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Vendredi 19 février :


            22°6 à 6h00 du mat – la journée s'annonce chaude, mais en fait, l'après-midi on n'aura que 27° avec un vent chargé de sable. Cette journée sera consacrée à la maintenance du CC: échange de l'ampoule de stop, raccord de fil de clignotant arrière qui a du être arraché par une pierre, changement du filtre à air….

 

 

D'ailleurs, nous ne sommes pas les seuls, des jeunes à moto ont des soucis avec leur camion d'assistance et passeront aussi l'après-midi en mécanique.

 

  

 

            Après avoir traversé la magnifique région des Ksour et des gorphas, ici çà ne m'emballe pas, il n'y a rien à faire si on ne possède pas de 4X4, et en plus nous n'avons pas de chance avec le temps. 

Nous sommes entourés de CC 4X4 sur camions.

 

 

Samedi 20 février :

 

            18° à 7h30 – le soleil pointe – pas de vent

 

            Petit incident ce matin, on fait déborder le réservoir d'eau en faisant le plein. Ce n'est pas la première fois que çà nous arrive. Le CC est inondé, alors on écope et on éponge. Quelques petites courses et c'est le départ. Nous empruntons une route à travers les palmeraies en direction d'El Farouar. Les différentes parcelles irriguées sont séparées par des clôtures confectionnées avec les palmes sèches, utilisées également pour retenir le sable sur les dunes.

 

         

 puis nous traversons le paysage des "Chott" ( ce sont de vastes cuvettes d'eau salée, souvent asséchées, couvertes d'une croûte saline). On croirait qu'il a neigé, çà brille au soleil comme du givre.

 

 

            On fait une petite pause dans les dunes, où le sable est si fin que l'on croirait marcher dans de la farine. Une petite pluie à fait sortir de magnifiques fleurs.

 

         

 

 

Nous arrivons à midi à Redjim Maatoug, un village qui nous a été indiqué par un employé du camping de Douz où l'on doit trouver les carrières des roses des sables. Çà m'intéresse, j'aimerais en savoir plus sur cette extraordinaire pierre. D'après le Routard (toujours en retard), le camping du village est tenu par un véritable jardinier du désert, qui cultive les roses des sables comme le Petit Prince prenait soin de sa rose. Mais, nous n'avons pas trouvé ce camping, personne ne le connaît. Nous cherchons une planque pour prendre notre repas du midi, c'est difficile, le sable est partout. Enfin garés sur une plateforme dure, la table installée, Gégé a déjà sorti les tapis pour les faire sécher, la vidange s'écoule, un militaire vient gentiment et en s'excusant, nous prie de partir. Pardon nous n'avons pas su lire le panneau écrit en arabe, nous étions sur un domaine miliaire et à 20 kms de la frontière d'Algérie. Nous nous rabattons au centre du village et mangeons sur la place derrière le café à la vue de tous. Chacun passe son chemin, sans même faire attention à nous.

 

 

 Nous nous renseignons au sujet de la carrière auprès des jeunes, puis  nous partons à la chasse au trésor, notre panier serait vite rempli, mais nous nous limitons à quelques petites.

 

         

 

            Nous reprenons la route en direction de Kebili où nous espérons trouver une planque pour la nuit. Le camping indiqué sur le Routard "toujours en retard", n'existe plus, et dans cette ville de garnison, où il y a plein de casernes, il est interdit de stationner et de prendre des photos. Donc, nous continuons et arrivons de nuit sur la ville de TOZEUR. Heureusement, tout le monde connaît le camping "beaux rêves", que nous trouvons facilement et nous nous y installons. Et là surprise, nous constatons que l'antenne hertzienne se promène au bout de son fil. Nous avions bien entendu un drôle de bruit en ville en passant sous les palmiers. C'est là que nous constatons que malgré leur aspect frêle, les palmes sont bien dures et solides.

 

Dimanche 21 février :

 

            12,7° à 7h30 – et nous aurons 27° l'après-midi.

 

            Nous sommes 3 CC dans ce camping. Gégé commence la journée par une petite maintenance. Le support de l'antenne est cassé et 2 vis arrachées. Il démonte tout pour recoller les morceaux.

