Retour à nos vadrouilles

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Samedi 20 mars :

            15,2° à 7h30 – nuit ventée.

            Nous reprenons une autre route au travers des vignes, puis nous longeons à nouveau le bord de mer où les plages sont très sales et envahies par les algues qui recouvrent même les côtés de la route, puis nous passons une succession de villages de villégiature où tout est fermé. Ensuite, la route nous conduit dans les terres, c'est la campagne toute fleurie et verte. Je suis surprise de trouver dans cette belle nature un commerce particulier, le stand se compose de deux chaises et d'un matelas tout pouilleux sur le bas côté du chemin et je voie cela à plusieurs reprises. Naïvement, je dis à Gégé :" qu'est-ce qu'ils vendent". Gégé se marre bien. Je n'avais pas remarqué que de jeunes demoiselles plantées devant attendaient la fortune. Je suis plutôt choquée, car c'est en pleine nature aux yeux de tous. C'est moins confortable que dans les vitrines d'Amsterdam ou que dans les CC du bois de Boulogne, mais tellement plus romantique au milieu des pâquerettes.  A midi, nous arrivons sur le parking du site de Selinunte où nous allons manger. Après avoir consulté les photos et les affiches dans le hall, nous décidons de ne pas le visiter, car nous avons déjà visité plusieurs fois la même chose en Tunisie.

 

            Notre nouvelle étape est au port de SCIACCA. Nous visitons la ville jusqu'à la tombée de la nuit.

 

         

 C'est le même style de monuments qu'à Marsala, mais encore moins bien entretenus.

 

       

 

         

Par contre, le bord de mer est très joli. Nous dormons sur le port de plaisance.

               

 

Dimanche 21 mars :

 

            16,7° à 6h30 – nuit calme – journée à 30° - on est à 2 mois de voyage.

            Priorité pour ce matin, aller à la recherche pour faire les services du CC. C'est sur un joli bord de mer et ses falaises blanches à Lido Rosello que nous trouvons une aire qui fait partie d'un resto. Par chance, le chef cuisto parle le français, nous lui expliquons que nous ne voulons pas rester la nuit, mais seulement faire les services. C'est OK et gratuit pour que l'on garde une bonne impression de la Sicile.

 

         

            Nous poursuivons sur le site d'Agrigento, "la vallée des temples" que nous ne visitons pas, mais nous faisons des photos par l'extérieur.

         

Ensuite, nous nous perdons dans la campagne pour finir stationnés le long de la route, car il est tard et nous avons faim. L'après-midi nous suivons une route peu intéressante, c'est un défilé de serres maraichères recouvertes de plastique avec de temps en temps quelques bouts de plage.

 


Nous repérons un bord  de mer pour dormir, ce sera MARINA DI RAGUSA. Nous nous dirigeons vers le port, pensant planquer là, une barrière nous repousse et le gardien nous fait signe que non. Nous nous rabattons sur une aire de camping qui est super, très propre, tous services, pas cher (10€) et très bon accueil. Nous sommes dans un grand domaine agricole entouré de serres.

 

Lundi 22 mars :             

 

            15,5° à 7h00 – nuit très calme – soleil voilé, puis éclatant dans la journée – 25°

            Pas de belle vue ce matin à notre fenêtre, mais quel confort ; nous profitons même de la machine à laver.

 

 

 Puis nous faisons nos quelques kilomètres journaliers pour le pain et une promenade sur la paséo maritime.

 

         

 

 Nous bavardons avec un couple de français, anciens CC, qui maintenant ont optés pour la location d'apparts pour l'hiver. Ils prennent le bateau avec leur voiture. Cette idée est bonne à retenir, pour quand nous en aurons marre de camper. Toujours pas trouvé d'internet, nous rentrons au CC affamés.

            L'après-midi, nous quittons ce camping à regret et c'est le village de Scicli qui nous invite à une belle visite, où nous tardons encore trop.
 

