Retour aux vadrouilles

Maroc 2012 – 2013

 

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Vendredi 18 Janvier 2O13.

Ce matin , conflit de territoire ( petite histoire vraie )  

Un français prend un raccourci pour rejoindre les sanitaires et coupe par la parcelle d’un Anglais, celui-ci rouspète et met son vélo pour fermer le passage. Le français lui crie: Et toi l’anglais, tu n’es pas passé par la France pour venir ici ?

Nous partons pour Agadir, on nous a indiqué un bon plan pour réparer la télé. Avec les évènements en cours, c’est bien de se tenir au courant …

Nous arrivons à l’atelier de réparation, c’est Rachid le spécialiste en camping car. Lili, son épouse, nous accueille, elle fait la conversation au 6 camping-caristes qui sont en attente de réparation. Nous décidons de continuer notre  chemin pour la ville de Tiznit.

 

Là aussi il y a des spécialistes pour tout ce qui concerne les CC.
Nous nous installons au camping RIAD ASSILAF. Nous évitons le camping municipal qui est victime de son succès et où l’on se retrouve serré comme des sardines.

Papycar pavoise avec vue dégagée sur un camping car XXL.

           

Gégé ne comprend plus rien, la télé à bien fonctionné toute la soirée.

Nuit à TZNIT

Samedi 19 Janvier 2O13 –

1O ANS Déjà !

 

c’est une journée de mauvais temps, pluie et vent fort, mais quant même 2O°. On s’occupe à l’intérieur,  la télé ennuie encore Gégé,  je crois qu’elle déteste le foot…comme moi. Gégé soupçonne que je lui jette des sorts ..

    RIAD ASSILAF est un très grand hôtel où se déroulent des fêtes, en particulier des mariages.  La commune avait prit l’habitude de conduire les camping-car ici, ceux qui se retrouvaient sans hébergement , quand le terrain de camping municipal affichait complet.

       

Cette année RIAD ASSILAF est officiellement déclaré terrain de camping, et a également un succès fou. Cette concentration nous déplait beaucoup, mais  la ville est tellement plaisante…

Nuit à TIZNIT au Riad.

Dimanche 2O Janvier 2013

Histoire du jour : 

     

 L’électricité ne fonctionne plus sur cette parcelle.

Ce matin, nous changeons d’emplacement, nous sommes maintenant juste à côté de l’entrée qui mène sur l’autre cour (ce terrain immense est composé de trois grands enclos). Nous avons besoin de courant, vu que notre frigo ne fonctionne au gaz qu’à la petite cuillère. Astucieux mais  pas très pratique ! 

Nouvel emplacement : Normalement on devrait être bien et ne pas avoir de voisin vu que nous sommes près du passage. Gégé m'a fait le pari qu'un CC viendrait s'intercaler, mais non ! lui-dis-je !

 

L’entrée qui mène à l’autre cour :

Où il y a une volière avec des pintades :

 

           

La pluie a cessé, le soleil brille mais le vent est toujours désagréable. Nous ne bougeons pas de la journée, Gégé à pris froid et est fiévreux. 

Nuit à Tiznit au Riad.

Lundi 21 Janvier 2O13

Toute la nuit et la journée Gégé a fait des aller-retour lit-WC. La fièvre monte.

Mardi 22 Janvier 2O13.

Petite histoire du jour :

      

Gégé est toujours hors service. Vu son état, je commande un médecin qui vient au camping car, diagnostic : une bonne gastro.

Nous sommes situé à 1Km5  de la ville, je pars à pieds "comme à Andernos" pour les courses du jour, je regrette de ne pas avoir amené ma chariote. Je me sens comme chez moi, je connais la ville par cœur.

Gégé garde le lit encore toute la journée, et moi je m’occupe bien avec les tâches quotidiennes, puis lecture et couture.

Mon ouvrage se précise :

 

   

 Pari gagné pour Gégé, des envahisseurs sont arrivés. Nous avons des voisins méditerranéens, ils sont si près que je pense leur louer la moitié de notre tapis, et je ne serais pas mécontente si le virus de la gastro  leur rendait une petite visite.

