portugal2010-2

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Cette nuit, gros orage – tonnerre, éclairs – le sol est recouvert de grêle.

La pluie cesse, nous allons à la bibliothèque pour transférer nos nouvelles. Il y a un bon débit, mais encore un problème, les photos ne passent pas. Gégé va se remettre au boulot, remanier tout çà. Retour au CC à midi.

Aujourd’hui, il faut régler notre problème de gaz. Nous avons une bouteille vide, et l’autre bien entamée. D’après les renseignements collectés par Gégé, il faut que l’on aille à la chasse à l’Eléphant Bleu. Alors, partons ! Non, ce n’est pas une blague…..mais je ne savais pas qu’il y avait des éléphants bleus en Algarve. On

Nous donne un indice, çà se tiendrait sur la ville de VILA REAL DE SANTO ANTONIO. Nous partons donc à la chasse.

Pour midi, nous allons à MONTE GORDO en bord de plage. Ville peu intéressante, rangées d’immeubles sur le front der mer. Grande plage où nous faisons une promenade avec le parapluie.

Nuit hyper calme, nous sommes environ 30 CC – surtout Hollandais et Allemands – peu de Français

Nous avons eu encore quelques averses cette nuit, mais ce matin il fait déjà 19°, La journée très ensoleillée monte à 28°.

Ce camp sauvage établi sur les parkings des plages est très bien organisé (théoriquement interdit aux CC, mais toléré l’hiver).

On prend l’eau aux douches de plages. Les vidanges se font système D en soulevant la plaque d’égouts ; même pratique qu’à Lisbonne les années précédentes. Les hollandais et les allemands se groupent par fratrie avec leurs gros véhicules, leurs remorques et quelque fois leurs voitures.

On voit bien qu’ils sont les pros du camping car longue durée, ils connaissent toutes les astuces du parfait camping cariste. Cet endroit est vraiment très propre, tout le monde est correct, rien à voir avec celui d’hier. La longue plage est à côté, le centre ville et la superette tout près également. C’est parfait pour une étape détente. Nous avons fait notre promenade matinale chacun de son côté. Il y a eu un peu de l’eau dans le gaz dans le couple Gégé/Gigi. Eh oui ! De temps en temps çà arrive ! Rien de bien méchant, une bonne marche rapide çà fait du bien, çà calme les nerfs. On est un peu trop collé/serré et j’ai besoin d’air. Voilà on en parle plus, tout va bien on boit le café relax au soleil. Il fait 28°.

C’est à CACELA VEHLA, un lieu que nous connaissons et qui est très agréable à revoir.

Puis nous poursuivons sur un hameau appelé FABRICA. De là nous faisons de belles photos sur la lagune. Nous remarquons la place qui pourrait servir de planque de nuit.

Au retour, nous allons nous rafraichir au bar et nous avons une connexion, Gégé peut enfin transférer de nos nouvelles. Nuit même plage MANTA ROTA.

A midi repas au resto juste à côté ; nous avons bien mangé pour pas cher. Nous profitons de la connexion puis nous reprenons la route en direction de TAVIRA. Nous faisons un arrêt à CABANAS, nos estomacs nous pèsent un peu, alors nous arpentons la longue promenade aménagée de bancs dotés de curieux parasols.

Nous aurions pu planquer là, mais il est un peu tôt, nous poursuivons. Nous allons nous installer à PEDRAS DE EL-REI prés de SANTA LUZIA.

Nous allons à la ville de TAVIRA pour une visite plus approfondie cette année. De notre planque, nous partons à vélo, le temps est mi-couvert, mi-soleil, c’est idéal.

Vite nous courons à la recherche de l’office de tourisme. Trop tard ! Fermé le samedi et le dimanche. Dans notre course, nous constatons que FARO est magnifique avec ses illuminations.

Nuit très bruyante (trains, avions, cloches…) 16°4 à 07h00 et brumeux – journée brumeuse 18°

Nous allons au mercado de la ville qui se tient dans un grand centre commercial, rien de bien génial. Puis nous parcourons la ville

Nous repartons pour aller au petit village d’ESTOI où se tient le plus grand marché de la région. Il est 15h00, nous avons la fringale, nous reprenons la route pour un coin de repas. Nous stoppons près d’un terrain de foot. On aime bien ces lieux où il est aisé de se garer. Tiens il y a un match, Gégé en profite. Des jeunes font de la moto cross sur un espace naturel tout près. Nous nous avançons et profitons de ce spectacle.

Ce soir, nous allons au camping d’OLHAO, car nous avons besoin d’eau et d’électricité. Le camping est bondé, nous n’avons pas le choix de place. Les arbres nous bloquent la réception télé et le bar est juste en face de nous.

Nous allons au marché d’OLHAO à vélo. C’est le marché de la région où il y a le plus d’étals de fruits secs.