       

 

            


 Nous reprenons la route pour  MODICA et là notre GPS nous donne des mauvais plans. Il va faire nuit, nous nous débrouillons sans lui et planquons sur un immense parking de magasin au centre ville. C'est fatigués que nous nous installons devant un bon apéro.

 

 

Mardi 23 mars :

 

            14° à 8h00 – très brumeux – nuit calme - Nous écoutons les nouvelles de France (grèves….). – couvert toute la journée – 23°           

Des ballades nature occupent notre matinée, visite d'un moulin à eau en action pour moudre le blé,

 

         

puis un parcours le long des falaises où se nichent des habitats troglodytes. Midi, repas dans ce beau paysage.

 

         

 

   

En bons bourguignons, l'appel de la chopine nous attire dans un village indiqué par le routard, comme produisant un bon petit vin rouge. Pas vu une seule vigne, donc pas de vin (routard toujours en retard) et pour cause, c'est un port de pêche, et à défaut de vin, nous avons salivés devant les belles crevettes de la criée car notre planque se trouve au port de PORTAPOLO DI CAPO PASSERO.

 

         

 

Mercredi 24 mars :

 

            16° à 7h30  - soleil voilé - nuit bruyante car le port est très actif. – journée ensoleillée avec 25°

            Nous sommes bien tranquilles sur notre parking, il y a beaucoup d'allées et venues devant nous, on nous ignore totalement. C'est encore une différence avec le Maroc et la Tunisie, où de suite, on vient à nous et on nous dit "soyez les bienvenus", et on nous propose des services. Ici pas moyen d'acheter du poisson au détail, c'est la cagette ou rien.

            Hier,  j'ai été mauvaise plume, on a vu les vignes en repartant, nous avons pu gouter le vin de Sicile dans une cantina.

 

 

Le routard s'est juste trompé de ville. C'est à la ville de Noto, classée au patrimoine de l'Unesco où nous faisons encore une superbe visite – à ne pas manquer

 

       

 

         

Puis, c'est à la ville d'Avola que nous tombons encore dans une embrouille de notre GPS, obsédé par les raccourcis, il ne connaît pas les grands axes et ne nous fait prendre que les rues de 2m de large trop étroites pour nous. Il n'est vraiment pas adapté pour les CC, il va falloir songer à le remplacer…où est notre bon vieux Navman. Gégé s'énerve au volant, alors stop, çà tombe bien, le parking de la petite gare est une bonne planque pour midi. Nous dégustons de bonnes pâtes italiennes.

            Reprenons une route de montagne pour la réserve de Cava Grande Del Flume Cassibile. Là, une bonne marche dans un canyon nous attend. Après quelques kilomètres, c'est encore une route barrée qui nous fait rebrousser chemin. Tant pis, ce sera SYRACUSE. Nous planquons au centre ville au parking Von Paten prévu pour les CC (18€). En faisant notre promenade de reconnaissance nous découvrons au petit port une alignée de CC (parking gratos). Nous avons été mauvais sur ce coup là, mais à bien y réfléchir, c'est peut être mieux vu les quartiers que nous avons traversés.

 

Jeudi 25 mars :

 

            17,5° à 7h30 – soleil – nuit calme malgré le centre ville – l'aire est très propre et très bien aménagée.

            Ce matin, c'est la ville de Syracuse qui nous fait découvrir ses monuments. Nous mangeons sur la place, face à la superbe cathédrale.

 

       

 

         

 Retour au CC vers 15h00 où nous décampons pour la suite. Nous accélérons nos visites, mais nous sommes obligés d'en laisser à regrets, il faudra revenir une autre fois, la Sicile est très belle. Notre dernière visite avant le bateau est Taormina, un village médiéval, où on ne peut pas accéder en voiture. C'est un peu avant à ISOLA BELLA que nous trouvons une planque de nuit. Antonio nous accueil pour 15€, un peu cher car aucun service, mais une belle vue qui a un prix. Il s'en va, nous laisse la clé, nous sommes seuls à côté d'un bus de tourisme. Nous sommes les gardiens. Nous nous réservons la visite de Taormina pour demain.