       

Mais à part cela, l’ambiance est bonne, tout le monde demande des nouvelles du grand malade,

Nuit même camping

Mercredi 23 Janvier 2O13

Petite histoire du jour :

 

Aujourd’hui il y a un grand souk marocain. (il y a les souks touristiques et les souks marocains.)

Gégé est toujours très faible. Donc je pars seule.

C’est un souk agricole, il y a beaucoup de monde, ici il n’y a pas d’ânes ni de charrettes comme dans beaucoup de village.  Mais des camionnettes sont alignées, chacune d’entre elle se spécialise: l’une, les carottes, l’autre, les navets, puis les choux etc.  Puis, il y a les étales d’oranges dont la hauteur me dépasse.

Dans les allées, des djellabas courent avec leur petite remorque, ils se faufilent à toute allure, ce sont des coursiers. Attention Gigi gare toi !

Puis je me retrouve face au tripier, je vois pendu toutes sortes de viscères que je n’ose pas détailler.

Tiens voilà un capuchon qui tire sa biquette par les cornes, ses sabots freinent dans la poussière, elle ne veut pas y aller…

Puis l’autre là-bas à négocié, il tire sur la corde, mais la pauvre vache se rebiffe…

J’adore ces lieux, ça bouge, ça sent bon, ça sent mauvais, tout à la fois, on découvre les gens du pays et leur manière de vivre. J’aurai bien aimé faire des photos, mais seule, je n’ai pas osé . D’habitude je me cache derrière Gégé pour voler quelques clics, mais aujourd’hui je n’ai pas mon bouclier.

Au retour, je fais une visite à nos amis Odile et Georges, ils sont au camping municipale. 

Nuit même camping. Au Riad.  Voilà la somptueuse salle des mariages :

Jeudi 24 Janvier 2O13 – et oui une de plus !

Ce matin, la Gigi à les honneurs des messieurs campings-caristes,
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voilà c’est une petite femme comme cela qu’il me faut, la mienne ne  veut rien faire…

Pour ceux qui ont un camping car : dans les campings marocains les vidanges se font au sceau et les pleins se font à la bouteille de 5 l, les véhicules n'ont que très rarement la possibilité de s’approcher des points d’eau. De ce fait le matin vous avez un spectacle permanent, un défilé de retraité va et vient, l’un, une bouteille à chaque bras, un autre un seau à chaque main, ou encore la cassette des WC. D’où l’avantage de ne pas être au fond du terrain.  Je trouvais assez comique d’observer ce chassé croisé, mais depuis que Gégé est malade, je suis dedans je trouve moins comique.

A 12h00, c'est un autre spectacle qui se pointe, Monsieur et Madame, le fauteuil dans une main et et le gobelet dans l'autre vont retrouver leurs connaissances pour échanger devant un verre, et le lendemain, le même phénomène dans le sens inverse.

Bien équipée, chapeau Tunisien, sac à dos Guatémaltèque, baskets made in china décathlon, lunettes peut être made in France , ouah ! le look d’enfer !

Je pars avaler mon petit kms cinq. A  Peine sortie du camping, je me retrouve au milieu d’un troupeau,  les moutons, les chèvres en ville ici c’est normal,  le petit berger veut mes lunettes…

Mes courses faites j’arrête un taxi pour le prix de 65 centimes d’euros.

Gégé commence à récupérer, le plus difficile pour lui est de remplacer l'apéro par du coca. L’après midi nous faisons une petite promenade dans le quartier proche.

Nuit même camping.

Vendredi 25 Janvier 2O13    -

       13°  25°

Rattrapage du courrier et des nouvelles. Diverses courses en ville, particulièrement le tapissier pour un devis de rénovation pour Papycar.

Nuit même camping où nous commençons à nous enraciner.

Samedi 26 Janvier 2O13

Journée tranquille – Un mariage se prépare dans la grande salle du Riad. Nous avons l’autorisation de regarder la salle et de la photographier.

                               
       

Durant tout l'après-midi, l'orchestre s'échauffe en tournant dans le camping, et nous profitons du spectacle.

               
       

En soirée nous sommes invités à voir tout le cérémonial précédent le repas. Un tapis rouge est déroulé devant l’entrée du Riad, une table est dressée avec petits gâteaux et thé. Les musiciens sont en place, avec le maître de cérémonie.