Ensuite il veut sortir les fauteuils pour étaler les tapis qui sont toujours humide, et la série continue, la serrure du coffre arrière ne fonctionne plus, pas moyen d'ouvrir. Déblocage par l'intérieur, il faudra changer les barillets. Nous passons le reste de la matinée au souk. Grâce à son enseigne imagée, nous trouvons la boucherie.

 

 

            Après-midi, nous faisons une longue marche pour visiter la médina. L'architecture de cette ville est particulière, le matériau principal est la brique claire faite d'un mélange de sable et d'argile. Elles sont posées en saillies ou en retrait pour former de beaux décors géométriques en façade.

 

         

 

            Il y a aussi des mosaïques de pierres qui ornent les murs, et les portes d'entrées sont munies de 3 heurtoirs, un pour l'homme, un pour la femme et un pour l'enfant. La réalité, ou la légende veut que ces heurtoirs servaient de code de reconnaissance, selon la façon de toquer et le nombre de fois.

 

           

 

Lundi 22 février :

 

            16,5° à 7h30 et soleil

            Deux petits bouts de branche en guise de chevilles, un peu de silicone et hop!!, voilà l'antenne remontée.

 

 

On fait nos services et départ pour le Magasin Général, pour quelques courses. Nous reprenons la route pour Nefta, où nous visitons la médina qui a la même architecture que Tozeur.

 

          

 

          

 

Nous visitons ce qu'ils appellent "la corbeille", vaste cirque d'où jaillissaient, avant, de nombreuses sources qui alimentaient la grande palmeraie. C'est là que les dattes sont les meilleures, car elles sont claires et transparentes.

 

 

 C'est également une ville de pèlerinage, il y a une trentaine de mosquées. Nous visitons un petit musée qui retrace toute l'histoire de la région au moyen de photos, cartes postales et gravures. Petite anecdote, le propriétaire vivait à Paris, il a construit ce musée avec des matériaux de récupération et tous ces documents proviennent de Paris.

            Nous nous posons sur les hauteurs de la ville pour le repas de midi. Il fait 30° et personne ne nous dérange. Puis nous repassons par Tozeur pour rejoindre le circuit des oasis de montagnes. Après Tozeur sur la route de Tamerza, on s'arrête pour prendre une photo. Un jeune est là avec ses deux charrettes bondées de choses en tout genre. Je repère en dessous deux tapis en plastique que je recherche depuis notre entrée en Tunisie. Je commence un dur marchandage, il ne veut pas lâcher le prix…tant pis…bye bye, je remonte dans le CC, Gégé fait ronfler le moteur et redémarre. Le voilà qu'il nous courre après, le tapis sous le bras (la gazelle a gagné!!!).

 

            Nous arrivons à TAMERZA sur le site de la grande cascade. Pas sitôt arrivés, on est déjà invités à un thé, mais on sait bien que c'est intéressé, et en effet, ils nous proposent une randonnée dans le canyon. Nous dormons sur le parking de la cascade.

 

          

 

 

Mardi 23 février :

            15,5° à 7h00

Nuit bruyante, les chiens du gardien ont aboyés, il paraît que c'est après les sangliers, nombreux dans cet endroit, mais comme pour les cochons, ils ne les mangent pas. Dès 7h00, c'est l'arrivée des mobs, les ouvriers ouvrent les boutiques pour la venue des groupes. Hier soir, on s'est laissés tenter à gouter une pizza berbère, nos estomacs s'en souviennent encore. En 1969, il y a eu une terrible inondation qui a tout ravagé, et dernièrement en septembre 2009, une nouvelle inondation a détruit les boutiques, et a également modifié le paysage. La semaine dernière de fortes pluies ont de nouveau inondé les boutiques, et c'est pour cela qu'un tractopelle travaillait pour créer des plates-formes. Dans cette région, chaque forte pluie et les coulées de boue, provoquent des drames, des villages entiers peuvent être détruit ; c'est le cas de Midés qui a été reconstruit à côté.

 

J'ai bien monnayé le prix de notre randonnée, et nous partons. Comme nous allons longer la frontière algérienne, nous devons passer par le poste de sécurité pour déclarer notre circuit.