 

         

Vendredi 26 mars :

 

            17,5° à 07h00 – ciel brumeux – nuit très calme – journée à 23° couvert

            Après ces marches répétées tous les jours, le genou à Gégé crie pitié. Nous décidons de visiter le village par le funiculaire. Par chance, c'est juste son jour de repos pour maintenance, il nous reste le bus que nous attendons avec d'autres touristes. Presque une heure d'attente et toujours rien. Nous partons à pied en empruntant les 550 marches qui nous hissent tout là haut, et bien sûr, autant pour le retour.

 

         

 La vue est magnifique et les petites poses photos nous laissent souffler un peu. Le théâtre grec que nous visitons est très surprenant à première vue. On à l'impression de voir une usine désaffectée du nord de la France, puis on découvre malgré tout un beau monument.

 

         

 Il est agréable de déambuler dans le village. A midi une traditionnelle pizza me redonne des forces. Retour au CC où Antonio nous conseille de visiter la petite ile "isola bella" juste en face, c'est une réserve naturelle. Nous voilà repartis pour 135 marches et autant pour le retour. Malheureusement l'accès est fermé, nous ne la voyons que de loin.

 

          

 Fin d'après-midi, nous partons pour l'embarquement à Messine. Nous arrivons à 17h30, bateau complet, il faut attendre le suivant à 20h00. Le guichetier nous dit "garez vous au début de la file d'embarquement, le centre ville est juste au rond point, allez vous promener, vous avez le temps". Après ces montées et descentes, nous ne sommes plus trop motivés et préférons rester au repos, moi à la broderie et Gégé à la lecture. A 18h30, le routier stationné derrière vient frapper à la vitre pour que l'on avance, le gardien à l'entrée nous fait des grands signes pour qu'on embarque. Et bien, heureusement qu'on n'est pas partis se promener. Ah ces italiens, comme les tunisiens, aucune organisation et jamais rien de précis. Le CC garé sur le ferry presque vide, nous reprenons nos occupations. D'un seul coup, je dis "pourquoi ces trépidations, je n'arrive pas à piquer dans le trou" Gégé regarde à notre fenêtre et s'exclame: "ah, mais on roule" Bien attentionnés dans nos ouvrages, on ne s'est même pas rendu compte que le bateau était déjà parti. C'est preuve que maintenant, je ne me pose plus de question, je suis prête pour un tour du monde, même pas peur. Mais, d'un seul coup, quand même une petite angoisse quand Gégé me dit "on s'est peut être trompé de bateau" car aucun contrôle de billet n'a été fait. Si seulement on repartait en Tunisie. Nous arrivons à 19h00, c'est la bonne heure pour aller planquer. La sortie du port est facile, sans encombre, nous rejoignons tout direct l'autoroute A3 pour en sortir vers BAGNARA CALABRA, où nous planquons bien au calme. L'aire de service que nous indiquait notre GPS au port de Bagnara était inaccessible. Il faut savoir qu'en Italie comme en Espagne, le soir c'est très vivant. Les rues grouillent de monde, les voitures sont garées n'importe comment, les poussettes, les chiens, les chaises sorties, des stands de toute sorte, tout cela sur le paséo maritime et débordant largement sur la chaussée. C'est incirculable en CC. C'est un spectacle bruyant, fourmillant, à voir, nous avons déjà fait l'expérience à l'aller.