Une voiture arrive et dépose une invitée somptueusement habillée.. Elle s’avance, à ce même moment l’orchestre crache ses "boum-boum" et autres.  Dans les bras, elle tient un gros cadeaux emballé de papier scintillant, elle s’approche de la table prend un gâteau et boit le petit verre de thé, puis se dirige dans la salle.

Cela va se reproduire à chaque invitée. D’après les renseignements que l’on obtient, ce soir c’est le repas des femmes, il y en aurait 400. Les hommes ont fait le repas ce midi.

Il parait que la fête dure 7 jours.

Nous ne sommes pas autorisés à photographier ces belles toilettes, et nous n’avons pas eu la patience de laisser passer les 400 invitées, pour enfin voir la mariée. Toute la nuit,  nous avons eu une  musique aux sons  répétitifs avec des "boums-boums" qui font  mal à la tête.

Nuit même camping

Dimanche 27 janvier 2013-

Journée gastronomique avec nos amis. Georges se charge de la cuisine avec plaisir et pour notre plus grand plaisir, les côtes de bœuf croustillent doucement…

                

Nuit même camping  c’est la dixième. !

Lundi 28 Janvier 2013

Le tapissier nous livre, papycar revêt une parure des milles et une nuit. En 3 jours notre papycar est comme neuf, les tailleurs ont tellement de travail qu’ils travaillent la nuit.

Nuit même camping

Mardi 29 janvier 2013 -   journée chaude le thermomètre monte à 28°

Matinée au marché aux poissons.

C’est décidé, nous reprenons la route demain, pour :  ......où le vent nous poussera….  nous avons besoin de grand espace .

 En soirée apéro avec Maïté et Jo.

Douzième et dernière nuit au Riad.

Mercredi 30 janvier 2013.

La Gigi est rayonnante, c’est le départ, enfin nous allons retrouver notre vie de nomades. Je ne supporte plus la proximité de nos voisins, je dois être vraiment une sauvage, mais bon! c’est comme çà…. Pourtant ce camping est très bien, il y a MOMO, l’homme de tous les services, il prend vraiment son travail à cœur, il fait tout pour satisfaire les campings-cariste et au passage en profite pour faire la bise à toutes les femmes.

Je mets le turbo et "vitement" tout est prêt. Au revoir MOMO, on se retrouve au retour !  au revoir Maïthé et Jo à bientôt. Un petit coucou à Georges pour lui fixer un rendez-vous pour dans 1O jours .

Le vent nous pousse vers la mer, où une piste nous offre l’air de la liberté.

Nous nous installons, en surplomb de la mer, belle vue , pas de vis-à-vis, rien de rien, le bruit des vagues, l’odeur du poisson qui mijote,  nous dégustons cet instant de pleine nature.

           

           

Nous reprenons la route, pour débusquer un bivouac libre, cela ne tarde pas…

De la route, nous voyons un petit groupe d’inconditionnels,  éparpillés  avec vue sur la mer. Nous les rejoignons  en prenant soin de s’écarter pour leur tranquillité et la nôtre. C’est un endroit que nous connaissons bien, il y a un centre de pêche, un petit port quelques barques, et peu d’ habitations occupées par des familles. Une épicerie ouverte de temps en temps.

C’est bien tranquille.

           

Deux camping car arrivent et se collent à nous,  notre colle mouche serait –t’il trop puissant ?

Je suis en colère, Gégé déplace Papycar. Un superbe couché de soleil m’apaise.

Mais cette fois, c’est Gégé qui est énervé en se déplaçant il perd le réseau télé. (La télé fait toujours Poc poc) (le frigo fonctionne toujours à la petite cuillère, surtout ce soir car nous n’avons pas de branchement électrique).

Nuit ici en bivouac libre en bord de mer entre Aglou et Mirleft.

