissons par sortir avec les parapluies. Nous trouvons enfin un office de tourisme et après bien des gestes et palabres, nous finissons par comprendre, qu'ici pour internet, c'est zéro et finalement pas grand-chose à voir: église, piteux castello fermé. Mais nous parcourons quand même les rues de cette ville sale à la recherche d'un éventuel clic qui alimentera nos récits. C'est là que nous rencontrons un monsieur qui nous aborde car il nous a entendu parler. De suite la conversation devient intéressante, il est breton, vit en Angleterre, mais depuis deux ans est installé ici car sa femme anglaise est prof dans une école. Il ne se plait pas du tout, il dit qu'il pleut plus qu'en Bretagne et en Angleterre. Ce n'est pas se qu'on s'imagine du sud de l'Italie et que la mentalité est trop différente. Les calabrais louent un vrai culte pour la voiture et la font passer avant leur famille. Ce monsieur nous confirme ce que nous avions remarqué, aucune vieille voiture, les habitations sont très délabrées, les rues et les jardins de vrais dépotoirs. Nous poursuivons notre chemin. Arrêt dans un petit supermarché pour acheter un petit poulet rôti avec frites. Comme nous a dit notre rencontre, ne pas acheter de poissons, car la jolie baie du golf Di Santa Eufemia que nous apercevons depuis notre planque est le réceptacle des décharges malgré l'implantation d'une ferme aquacole. Au retour, nous profitons d'une accalmie pour visiter le parc et normalement par beau temps depuis le belvédère, on doit voir le Stromboli.
Nous passons notre deuxième nuit à VIBO VALENCIA.
Vendredi 29 janvier :
Forte pluie toute la nuit. 10° ce matin.
Nous prenons l'autoroute payante pour Santa Villa Giovanni. C'est notre neuvième jour sous la pluie et çà continue. L'autoroute est toujours défoncée et boueuse, c'est déjà l'Afrique. Notre pauvre vadrouilleur ! C'est une succession de tunnels et de ponts enjambeurs, on roule toujours en altitude, on domine la mer. Avec le soleil, çà devrait être superbe. En arrivant à Villa San Giovanni, on voit tout près en face la Sicile. Pour l'instant pas d'encombre, notre GPS nous emmène directement au bon terminal pour l'embarquement. Un employé nous accueil et nous place et allons prendre nos tickets. Attention validité deux mois (71 €). Selon le guichetier trente minutes d'attente pour embarquer. Peu de touristes, nous sommes les seuls camping-caristes. La pluie a cessée. Le fusible de charge nous embête encore. On attendra en fait plus d'une heure pour monter à bord. Départ 13h15, traversée 30 minutes. Nous arrivons à Messine en Sicile. Nous trouvons un endroit pour manger à Timpazzi sur la côte nord après Messine. Puis nous reprenons la route, toujours sous la pluie. Beaucoup de citronniers sur cet route, il paraît que la Sicile est le premier producteur du monde. On va récupérer l'autoroute pour sortir à Brolo (3€40) pour rejoindre une aire programmée sur le GPS. Et là, rebelotte route barrée. On n'a pas envie de se perdre encore dans la montagne, on reste ici à BROLO sur un parking d'immeuble à côté d'une petite baraque de fruits et légumes tenue par un charmant papy qui nous vend son dernier quignon de pain de la veille avec une mine dépitée pour nous faire croire qu'il en est désolé, mais bingo, quand même un euro. Puis une éclaircie, nous tentons une sortie en ville toujours à la recherche d'internet. Nous avons eu tort de ne pas prendre les parapluies, nous rentrons trempés et toujours pas d'internet.
Samedi 30 janvier :
Bonne nuit, la planque était super. 13° ce matin, mais toujours gris.
On dit ciao au papy du coin et prenons l'autoroute payante A20. Arrêt sur aire de parking, problème de charge, il faudra économiser la lumière ce soir. La courroie patine tout le temps et siffle, elle doit être détendue. On verra çà au chaud en Tunisie. Nous continuons la succession de tunnels et de ponts suspendus.
Arrivés à CEFALU, on rejoint une aire de CC indiquée par le GPS. Nous arrivons dessus, nous trouvons un grand terrain vague au milieu d'immeubles, barrières ouvertes, on se dit chouette, on en trouve enfin une. Et bien non, la série continue, une pancarte indique défense d'entrer cause saisie. On se gare sur un parking payant en front de mer, mais qui est pratiquement vide et nous décidons de ne pas payer. La police a fait une ronde et ne s'est même pas occupée de nous. Petit tour rapide au marché entre deux averses et repas ici sur le front de mer. Nous cherchons une planque pour la nuit, et nous trouvons le parking de la gare qui est gardé (10 €), mais pas de services. Le temps s'éclaircit, alors nous partons en promenade au village. Sur notre chemin nous tombons sur l'office de tourisme qui nous indique le parking du port gratuit pour la nuit. Trop tard, nous avons déjà payé au parking de la gare. Nous visitons ce joli village avec son gros rocher comme à Gibraltar, un port médiéval, une belle plage privatisée à 80% et une cathédrale.