 

Samedi 27 mars :

 

            15,7° à 6h00 – temps couvert – nuit bien calme – le genou à Gégé est bien reposé           

            Un étal de fleurs vient déballer près de nous, nous nous empressons de partir pour laisser la place à ceux qui arrivent et rejoignons l'A3. Nous retrouvons la même galère qu'à l'aller, zigzaguer entre les trous, une fois sur la voie de gauche, une fois sur la voie de droite, mais jamais toutes les voies ouvertes en même temps. Vers 9h30, nous nous arrêtons à une station vers Pizzo pour le petit déj. Nous reprenons la route, où nous traversons une zone de brouillard et de pluie. Midi repas sur aire d'autoroute à Sala Consilina. 15h30, nous reprenons la route, nous rentrons dans une zone ensoleillée, c'est beau, nous sommes sur l'autoroute qui est perché sur d'immenses pylônes. C'est vertigineux, la vallée est en bas, nous passons de nombreux tunnels, l'autoroute monte régulièrement jusqu'à atteindre presque les sommets ou on voit encore des traces de neige. Puis nous retraversons de nouveau une zone de pluie et brouillard pour redescendre au niveau de la mer et là, c'est le soleil. A partir de Rome, l'autoroute est payante. Nous passons les pancartes : Agropoli, Pastum, Pompéi, Vesuvio, Napoli, que de beaux sites. Il nous manque du temps, ce sera pour un prochain voyage.

            19h00, nous planquons sur l'aire d'autoroute de CASILINA EST devant le resto grill.

 

Dimanche 28 mars :

 

            9° à 6h30 – nous changeons d'heure, en réalité il est 7h30 – beau soleil

            Nous avons bien dormi. Gégé a bien récupéré de sa soirée sportive, il est content, Marseille a gagné. Cette aire est très bien aménagée, tout est prévu pour les CC. La police fait des rondes. A 10h30, tout nos services faits, en route pour une nouvelle journée d'autoroute sur la A1 puis sur le A11. Nous allons piano piano. A partir de là, l'autoroute est très correct, la circulation est dense, nous sommes dimanche. Nous filons en direction de Rome que nous laissons sur le côté pour prendre la direction de Firenze (Florence). Nous rencontrons beaucoup de CC italiens dans les deux sens, les vacances ont commencé. A midi repas sur l'aire de Giove Est. 14h30 nous repartons. Fin d'après-midi, nous sortons pour trouver une planque, le village de Fiesole indiqué par le routard pour être une visite incontournable de la Toscane nous paraît être un bon plan. Le GPS nous conduit encore dans des passages trop étroits pour notre vadrouilleur, nous finissons par trouver une route valable qui nous mène au pied du village. Au panneau interdit aux bus et aux CC, nous sommes contraints de nous garer et de continuer à pieds. C'est 6 Kms aller et retour que nous faisons pour une visite pas si exceptionnelle que çà.

 

         

C'est un peu l'inconvénient des longs voyages, on voit beaucoup de très beaux sites et on devient difficiles. Pas de possibilité de planquer, on rejoint l'autoroute pour nous installer sur l'aire de QUESA Nord. Il est 22h00, nous mangeons. On constate qu'environ tous les 30 kms il y a des aires de services et toutes sont équipées pour les CC. C'est là que l'on rencontre le plus de CC qui y passent la nuit.

 

Lundi 29 mars :

 

            14° à 7h00 – nuit calme – soleil

            Départ 10h00, nous poursuivons le A11 puis le A12 en direction de Genova. Nous trouvons la pluie sur la côte. Nous sortons à La Spezia pour rejoindre la gare, mais nous ne trouvons pas pour nous garer. Nous aurions aimé prendre le train touristique qui dessert les cinque terre. Nous poursuivons sur PORTONEVERE où il y a une aire très connue par les allemands qui arrivent pour les vacances de Pâques. Nous faisons une promenade au petit port, le soleil est de retour, la baie est superbe, clic...clac...

 

       

 

            

  

 

Midi, retour CC et repas. Après-midi et soirée cool, nous passerons la nuit sur cette aire.

 

Mardi 30 mars :

 

            16° à 7h00 – ciel noir – mer noire et agitée

            Nous avions programmé une virée en bateau pour visiter les Cinque Terre…..le beau temps nous fais fuir.