               

Jeudi 31 janvier 2013 -  14° - 24° la mer a été bruyante toute la nuit

Nous allons user nos semelles sur le sentier du littoral, notre parcours domine l’océan, les vagues sont puissantes. Nous descendons par le lit des oueds asséchés, pour remonter sur l’autre rive où la hauteur nous fait plonger sur le panorama. Les pêcheurs sont en poste avec leur longue ligne. Des femmes et des enfants cueillent les moules qu’ils vendront au village. Les ânes attendent patiemment leur chargement. Rencontre et court échange avec ces femmes qui lavent et trient leur pêche, l’une d'elles nous offre des ormeaux.

Retour à midi, repas et sieste.

Nuit même bivouac.

Vendredi 1° Février 2013

Cette année, nous avons la chance d’avoir un bord de mer à 25° et pas un brin de vent. Nous avons eu d’autres années des journées tellement ventées que l’on ne pouvait pas mettre le nez dehors.

Alors profitons. D’un pas décidé, chacun son appareil en main, nous partons.

Comme le surfeur nous cherchons la vague qui nous fera la photo du siècle.

 Nous jouons à qui fera la plus belle. 

Des pêcheurs nous invitent dans leur grotte pour le thé, ma parade fonctionne bien (j’ai le diabète, sucre interdit), navré il me présente une orange et des biscuits. Gégé s’exécute pour le thé.

Retour chez nous à onze heures Ricard, juste à la bonne heure !

 

Samedi 2 février 2O13 –

Hier soir, nous avons eu la visite des militaires. Ils nous conseillent d’aller en camping,   « oui d’accord, mais tous les campings du sud sont complets »

Mais pourquoi donc tous ces européens viennent au mois 1-2 et 3 ?

Nous partons pour une courte étape, Mirleft. C’est un joli village où nombreux  européens ont élu domicile,  d’un côté les montagnes, de l’autre l’océan, des oasis bien verts. Nous faisons un arrêt sur la petite plage. 

 Nous continuons pour la ville de Sidi Ifni où il y a 4 campings .

Dès notre arrivée, nous comprenons de suite que les places vont être chères.

       

L’avantage de bien connaître le Maroc…, nous nous dirigeons de suite sur l’immense place du souk, tient il y a de nouveaux panneaux  maintenant. Des marchands de "tout" cognent à tous les CC pour espérer faire une transaction.

Nous faisons un tour rapide au souk pour quelques achats, et comme tous les autres nous mangeons sur ce parking.

Nous avons besoin de faire les services de Papycar, il nous faut une place en camping. C’est le camping "El Barco" qui nous accepte dans un emplacement provisoire…Nous ne sommes pas trop mal. Plus tard, 2 autres CC arrivent, eux aussi sont placés en provisoire, mais de toutes façons  on sait bien qu'à cette époque les gens ne partirons pas. Alors on entasse, il y a même certains campings qui débordent sur les trottoirs.

Nuit camping  EL BARCO à SIDI IFNI.

Dimanche 3 février 2O13 –

Nous sommes bien dans la "sardinerie", sauf que nous, nous sommes hors de la boite. Nous avons la wifi et toutes les commodités à portée de mains. Nous pouvons surveiller notre lessive qui est en séchage au dessus de nos têtes.

           

Que demander de mieux… bien sûr, on préfère les bivouacs sauvages, mais de temps en temps nous devons passer par la civilisation.

Ce matin Gégé sort la carte du Maroc, le stabylo également, voyons où nous sommes ! Ah zut le temps passe trop vite, et nous sommes bien des tortues.

Nous allons donc écourter un peu notre circuit.  Allez ! pour le plaisir demain nous descendrons un petit peu encore, ensuite nous ferons une boucle pour amorcer la remontée « oui déjà ! » il y a quelqu’un qui nous attend pour faire connaissance,  et j’espère qu’il ne sera pas déçu :  

     « C’est eux mes papy mamy ! ah ben alors ! »

       

Encore un peu de souk, on ne se lasse pas,

           

 et bien entendu c’est Gégé qui fait le baudet.

Pour info 

 il se peut que nous n’ayons pas la connexion pendant quelques jours.

Nuit camping El Barco à Sidi Ifni.

Lundi 4 février 2O13

Comme je vous l’ai écrit hier, nous descendons encore un peu en longeant la mer. Nous prévoyons notre repas de midi dans un lieu que nous aimons bien, c’est Foum Assaka. Notre vadrouilleur nous avait conduit là, mais nous avions dû arrêter notre progression a cause du pont effondré, nous avions néanmoins fait une superbe ballade à pied.