 

         

 

         

 

J'étais contente de moi, mais je me suis fait avoir quand même. La boucle qui devait faire 4 kilomètres, en faisait en réalité 12. J'ai abdiqué au bout de 8 au niveau du village de Mides qui est perché sur des montagnes traversées par un canyon grandiose.

 

              

 

         

 

 Les 4 derniers pour le retour, à faire sous la chaleur et dans la montagne, c'était trop. On a fait le "louage" Nous avons arrêté un bus scolaire qui nous a déposé à un rond point près d'un poste de contrôle de police, où j'ai pu m'assoir à l'ombre en attendant le passage d'une voiture. Enfin passe un "louage" (mini bus), qui nous ramène sur Tamerza à 1 km du CC que nous rejoignons à travers la magnifique oasis. Je suis épuisée, mais çà valait le coup.

 

          

 

          

 

Plus tard, après s'être bien restauré et une bonne récupération, le guide vient nous retrouver et nous demande de faire le louage avec son ami qui a une affaire importante à faire à la ville voisine. Çà tombe bien, nous devons y aller pour retirer des espèces au distributeur automatique. Même s'ils parlent bien français, ils n'interprètent pas les mots de la même manière que nous, et leurs réponses, ne sont pas toujours ce que l'on croit comprendre. Ce qui nous met quelquefois dans des situations cocasses, mais de toute façon, ils disent toujours "oui" car en Tunisie tout est possible. Par exemple, le guide m'a dit "hier, quand je t'ai rencontré, j'étais bu". C'est une fois arrivé à la ville voisine, que j'ai compris la signification de "j'étais bu" quand ils entraînent Gégé au magasin général et qu'ils reviennent avec des bouteilles sous le bras, et il m'explique que dans leur village, comme il n'y a rien à faire, ils passent leur soirée à boire. Heureusement que nous étions avec eux, car le distributeur était fermé. Son ami a discuté pour le faire ouvrir, et 20 minutes plus tard, c'était bon.

 

Au retour, il nous entraîne chez sa sœur pour boire encore deux thés, et ensuite à nouveau deux thés chez un de ses amis qui me charme avec sa musique enchanteresse.

 

 

 Le charme a opéré et j'achète ses deux CD au prix fort, car trop fatiguée pour entamer un long processus de marchandage, pensant que Gégé le fera, mais non, il paye le prix demandé, je suis un peu agacé et lui encore plus et tous mes efforts de négoce ,  alors!!!!! Il me dit tout bonnement que nous avons fait une bonne action. D'accord, vu comme cela. Nous passons la nuit sur la place du village en hauteur ; car le guide craignait qu'il pleuve. Et que l’on se retrouve inondé.

 

 

Mercredi 24 février :

 

            Hier soir, j'ai craint que les arsouilles du coin nous importunent en rentrant chez eux. Mais non, nous n'avons rien entendu. Dès le matin, le jeune d'un pas décidé se pointe, un autre CD à la main. Tout de suite, je pense qu'il revient à la charge, vu qu'il a trouvé deux bons pigeons. Mais non, hier par erreur, il nous a donné deux CD identiques et vient faire l'échange.

 Comme ce matin je suis en meilleure forme, je lui fais remarquer que le prix était bien trop élevé, c'est là qu'il me donne son adresse pour que je lui dise si les CD sont valables, sinon il est prêt à les rembourser. Puis nous plions vite et partons avant que les amis du coin nous entrainent encore devant un verre de thé trop sucré qui à la longue nous donne des nausées. Nous partons pour un autre site tout aussi merveilleux, CHEBIKA. Mais c'est loin d'être aussi calme que là haut sur la montagne où nous étions hier.

 

         

 

          

 

            Nous reprenons la route pour les gorges de Selja qui se visitent avec un petit train appelé le " lézard rouge". Nous arrivons à Metlaoui, où se trouve la gare. Mais là également, les inondations de septembre 2009 ont laissées des traces. Neuf morts et les rails et les ponts détruits. Du coup, nous nous rabattons sur une visite à pied en parcourant deux tunnels.

 

 

Nous arrivons dans les gorges, ce devait être un lieu magnifique, mais ce n'est qu'un immense chantier pour la reconstruction de la ligne.