 

 

            Nous reprenons notre confortable autoroute avec ses aires qui nous procurent tout sous la main. On y prend goût, là au moins on ne se prend pas la tête à chercher. On prend le A12 en direction de Genova, puis l'A7, ensuite le A10 en direction de Vintimiglia. Nous faisons le repas de midi sur l'aire de Piani d'Ivrena Nord. 13h30, on reprend la route sous la pluie. Plus on monte, plus la température descend : 11°. Nous quittons l'autoroute à Arma Di Taggia pour SAN REMO, où nous sommes accueillis par un gros orage, vent, tonnerre et grêle. Il est 15h00. Nous planquons au parking Corso Guglielmo Marconi prévu pour les CC. Nous nous installons, l'orage est fini, le soleil revient, nous avons vue sur la mer : 20°.

 

 

Gégé fait la mise à jour de l'ordi et ensuite, repos.

 

Mercredi 31 mars :

 

            13° à 7h00 – le soleil pointe timidement – hier soir, nous avons eu de grosses rafales de vent, puis la nuit a été calme – journée ensoleillée à 20°

            Dernières courses italiennes à l'ex-frontière. 9h30 départ pour rejoindre la France. Le GPS nous indique le village d'Eze comme étant un village coup de cœur. En dehors de ce village, un parking payant avec navette pour la visite de ce village est prévu. Mais nous le trouvons fermé certainement à cause que nous sommes hors saison. Aucune autre possibilité de se garer, donc pas de visite. Nous trouvons le parking de l'usine Fragonard où nous faisons la visite de l'usine de fabrication des parfums, puis nous trouvons une planque pour midi après le village le long de la route à l'entrée du parc régional de La Corniche.

 

         

 Un super lieu de randonnées que nous faisons pour nous rappeler que notre France est très belle aussi. Tout au long de cette promenade, nous découvrons tour à tour  la mer et les montagnes enneigées.

       

 

         

 En soirée, la circulation sur la côte est difficile, nous prenons l'autoroute pour rejoindre notre planque à GRIMAUD.

 

Jeudi 1er avril :

 

            12° à 7h00 – nous avons eu la pluie la nuit, mais le soleil est là ce matin.

 

            L'Europe est en voyage, nous avons près de nous, un italien, un espagnol, un allemand et un français. Ce matin, nous rejoignons SAINT TROPEZ pour une petite halte chez Jean et Paulette.

Planque dans leur beau jardin.

 

Vendredi 2 avril :

 

10,5° à 7h30 – le soleil pointe.

            C’est par un soleil éclatant que nous parcourons Saint Tropez.

 

       

 

         

            Et comme la planque d’hier soir était parfaite, nous prolongeons d’une nuit

 

Samedi 3 avril :

 

            11° à 8h00 – pluie et vent dans la nuit

            C’est par un temps incertain que nous empruntons la navette communale pour nous rendre au grand marché provençal très animé par les nombreux touristes étrangers. Nous pensions revenir à pied par le chemin du littoral, mais nos craintes se sont avérées et c’est sous la pluie que nous reprenons la navette. Nous quittons nos hôtes vers 18h00 en promettant de revenir parfaire nos connaissances historiques.

            Nous nous dirigeons sur l’aire de Sainte Maxime, qui est gratuite, pour faire les services du vadrouilleur. Sur cette aire, 25 CC, pour la plupart italiens sont bien installés. Il n’y a plus une petite place pour nous, alors nous programmons le GPS pour Andernos. Nous repartons à nouveau sur Saint Tropez, pour rejoindre Grimaud, Hyères, Toulon puis une petite traversée du massif des maures, les gorges d’Ollioules, Le Beausset….à 21h30, nous trouvons notre planque sur l’aire communale de CUGNES LES PINS, dans une nature boisée et vraiment pas chère : 3€. A cette heure, l’aire est fermée par une barrière. Comme il y a encore une petite place pour nous, nous la soulevons et nous nous installons discrètement sans bruit.

 

Dimanche 4 avril :

            14° à 7h30 – nuit calme, mais pluie.