           

Nous arrivons dans ce lieu magnifique, le pont n’est toujours pas réparé.  De fortes bourrasques de vent nous font partir pour un autre lieu de restauration.

Nous reprenons notre trajet sur une petite route que nous n’avons pas encore parcourue. Les paysages sont différents, c’est joli, nous passons quelques villages de pisés. Nous découvrons des champs de figue de barbarie à perte de vue .

       

       

Puis soudain à l’entrée d’un village, je trouve ce que je cherche depuis notre arrivée. Une coopérative où l’on exploite la figue de barbarie. Tenue par des femmes, nombreux produits sont issus de cette plante, la confiture faite avec le fruit, la raquette (les feuilles effilées comme des frites et utilisées en légumes), l’huile extraite des pépins utilisée en cosmétique.

       

C’est l’or du Maroc, très très cher, 1000 euros le litre. Ce produit va certainement inonder les marchés européens, et d’ici peu nous allons le retrouver dans tous les cosmétiques, comme pour l’argan.

9 kms de poussière sur une piste dans un désert complet, nous arrivons à Fort Bou-Jerif. Cela fait plusieurs fois que nous tentons cette expédition, mais à chaque fois nous abandonnons car il y a plusieurs chemins et  nous prenons la piste des 4/4.

Cette fois-ci nous avons trouvé la piste qui est acceptable pour les CC

Nous arrivons au fort, c’est un complexe touristique ( ancien fort français désaffecté)  tenu par un français. Le prix est également Français, le thé de bienvenue que l’on nous a promis ne vient pas.

Papycar à 2 hectares de terrain pour lui seul. Cette fois, nous sommes la sardine dans l’océan ; mais l’océan où est-il ?  Ce site est encerclé par les montagnes arides qui bouchent une éventuelle trouée sur l’océan.  Mis  à part les beaux bâtiments, je suis un peu déçue pour la vue. C’est vrai que ce genre de désert devient familier pour nous. Espérons que nous ne sommes pas entrain de nous blaser..

 La Gigi à stressé sur cette piste, nous n’avons rencontré aucun semblant de vie, même pas la chèvre et son maitre, et pour me rassurer à l’arrivée, on nous présente un feuillet avec maintes recommandations éditées par le consulat, en rapport aux évènements.

Gégé me remonte le moral et pour me remettre de mon stress, il me sert mon apéritif préféré, le SALERS.

 

Nuit à Fort Bou-Jerif  dans un calme complet, j’ai aperçu un monsieur qui s’installait dans une tente, je crois que nous sommes les seuls clients.

Mardii 5 février 2O13     - beau lever de soleil sur la montagne -

Nous partons, une ballade en quad aurait été agréable, ce sera pour une autre année. Le retour me parait moins long, nous trouvons un compagnon de route, c’est un 4/4, il est a l’arrêt, Gégé lui propose ses services. Non, tout va bien, nous parlons un long moment, il nous dit avoir traversé le Sahara seul avec sa femme (c’est de la folie !).  Nous le suivons jusqu’à la fin de la piste.

Nous avons envie de vert, à midi nous faisons l’arrêt dans un de nos coups de cœur. A l’oued Noun où nous observons des oiseaux (dont des bernaches)

       

Ensuite, nous nous arrêtons à la ville de Guelmin pour ponctionner notre banque. A 15 kms de là se trouve l’oasis de Tighmert. Nous nous y installons pour la nuit.

Nous profitons du soleil couchant pour une promenade.

Nuit à l’auberge camping Akabar.

Mercredi 6 février 2O13.

Cette auberge camping est agréable,  les locaux sont bien entretenus et richement décorés, on se sent bien.

           

Nous passons la matinée à flâner dans la palmeraie, et nous faisons la visite du musée avec le rabatteur.

Pour la promenade romantique, c'est raté. Bien sûr,  ils ne vous lâchent pas comme ça, ils guettent à la sortie du camping.  On comprend bien qu’ils n'ont que cela pour vivre mais quelquefois c’est pénible…. Nous apprenons que tout ce que le Paris -Dakar à laissé dans le désert, a été ramassé et recyclé, plusieurs objets sont exposés.  Les nomades sont doués pour cet exercice.