Une agréable promenade nous mène au rocher ou nous découvrons une vue panoramique de ce joli village
Un site archéologique avec des vestiges qui s'étalent sur plusieurs siècles
Entrée du site Temple de Diane
La citerne Le four
Dimanche 31 janvier :
Nuit calme, pas de train la nuit, le dernier à minuit et le premier à 7h30. Pluie et vent toute la nuit, ce matin, soleil et 12°.
On reprend l'autoroute pour PALERME, où nous arrivons vers 11h00. Le GPS nous conduit au centre ville dans une aire inaccessible. Je n'ai jamais vu une circulation pareille. Gégé a encore beaucoup sué, que de frayeurs, nous nous sommes encore retrouvés dans une fâcheuse position. Bravo Gégé, super conducteur guidé par un gardien "qui parlait très bien français" et fier de le montrer, mais qui confondait gauche et droite, avancer et reculer, et tout cela dans un concert de klaxon. Heureusement qu'il y avait la caméra de recul. Enfin, une demi-heure pour s'en sortir au milieu des voitures garées dans tous les sens. On se décourage et avons surtout peur de rentrer cassés. On décide d'abandonner et prenons la première grande artère pour se sortir de cette ville grouillante et bruyante, et c'est à ce moment même que nous voyons une pancarte indiquant "park green camper". Nous tentons donc cette direction qui nous mènera sur une super aire gardée avec tous services pour 20 €. Le gardien très sympa, nous fournit même un plan pour la visite de la ville. Un CC est déjà installé, nous faisons notre repas de midi ici. Toujours de grosses averses de pluie, mais il ne fait pas froid. Un autre CC arrive, c'est un belge. Après le repas, malgré la pluie, nous décidons de partir quand même en visite. Bien équipés, blousons, parapluie en main et appareil photo de l'autre, routard dans le sac à dos…et le plan, on le met où? Nous voilà partis en parapluie, c'est là que je constate que Gégé ne maitrise pas son parapluie comme son camion. Il y a du vent, c'est amusant de voir le nombre de parapluies au sol abandonnés à l'endroit où ils ont succombés. D'ailleurs, nous croisons plein de marchands ambulants de parapluies. C'est comme cela que nous déambulons dans le centre historique, un œil à droite, un œil à gauche, les pickpockets sont là et cherchent leurs proies. Nous rentrons le soir trempés, mais pas déçus de notre après-midi. Cette ville possède de magnifiques monuments, mais c'est dommage qu'ils soient si mal entretenus et les rues si sales. Nous n'avons pas fini la visite, alors nous dormirons ici et continueront demain.
Lundi 01 février :
Encore une nuit de pluie. C'est le concert de klaxons qui nous réveille. Ce matin, le soleil est timide.
Gégé profite que l'on a l'électricité à volonté pour recharger tous nos appareils, faire le point des dépenses sur l'ordi, sortir les photos, etc.…. pendant que moi, je fais un peu de ménage dans notre souk. Puis nous sortons à la recherche du mercato pour de petites courses. Les caissières sont très aimables, pas bonjour, pas au revoir, pas merci, circulez! Nous trouvons un point internet, mais fermé le lundi. On est un peu découragés, tous les jours nous disons "çà va s'arranger", mais cet après-midi, nous avons encore la pluie. Notre voisin CC revient de Tunisie et ne nous rassure pas, il dit avoir eu également la pluie. Nous nous consolons, car nous n'avons pas de neige et que la température est acceptable par rapport à Andernos, mais cet humidité ambiante nous glace et nous devons économiser notre gaz. Nous restons donc tout l'après-midi dans le CC à étudier la Tunisie et la pluie n'a pas cessée.
Nuit dans ce même parking à PALERME.
Mardi 02 février :
9° ce matin et toujours la pluie. La neige est sur les sommets.
Nous faisons les services, puis quittons Palerme. Nous aurions aimé visiter Monreale, mais vu l'altitude, nous abandonnons pour risque de neige. Nous avons abandonné également la visite des catacombes, nous laissons également le site archéologique de Segesta, nous n'avons pas envie de patauger dans la boue. Nous décidons de tenter la visite du village médiéval d'Erice indiqué par le guide. Après plusieurs kilomètres de grimpette, pour la énième fois nous tombons sur une route barrée. Trop étroite, pas moyen de faire demi-tour, alors, tout en marche arrière. Il y en a marre, nous avons traversé la Sicile et nous n'avons rien vu. Nous reprenons l'autoroute qui nous conduit à TRAPANI, au port d'embarquement pour la Tunisie. Nous faisons une halte au Simply pour nos dernières courses européennes. C'est là que nous prenons notre repas de midi sous un beau soleil.