 

           

 

 La visite a quand même été intéressante, le guide était compétent et nous a expliqué l'intérêt des exploitations du phosphate dans la région, malgré la pollution qu'elle apporte aux cours d'eau.

 

 

Encore deux thés avant de partir pour rejoindre la ville GAFSA et le camping La Gallia où nous passons la nuit. Ce camping a dû être très joli dans le temps, mais il est pratiquement à l'abandon et sale.

 

 

Jeudi 25 février :

 

            13° - nuit bruyante à cause des coqs et des chiens. Après-midi 28° avec vent.

            Nous faisons le souk de la ville et Carrefour Market.

 

             

 

          

 

Nous nous arrêtons à la sortie de cette grande ville pour casser la croûte,

 

et reprenons une route monotone et sans intérêt qui nous mène sur le circuit des sites antiques. Nous commençons par le site de SBEÏTLA. Nous allons dormir sur le parking de l'hôtel Sufetula que nous a recommandé l'office de tourisme.

 

 

 Gégé constate des traces sous le camion, il pense à une fuite d'huile, et demain après la visite du site, nous modifierons nos plans et allons rejoindre Sfax, où en principe il y a un concessionnaire Fiat.

 

Vendredi 26 février :

 

            15° à 7h30 – temps couvert – mal dormi, la panne nous inquiète.

            Nous abandonnons la visite du grand site archéologique de Sbeïtla pour ce matin. Dès 8h00 nous reprenons la route en modifiant notre itinéraire. Nous espérons  trouver Fiat à Sfax : 163 kms, en espérant qu'il sera ouvert, car ici le vendredi jour de la grande prière, c'est le dimanche de chez nous, mais en réalité, il est difficile de discerner les jours de travail et ceux de repos. Quelquefois, fermé aussi le samedi et le dimanche. On a souvent trouvé portes fermées, ou, au distributeur comme l'autre jour, maintenant on connaît l'astuce, il suffit de s'adresser à une boutique du coin, le gars crie fort pour appeler la personne et on vient vous ouvrir. Il faut éviter l'heure de la pause thé, l'heure de la prière et  celle de la sieste. Au fur et à mesure de notre circuit nous apprenons tout çà et nous constatons que Maroc et Tunisie, c'est kifkif. Nous arrivons à SFAX à 10h48, il fait chaud, çà circule, çà klaxonne, on commence déjà à se faire des cheveux, comment allons nous trouver le garage? Nous avons un plan du Routard, le nom des rues en français, alors qu'en ville, ils sont écrits en arabe.

-          Premièrement, pas de panique,

-          Deuxièmement, rester sur un grand axe et suivre le flux de la circulation

-          Troisièmement, surtout ne pas se retrouver sur un souk

-          Quatrièmement, repérer quelqu'un qui pourra nous renseigner… surtout pas un passant qui passe, car ils ne connaissent que leur quartier, le souk et la mosquée, plutôt un magasin ou un flic, encore que eux aussi ne sont pas très doués. Là, ce sera une station essence. Coup de bol, il connaît. Nous allons tout direct au feu à droite, super ! On y est. On trouve un garage un peu délabré et fermé.

 C'est ce que l'on craignait, c'est vendredi. Gégé va demander à un gars si le garage est bien fermé, il nous répond que oui, aujourd'hui, c'est un jour férié. On se concerte, que faire? Nous visiterons la ville qui paraît très belle. Là, toc toc à la vitre..Oui-oui, jusqu'à ce que je réalise qu'il nous appelle (c'est encore un truc à savoir, c'est leur façon d'attirer notre attention). Il nous explique que la pancarte sur le garage écrite en arabe, c'est pour signaler qu'il a été transféré en zone industrielle "boudriere Sfax" et nous donne l'adresse : après la moquée, tout direct, mais laquelle, il y a des mosquées partout, sur la route de Sidi Mansour. On reprend notre course et arrivés à un carrefour, on est hésitants, à droite, à gauche ou tout direct. Le livreur frigorifique de poissons tout dégoulinant qui nous suivait, nous double et vient à la hauteur de la vitre et nous demande si on cherche Sidi Mansour. On lui dit qu'on cherche le garage Fiat. Il nous dit de le suivre, ce qui est facile, à l'odeur, on ne le perdra pas. Nous arrivons devant un beau garage Fiat tout neuf, mais fermé.