A midi nous dégustons le tajine de dromadaire.  Sieste et nous reprenons la route.

Nous repérons sur la carte une petite route transversale inconnue pour nous.  Comme dit Gégé, allons nous perdre un peu …

Nous sommes encore émerveillés :

Arrivée à Amtoudi, un site qui fait partie de nos gros coups de cœur. Nous nous installons au camping ID AISSA.

         

Jeudi 7 février 2013 - 11° - 28°

Il fait frisquette la température à chuté cette nuit, normal nous sommes à nouveau dans une vallée entourée de montagnes.   Un peu de fraîcheur ce n’est pas plus mal pour ce qui nous attend. Nous allons passer  notre diplôme "cabris".

       

       

Chacun à sa méthode pour affronter l’ascension :

       

Un peu difficile par endroit, mais cela vaut bien la peine, tous les arbres fruitiers sont en fleurs nos efforts sont récompensés :

Nous rentrons à 1H et je félicite Gégé d’avoir eu l’idée de commander un tajine, il fait chaud , j’ai faim et je suis fatiguée.

Nuit même camping ID AISSA.

Vendredi 9 février 2O13

Ce matin, nous chaussons à nouveau nos 4/4, c’est une randonnée de la journée que nous entreprenons. Nous prévoyons donc un casse-croûte bien français : pâté, saucisson, vache qui rit à défaut de camembert, et en route les papy mamy !

Comme nous avons bien passé notre épreuve "cabri" hier, nous reprenons les mêmes sentiers à flan de montagne,  même pas peur la Gigi !…

Notre objectif, grimper là-haut pour visiter l’agadir d’Aguilouy. C’est une forteresse en pisé, appelée aussi grenier, destinée à accueillir les nomades du désert et leurs denrées. 99 minuscules  "chambres"  sont empilées sur 3 étages. Une salle de réunion permettait de réunir commerçants et villageois pour le troc et les transactions. Des terrasses on observe un panorama exceptionnel sur 360°.

Puis nous attaquons la descendre en accrochant bien nos sabots. Nous récupérons un sentier dans la palmeraie qui nous conduit  dans un canyon grandiose.  Au bout de celui–ci, et après une escalade de rochers en rochers, nous découvrons la source naturelle, « Magnifique » !

Au cours de cette dernière étape de notre randonnée, nous faisons connaissance avec Colette et Eric. Il est midi, nous avons tous faim, nous les invitons à partager notre pique-nique. Nous faisons plus amples connaissances, et nous découvrons que Colette et Eric ont été des aventuriers d’avant-garde, ils ont notre âge. Après de nombreux voyages autour du monde en voiliers dès l'âge de 20 ans, ils viennent d’acheter un CC et de suite, sans hésiter, première destination «le Maroc».

Nous rencontrons souvent des "tourdumondistes"; cela fait rêver, on se trouve bien petit voyageur à leur côté.

Nous nous retrouvons en soirée devant un petit verre pour bavarder voyages.

Nuit camping AMTOUDI  ID AISSA.

Samedi 9 février 2O13

Souvenez-vous mercredi 30 janvier, nous partions du Riad pour faire la boucle qui nous positionnerait pour le retour, c’est aujourd’hui que nous allons fermer cette boucle. Nous rejoignons Tiznit par la route de montagne (1057 m)

                

Nous profitons de notre arrêt repas de midi pour prendre une décision de la plus haute importance.

Que fait-on avec la télé PLOC PLOC ? qui énerve trop Gégé ! c’est décidé :

Dès notre arrivée, nous passons chez Mustafa. Il est débordé de travail, il gère plusieurs chantiers à la fois. Pose de caméra de recul, pose de panneaux solaire, réglage des télés et pose des paraboles, aujourd’hui encore c’est le défilé. Après 3H passées à l’atelier, Papycar se voit à nouveau équipé d’une télé neuve et nettement plus grande.. Ah! comme il est content le Gégé avec son nouveau joujou, c’est fini pour les ploc ploc en plein match.

Le frigo est toujours en démarrage à la petite cuillère. Nous verrons en France pour commander la pièce de rechange.