Tout d'un coup, il fait 28° dans le CC, sortons les pulls…aérons…c'est le premier jour depuis que nous sommes partis que nous pouvons enfin ouvrir en grand. Ouf ….le moral remonte. Nous allons à la recherche du port que nous trouvons sans trop de difficultés.
Trois CC sont déjà là, nous nous calons vers eux. Notre voisin, un 88 d'Epinal nous indique tous les renseignements qu'il a pris par curiosité, il ne veut pas faire la traversée, car il a peur de prendre le bateau. Nous allons donc à la billetterie, mais nous ne partirons que dans 2 jours. Nous dormons au port avec les autres CC: notre 88, un allemand et un italien.
Mercredi 03 février :
Nuit bruyante, beau soleil ce matin, 10°
Nous faisons une promenade sous un beau soleil dans la jolie ville qui est propre.
Nous trouvons l'office du tourisme, mais fermé pour inventaire depuis….novembre 2009. Puis nous trouvons un cyber. On nous demande nos passeports pour les photocopier, nous n'acceptons pas, méfiance ; alors pas d'internet. Dommage, nous avions prévu un message pour les Saubestyens. Deuxième nuit sur ce port aux pieds de la madone de Trapani.
Midi repas au CC, le soleil chauffe, 20°. Nous passons une journée tranquille de repos en attendant le départ de demain matin. Nos voisins CC ont changé. Un 4x4 hollandais est venu nous rejoindre.
Jeudi 04 février :
6h00 du mat, Gégé est déjà sur le pied de guerre. Il guette les aller et venue du port pour s'avoir quand nous devons nous rapprocher.
Puis tout d'un coup, alors que je suis bien enfouie dans ma couette, le moteur pétarade et en moins de deux, me voilà transportée sur les quais. Bon ! tu aurais pu prévenir, Gégé, je suis en pyjama à moitié réveillée. Là commence une longue attente pour les formalités. J'ai largement le temps de préparer le petit-déj que nous prendrons tranquillement au milieu d'un dédale de camions et de voitures avec leurs chargements que l'on ne peut même pas imaginer, il faut le voir pour y croire.
Nous embarquons en marche arrière. On ne peut pas rester dans le CC, ce qui ne serait pas agréable de toute façon, il fait très sombre en soute. Puis nous allons nous installer à la table des hollandais sympas. Ils se débrouillent bien en français, donc nous pouvons échanger quelques impressions. Départ prévu pour 9h00 et en fait nous ne sommes partis qu'à 10h00. Nous avons pour midi un self service bien copieux. Gégé se contente d'une petite salade composée, il n'est pas très à l'aise avec le tangage, il doit même aller sur le pont après le repas. Dès l'arrivée dans la salle, les places avec banquettes ont été prises d'assaut, on a compris pourquoi et on le saura pour le retour. Les tunisiens se mettent à l'aise, se couchent avec leurs couvertures et dorment. Là aussi, il y a un spectacle permanent qui vaut le coup. Chacun sort son petit casse croûte, en général les sardines pour les 10h00. Nous avons eu aussi une dispute entre une femme et un homme, qui a duré un bon moment, je n'ai rien compris, personne n'a bronché, même pas l'homme concerné, mais quelle voix !! La mer a été calme ; 9h00 de traversée, plus 3h00 de formalités à l'arrivée.
Nous passons en douane sur de nombreuses files, plus ou moins avantagées selon le petit pourboire glissé dans la main du douanier. Ils y en a qui ont dû tout déballer leur chargement : cartons ouverts, frigos descendus du toit…(dont celui pris en photo à l'embarquement) enfin la totale. Notre file par contre était contrôlée assez vite, au gré des petits billets qui passaient d'une main à l'autre. Pour nous, il nous a carrément oubliés, car nous n'étions pas prêts, nous ne savions pas qu'il fallait aller chercher encore d'autres documents à remplir, ceux donnés sur le bateau ne servent à rien. Il a fallu attendre la délivrance d'un permis de circuler. Sortis du port de La Goulette, nous voilà de suite dans l'ambiance, exactement comme au Maroc. Un rabatteur de parking nous siffle et nous place près de la police et devant le guichet de la compagnie Grimaldi. Nous dormons donc près du port de LA GOULETTE avec des camions.
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