 

 

Nous étudions notre programme. D'après les récits de CC, Sidi Mansour à 14 kms est une bonne halte. Nous filons dans cette direction et prendront le repas de midi sur ce joli petit port. Nous avons une vue directe sur la plage ou une famille est en train d'égorger un mouton.

 

          

 

Moi, je fais griller mes steaks à la poêle (scène de vie). Gégé a bien gazé ce matin, et Allah était avec nous. Nous sommes à demi-soulagé et attendons le verdict de la panne. Après la sieste, nous décidons de retourner à la grande ville de Sfax pour bien visualiser le trajet pour aller au garage et éventuellement voir les horaires et jours d'ouverture. Une gardienne ne comprend pas ce qu'on lui demande mais avec l'aide de deux jeunes, nous pensons comprendre qu'il sera ouvert demain. Puis nous allons parcourir la médina dans l'enceinte des remparts.

 

          

 

          

 

Nous avons été séduits par cette ville lorsque nous l'avons traversée ce matin. Elle nous a rappelé la si jolie ville de Taroudant au Maroc, où nous avions fait une agréable promenade. Çà n'a pas été le cas pour Sfax, cette ville en réalité est immonde, très malodorante et sale. Pour ceux qui regarderont nos albums photos, ils constaterons que nos vues sont superbes, mais ne vous y trompez pas, tout çà c'est comme pour les dépliants des agences de voyages, la vérité est toute autre. Nous rusons pour éviter les immondices qui se trouvent à côté et vous avez de la chance, que les photos ne vous restituent pas les odeurs.

 

 

          

 

 

 Nous n'insistons pas et repartons au CC, qui lui aussi à récupéré les odeurs par le lanterneau resté ouvert. Nous rejoignons vite le petit port de Sidi Mansour, où nous allons passer la nuit.

 

Samedi 27 février :

 

            18° à 7hOO – soleil

 

            Ce matin, nous sommes réveillés par des discussions en arabe. Notre fenêtre s'ouvre sur un groupe bruyant, nous sommes sur la place de la criée aux poissons.

 

          

 

 Nous assistons avec plaisir à une autre scène de vie quotidienne. Les camionnettes frigo sont là, les mobs avec leurs cagettes ou leur petite remorque. Tous les chats du village se réunissent également.

 

          

 

Une charrette tirée par un cheval entre dans l'eau et fait des allées et venues pour récupérer les cagettes de poissons sur les petits bateaux. Ils font vite, car la marée descend.

 

          

 

 Ils nous en proposent, mais c'est la cagette complète (4O dinars). Pas cher, mais encombrant. La criée continue, nous voyons les cagettes passer de mains en mains puis dans les camionnettes frigo. Nous partons pour le garage, sur la route, les camionnettes pleines nous doublent à toute vitesse et nous nous doublons les mobs avec leur petite remorque "frigo". Tout le monde fonce sur Sfax, il fait déjà chaud à 8h00 (20°).

 

 

Nous arrivons à la zone industrielle. Super ! Le garage est ouvert. Tout de suite le CC est sur la fosse, ils se mettent à quatre pour faire le diagnostic.

 

          

 

Ce garage moderne paraît bien organisé, tout le monde s'affaire, chacun à son poste. Surprenant pour ici, il y a même une fille mécano. Le verdict tombe : joint d'arbre moteur côté passager.. Trois heures de boulot. Un jeune mécano s'attelle à la tâche.