 Nuit au camping municipal de Tiznit, emplacement provisoire  sur le terrain des "pétanquistes", avec belle vue sur la piscine.

       

Dimanche 10 février 2013.

Ce matin, une place se libère, nous nous incérons dans la boîte à sardine, avec vue imprenable sur l’alignée de CC. On se croirait au salon  exposition de printemps, on peut faire son choix. J’ai du mal, j’étouffe !

 

Midi, nous retrouvons nos amis pour un petit rafraichissement nécessaire car 28°.

  

Nuit même camping.

Lundi 11 février 2O13

Ce camping est très bien situé, au centre de la ville, il y a tous les souks, c’est pourquoi il a tant de succès pour les longs séjours.

Il y a les sédentaires, leur séjour varie de 15 jours, 1 mois et 3 mois. Ceux-là en général arrivent juste après les fêtes de fin d’année pour avoir les meilleures places et retrouver les copains. Ils s’installent confortablement sous la surface de leur auvent ; sortent chaises, fauteuils tables, gaz de camping,  vélo électrique. Vespa ou même voiture sont garés en bout de tapis. Ils sont super bien, sauf que les itinérants (nous) arrivent….

Les itinérants (c’est Gigi - Gégé) qui passent comme nous, juste 4 ou 5 jours le temps de faire les emplettes que l’on n’a pas ailleurs. Ceux là sont moins avantagés puisque le terrain affiche rapidement complet. Alors on nous case en 2° file devant les autres. Puis à mesure d’autres viennent s’intercaler dans les parties libres.

Bonjour l’intimité, nous avons eu ce matin un arrivant, voilà notre champ de vue rétrécit :

Vue  sur la salle a manger de mes voisins :

Les itinérants mangent dans leur CC, car leur surface vitale se limite à l’empattement du CC avec juste un petit peu plus pour ouvrir la porte sans toucher le CC voisin et plongent sur la salle à manger des sédentaires.

Nous profitons de toutes les conversations à droite, à gauche, derrière et se mêlent également les télés. Notre voisin de droite fait des semis de tomates, courgettes, il dit gagner 1 mois sur la pousse.

Pendant que Madame bronze sur toutes les coutures, les papys, boules en mains se dirigent au terrain.

Pour nous, ce sera un bon moment convivial avec nos amis, dégustation des crêpes à la confiture de dattes et de figues de barbarie.

Puis Gégé réorganise le  coffre pour les produits que nous rapportons, espérons que nous ne serons pas en surcharge pour passer la douane ? T'inquiète pas ma Gigi, me dit Gégé, on a délesté puisque nous avons  fini notre réserve de saucisson et de pinard ! 

Nuit camping municipal de Tiznit.

Mardi 12 Février 2013-

Programme de ce matin :

Récupérer notre ancienne télé que Moustafa répare.

Récupérer nos rideaux chez Mohamed le tapissier.

Tout cela nous a été promis pour 10H.  Ensuite nous reprenons la route.

9H3O nous allons sur le parking devant l’atelier, 7 CC sont déjà en attente, et pas de Moustapha, il est en dépannage, il doit revenir dans la matinée,  à quelle Heure on ne sait pas. Inch'allah  !

Le marché de poissons est juste là, nous achetons 2 belles daurades royales et des filets de sardines pour 31 dh (3euros)

Soyons patients… les camping-caristes adoptent volontiers la philosophie marocaine Inch'allah ! Les hommes bavardent sur la place, les femmes font les boutiques.

Moustafa arrive, nous récupérons notre télé réparée (15€).

Maintenant, c’est un peu anxieuse que je vais chez le tapissier. Hier, il était à la recherche de tissus. Pourvu qu’il ne me les fasse pas en rouge ou en jaune, alors que tous les sièges sont bleus, pour eux c’est un détail sans importance .

Voilà encore une facette du Maroc.

Nous arrivons chez Mohamed, le travail est en cours, je suis soulagée le tissus est bien bleu.

                           

C’est animé dans l’atelier de couture, les clients papotent, boivent le thé et mangent les petits gâteaux, en attendant.