C’est le marché de la région où il y a le plus d’étals de fruits secs et autres….

Sur notre chemin de retour, nous retrouvons des campings cars installés près du port, face à la police. Pourtant, il y a des panneaux d’interdiction pour les CC. Nous allons aux renseignements auprès d’un français qui nous dit que c’est toléré hors saison. On ne sait pas quoi penser, car nous avons eu d’autres sons de cloches, que soi-disant ils mettaient des amendes. Retour au camping, repas, services et ménage. Nous avons bien du mal à nous sédentariser nous décidons de partir en direction de LAGOS pour admirer les jolies plages.

Allez hop! En avant pour une nouvelle vadrouille. Arrivés à LAGOS, nous suivons notre GPS qui doit nous conduire sur une planque de nuit à MEIA PRAIA (route barrée – travaux). La deuxième planque PRAIA D. ANA, deux CC hollandais s’y trouvent déjà mais l’endroit ne nous plait pas et il y a des panneaux d’interdiction. Alors, on fait quoi ? Nous consultons de nouveau le GPS qui nous envoie sur une autre planque, le parking d’un phare. C’est pareil de gros panneaux tous neufs d’interdiction, on ne peut pas les louper. Demi-tour, et hop tout à droite, Gégé à une intuition, cela nous mène sur un parking en cul de sac et en surplomb de la mer, devant un resto. Parfait, que demander de mieux. Nous nous régalons de bonnes sardines grillées et nous demandons au patron de dormir là. C’est la PRAYA DO CAMILO (N : 37°05.196’ – W / 8°40.129’)

Nuit bruyante – les chiens aboient – les coqs chantent – les pêcheurs arrivent en pleine nuit pour aller poser leurs casiers. 14° à 07h00 – journée ensoleillée 23°

Nous partons à pied à la découverte, toujours à l’intuition de Gégé nous tombons sur un embarcadère où des pêcheurs nous proposent une promenade dans les grottes pour 10€ par personne.je suis méfiante, ces petites embarcations ne me rassurent pas. Gégé m’a convaincu, on y va.

Nous rentrons au CC les yeux pleins de belles images et allons nous remplir la panse au resto. Après-midi, cool cool, le soleil chauffe, les mouettes jacassent.

Une jolie « policette » interpelle Gégé en anglais et demande que l’on change de place. Une manifestation sportive scolaire va avoir lieu. No problem. Nous nous installons sur le port. Nous partons en visite, c’est une station balnéaire sympathique, un peu Andernos mais à la mode anglaise, jusqu’à l’accueil à l’office de tourisme (accent pas très portugais). Pas de monument historique à voir, mais un petit centre piétonnier animé.

L’après-midi est sportif, quelques kilomètres à vélo nous mènent à la PRAIA DA ROCHA de PORTIMAO.

Mon vélo à crevé, mais moi aussi je suis crevée à cause des grimpettes. Pour info : la bombe anti crevaisons du camion fonctionne également pour le vélo. Nous faisons encore de belles photos de plage. Sur le chemin du retour, nous visitons quelques autres plages (TORRALTA, TRES IRMAOS, VAU, ALVOR) et nous constatons qu’il est possible d’y planquer sur les parkings, il n’y a aucune interdiction.

Pour la nuit, nous nous replaçons comme hier soir sur le parking de la plage d’ALVOR.

On n’est pas surpris, un refroidissement est annoncé, c’est bien pour nous remettre en condition pour le retour. Depuis mardi 14, nous avons arrêté notre progression. Nous sommes en marche arrière. Nous faisons une matinée de shopping à la zone commerciale avant de partir trouver un bon plan pour midi. Nous le trouvons (voir les photos) : c’est à PRAIA SAO RAFAEL.

Comme nous avons besoin de vidanger, nous allons à MONCARAPACHO, où d’après radio CC il y a une aire de services. Nous ne la trouvons pas. Un allemand installé depuis 10 jours sur un parking nous dit « moi je vide dans la bouche d’égouts » alors, allons-y, çà soulage. Nous poursuivons notre ballade jusqu’à FUSETA. Nous arrivons sur le parking du port, nos confrères sont là installés sous les panneaux d’interdiction et face au camping. C’est bien comme au Maroc, entre ce qui est interdit et ce qui se fait, il y a tout un monde. Nous faisons une visite rapide de la petite ville, mais nous avons très froid. Le vent nous glace. Juste le temps de quelques photos et on repart.

Nous repensons que nous avons oublié de faire un achat à la ville d’OLHAO lors de notre passage à l’aller. Nous ne sommes pas très loin, alors nous y allons. C’est un achat un peu spécial : une machine à laver pour camping cariste. Toujours d’après radio CC : vous prenez un bidon, vous mettez votre petit linge, la lessive, l’eau et le tout dans le coffre. Le linge est tellement secoué pendant le trajet, qu’il ne reste plus qu’à rincer. Je vais essayer. J’ai repéré à OLHAO une boutique qui vend des bidons destinés aux olives, çà devrait faire l’affaire. Pour la nuit, nous nous installons avec les autres CC sur le parking du port d’OLHAO, près du panneau d’interdiction et face à la gendarmerie. Nous sommes 12 CC.