 

            Nous prenons un taxi pour le centre ville, à la recherche d'un publinet (il faut faire le point finances, car la note risque d'être salée. Le chauffeur de taxi, un rigolard blague avec nous, il nous fait répéter une phrase en arabe, je crois que c'était :"pigeons de touristes", il nous a arnaqués. Il va être impératif d'apprendre l'arabe. Nous passons une heure au publinet, où nous récupérons les nouvelles de tout le monde. Retour en taxi (honnête) 3 fois moins cher. A midi, le CC est prêt, nous attendons la facture avec inquiétude. Vu qu'ils ne prennent pas la CB et que les retraits en espèces sont limités, nous passerons peut être une semaine de jeûne en attendant le déblocage des fonds. Pas de soucis, avec tout ce qu'on a mangé de dattes, on tiendra le coup. Çà y est, la facture tombe : 187, 68 …..Dinars (100€). Pas cher mon ami, travail efficace et rapide. Nous allons manger sur une esplanade de fête foraine et arrosons çà avec un petit rosé du pays bien frais. Nous reprenons la route pour une petite ville du bord de mer: MAHDIA. Nous allons dormir là avec une belle vue et un super coucher de soleil.

 

              

 

Dimanche 28 février :

 

            18,5° à 7h30 – soleil – mer bleue agitée.

            La soirée d'hier était bruyante, c'est le lieu de rendez-vous des jeunes. En ouvrant la porte ce matin nous voyons l'étendue des dégâts, le sol est jonché de cannettes de bière et de mégots. En route pour une promenade dans la médina qui est agréable.

 

          

 

Ensuite le tour de la presqu'ile et ses nombreuses petites criques. Nous avons visité le fort, du haut duquel nous avons une belle vue. La pointe de la presqu'ile est recouverte d'un cimetière marin (les tombes sont très petites et blanches) et à son extrémité les restes du petit port punique.

 

       

 

Nous n'avons pas trouvé internet, chaque demande nous envoyait dans une direction différente. Le midi, de retour au CC, nous craquons pour un joli restaurant en bordure de mer avec une terrasse dominant la belle bleue.

 

          

 

Reprenons la route, il fait 36° dans le CC et peu d'air et nous avons l'estomac lourd. Nous faisons un arrêt à l'ombre pour une petite sieste digestive. 3 CC qui se suivent à la queueleuleu s'arrêtent pour discuter, car dans la bande, il y a un 33 qui a une maison à Manolo. Nous échangeons nos bon plans et reprenons chacun notre route. En fin d'après-midi, nous arrivons à EL JEM où nous nous installons sur un parking derrière le site que nous voulons visiter. Nous dormons là avec une belle vue sans être inquiétés.

 

Lund 1er mars :

 

            18° à 8h00 temps couvert

            Nous nous empressons d'écouter les infos sur la tempête, puis nous passons la matinée complète à visiter l'amphithéâtre romain de cette ville.

 

          

 

          

 

               

 

Puis le musée de magnifiques mosaïques en pierres avec une reconstitution de la maison "africa".

 

          

 

          

 

Les maisons des grands propriétaires pouvaient atteindre 3000 m².

 

Pour midi, nous sortons de la ville et trouvons UN arbre pour nous rafraichir et manger.

 

 

Reprenons la route. Non loin de là, un accident, un camion est couché. Prudence !! Nous arrivons à MAKTHAR, il fait plus frais, nous sommes à 900 m d'altitude. Il y a également un site archéologique que nous ferons demain. Nous nous préoccupons de notre planque pour cette nuit, le parking où nous nous sommes arrêtés en arrivant, ne nous inspire pas. Trop de bouteilles cassées. Nous partons à pied en reconnaissance. On s'adresse aux policiers qui se trouvent au rond point. Ils nous disent de suite qu'ils ont vu notre "caravane" et qu'il ne faut pas dormir là. Ils nous disent d'aller au poste de police voir leur collègue et ensuite nous devons aller au parking agricole. Nous pensons avoir mal compris, agricole ou quelque chose comme çà. Au bureau de police, on nous demande nos  passeports pour établir une fiche de police. Puis ils nous disent: attendez, on viendra vous chercher. On attend quand même une heure, avant que nos deux policiers du rond point viennent et embarquent avec nous. Nous voilà partis…où, on ne sait pas. Tout direct, un coup à gauche, un coup à droite, quelque part en dehors du centre, çà y est nous y voilà. Nous sommes accueillis par le directeur de cet endroit, qui est en réalité une annexe du ministère des eaux et forêts. Il nous installe à côte de sa maison de fonction dans la cour de la pépinière. Que demander de mieux…c'était bien le parking agricole, on avait bien compris.

 


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