            Nous cherchons le gardien pour régler notre parking, mais à sa porte, nous trouvons une inscription nous donnant les consignes pour déposer les pièces dans la boite à lettres, accompagnées du nom et du numéro d’immatriculation. Ce matin, après avoir entendu les informations, je m’aperçois que mon calendrier est faux et j’étais persuadée que Pâques était le WE suivant. Nous prenons l’autoroute A7 en direction de Marseille, que nous traversons les doigts dans le nez, un dimanche matin à 8h30, tout le monde dort. Ensuite les directions d’Avignon, Montpellier, nous traversons les rizières de la Camargue sous la pluie, ce qui ne nous empêche pas de voir les chevaux et les flamands roses. C’est à la ville de Saint Gilles que nous faisons quelques courses à Netto, puis à inter, le CC à soif. A midi, repas sur l’aire de pique nique de Montpellier Est. 14h15, reprise de la route direction Millau, mais nous bifurquons pour une visite au lac de Salagou et au village de Celles aujourd’hui abandonné de ses habitants, mais qui à la suite de nombreuses manif et requêtes a échappé à l’engloutissement suite à la construction du barrage. C’est un beau site, clic …clac…

 

       

 

       

            Nous planquons sur une grande place à LODEVE dans l’Hérault avec d’autres CC.

 

                 

 

Lundi 5 avril :

 

            10° à 8h00 – nuit calme avec pluie

            Visite rapide de Lodève, 10h30 départ toujours en direction de Millau. Pas sitôt repris notre route, qu’une autre pancarte nous déroute de notre chemin : Cirque de Navacelles. Voilà bien des fois que nous la croisons au cours de nos passage, cette fois, c’est décidé nous y allons. Magnifique !!

 

            

 

            Comme souvent, les photos ne restituent pas l’impressionnante profondeur des gorges et la dimension panoramique. Une randonnée est à faire ici, mais le genou de Gégé renâcle. Dommage, car c’est vraiment un site à voir et à parcourir. Nous prenons notre repas de midi sur une planque à la sortie du cirque. 14h00, on redémarre toujours direction Millau.  A ce rythme, on n’avance pas beaucoup, verra-t-on Millau aujourd’hui ? Les retours sont toujours difficiles. A la traversée de Roc Castel, une curieuse sculpture nous fait stopper pour une photo.

 

             

Ce village mériterait une visite, mais ne nous laissons plus tenter. En route ….

Nous prenons La Méridienne (A75) qui va nous faire filer vers Millau, puis direction Rodez, Pont de Salars (jolis petits  lacs) qui nous incite encore à une petite pose, mais c’est promis, c’est la dernière, on ne s’arrête plus. Nous continuons sur Villefranche de Rouergue, notre planque sera ARCAMBAL dans le Lot, un peu avant Cahors.

 

Mardi 6 avril :

 

            6° à 7h00 – soleil

            Nuit très calme, l’aire est très bien, 2 CC allemands sont avec nous..

            Départ 10h00, nous traversons Cahors, qui à l’air très belle, visite à se réserver pour la prochaine fois. Nous passons Villefranche en Périgord, Monpazier, Beaumont en Périgord, Issigéac, que de beaux villages, que nous connaissons déjà bien. Puis direction Bergerac, c’est très beau, les vergers sont fleuris, les vignes colorées de jaune par toutes les petites fleurs qui, s’épanouissent dans les sillons, puis nous passons Sainte Foix la Grande et c’est à Saint Magne que nous faisons notre repas sur le parking de Leader Price, nous avons faim, et n’avons rien trouvé de mieux. 14h30, voilà que notre vadrouilleur s’emballe et tel un cheval fougueux qui a flairé l’écurie nous conduit au plus vite à Andernos. La planque du soir est à « La Saubesty »

 

Compteur à l’arrivée : 103 526

Distance parcourue : 10 778 kms

Du mercredi 20 janvier 2010 au mardi 6 avril 2010

 


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