12H30 nous partons en direction d’Agadir, nous faisons un arrêt nature pour le repas, enfin je respire…

Nous nous attardons un peu trop dans les magasins d’Agadir, nous arrivons de nuit au camping d’Aourir à 20 kms.

Mercredi 13 février 2O13

Avant une grande étape pour rejoindre le Nord du Maroc, nous passons une journée paisible dans ce récent camping, situé à la campagne 100% nature.

       

Nous ne bougeons pas, nous sommes prêts à sauter sur le téléphone, nous annonçant la naissance de Morgan.

16H57 heure marocaine, la nouvelle arrive :

 Bienvenue à notre petit Morgan né le 13 février de l’année 2013 qui est le 13ème de notre tablée familiale.

Papy et Mamy sont ravis.

Jeudi 14 février 2013- St Valentin –

C’'est la première fois que nous sommes pressés de sortir du Maroc. Nous empruntons l’autoroute pour une étape d'environ 5OOKms :

Agadir – Marrakech – Casablanca – Mohamédia –

Nous nous installons au camping de l’océan bleu pour un repos d’une nuit.

Malgré une connexion faible nous recevons les photos de notre petit Morgan.

Vendredi 15 février 2013 (pas de connexion)

Nous partons pour une étape 360 kms  toujours sur autoroute,     Mohamedia -Rabat – Tetouan.

Pour info : sur station d’autoroute nous prenons 2 expressos et 2 croissants pour 2 euros.

Nous arrivons à la frontière et malgré les renforts de sécurité, tout va très vite.

Nous nous dirigeons à l’embarquement, là aussi peu d’attente le bateau est là.

Nous faisons une bonne traversée de nuit, nous sommes à Algésiras en Espagne à 21H. Comme d’habitude, nous allons nous stationner pour la nuit, près des autres CC (les partants et les rentrants) ;

Nuit parking de Lidl.

Samedi 16 Février 2013-

Pour info une petite baguette de pain en Espagne 1 euros contre 10 cts au Maroc.

Journée difficile en perspective : 1400 Kms pour Andernos.  

Nous entamons cette remontée espagnol dans le brouillard.

Midi nous quittons l’autoroute pour un petit coin  de campagne ,à Ollala del Cala.

Nous reprenons l’autovia un peu trop calme et monotone, les kms n’en finissent pas, si seulement on pouvait mettre le pilote automatique.

La tombée de la nuit arrive, nous cherchons une planque, nous choisissons le village de Bânos Montemayor. Nous trouvons un office de tourisme fermé, mais son parking indique "réservé aux touristes", voilà qui est super bien pour nous.

       

Village de cure thermal, avec nombreux hôtels, spécialité du jambon et artisanat de vannerie que nous visitons.

               

Pour Morgan :

 

Dimanche 17 février 2013,  (pas de connexion)

Nous étions bien tranquille, nuit ponctuée par les "ding ding dong" (toutes les heures) de la cossue église. C’est un village à revisiter, je pense qu’il y a des randonnées à faire autours du lac. L’office ouvre à 10 H, nous n’attendons pas, nous partons…

Nous reprenons l’autovia de la routa de Plata, il nous reste 8OOKms.

Midi arrêt près de Burgos, la région la plus froide d’Espagne,

Les pyrènes enneigées :

 

C’est une journée difficile de roulage qui s’achève à 19H, Gégé pose Papycar au parking des Ventas,  à "la montagne qui saoule" (comme dit notre ami Jo).

Mais j’en ai une autre !  un Marocain nous a dit : tu habites à la "mer de vin".

Et, à l’instant ou j’ écrit : eh bien, la télé clandestine Marocaine refuse de fonctionner,  je crois que Gégé va s’énerver…..et la renvoyer au bled.

Juste avant  que les bips stridents me rendent sourde, enfin ça fonctionne !

Il y a de la concurrence avec les satellites français, espagnols et marocains, me dit Gégé…

Nuit à Ibardin.

Lundi 18 février 2O13

Visite des Ventas où Papycar rempli ses coffres puis descend de la montagne. Il nous reste 225 Kms à faire.

Midi, arrêt sur une aire dans les Landes. 14H arrivée Andernos.

6378 kms

 


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Maroc 2012 – 2013

 

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