Après un petit tour au marché d’OLHAO, nous allons nous installer à la praia de MANTA ROTA, où nous pensons pouvoir nous connecter comme à l’aller. Pas de débit, nous ne pouvons pas transmettre les nouvelles. L’après-midi promenade et ramassage de coquillages sur la plage. Nuit sur ce parking où aujourd’hui, il y a une colonie de français à nos côtés.

Nuit calme avec pluie – 12° ce matin – bien parti pour une journée pluvieuse, mais douce.

Journée de préparation au départ, réorganisation du rangement du coffre pour faire de la place à nos achats. Le légumier passe en camionnette, c’est le moment d’acheter la cassette de clémentines.

Midi, dernier repas au resto où nous allons gouter la spécialité portugaise le bacalhau, c'est-à-dire la morue. C’était excellent. Nous profitons que le serveur parle français pour éclaircir quelques points sur le pays. Cà y est, nous savons comment çà fonctionne pour le stationnement des CC. Il faut simplement ne pas être là le mauvais jour. De temps en temps, en principe une fois dans le mois, la police arrive et bloque les issues du parking et commence leur quête : 60€ par CC….bingo ! Mais le lendemain, le parking est à nouveau plein, car les nouveaux arrivants ne savent pas. Nous, nous avons eu de la chance, ce n’était pas jour de quête. Nous partons ; ils ne nous auront pas cette année, nous allons passer cette nuit sur l’aire de service de CASTRO MARIM.

17° ce matin, nous quittons le Portugal à 9h30 (heure française), nous sommes prêts pour attaquer les 1300 kms de remontée. Le soleil est déjà là pour bien nous narguer.

HUELVA – SEVILLE – MERIDA, c’est ici que le brouillard commence. Conduite désagréable– vent fort.

Dans l’autre sens de l’autovia, c’est un défilé de CC qui descendent, mais où vont-ils ? De notre côté, personne n’est fou comme nous pour remonter au froid. Notre constatation dans nos différentes étapes se confirme sur la route ; une évolution dans l’équipement des campings caristes qui sont de plus en plus nombreux à avoir de grosses remorques et de petites voitures attelées.

CACERES – SALAMENCA. Nous avons bien roulé, peu de circulation sur la RUTA DE PLATA. Nous trouvons un parking au centre ville.

VALADOLID – BURGOS d’habitude à cet endroit, nous avons toujours du mauvais temps et des températures très basses, souvent en dessous de 0. Cette année, nous avons le soleil et il ne fait pas froid. VITORIA GASTEIZ – DONASTIA – IRUN – IBARDIN nous arrivons au pays basque avec 18°, c’est bien agréable. Comme d’habitude, nous prenons notre place au col d’IBARDIN avec les potioks.

On fait nos courses habituelles et réaménagement du coffre pour arriver à tout caser. On finira bien, nous aussi, par atteler une remorque si çà continue…..

Pour vous donner une idée, le Portugal fait environ 160 kms de largeur au niveau de L’Algarve et la longueur du pays Nord-Sud environ 700 kms. C’est un tout petit pays, mais plein de charme et nous n’avons parcouru que 125 kms en ALGARVE en 3 semaines. Et il reste encore à découvrir pour une autre année.

Nous n’avons fait que des sauts de puce, ce qui explique que quelquefois on a été un peu juste pour la recharge des appareils. Nous avons parcouru l’ALENTEJO avec ses villages médiévaux, ses parcs naturels, ses plaines agricoles, puis l’ALGARVE et ses petites villes côtières pittoresques, qui ont gardé leur charme d’antan avec dans les rues piétonnes des boutiques veillottes et sombres. Sur les places, les bancs sont toujours occupés par des hommes âgés qui discutent en profitant du soleil. Depuis notre dernier voyage, nous avons été impressionnés par la rapidité de l’évolution de ce pays. Des zones industrielles, des zones commerçantes avec grandes surfaces, tout cela paraît neuf. Le réseau routier s’est également amélioré, on circule très bien, bonne signalisation. Aux abords des villes de grands programmes de construction sont en cours. Le réseau internet bien développé et gratuit dans les bibliothèques, wifi également sur les places, mais malheureusement souvent avec faible débit.

Cette région est idéale pour y passer l’hiver en douceur, et doit être également très agréable au printemps et à l’automne, mais nous n’imaginons pas y séjourner en été où la température atteint 45° et avec tous les touristes. Nous avons toujours été bien reçus dans les commerces et les offices de tourisme. La population est très réservée et discrète, mais serviable.

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