Maroc 2012 – 2013
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Mercredi 19 décembre 2012
C’est avec enthousiasme que nous migrons pour la cinquième année au Maroc. C’est un pays à notre porte qui nous offre dépaysement et émerveillement, comme beaucoup de camping-caristes, nous avons succombé. Papycar le successeur du Vadrouilleur va nous mener dans cette nouvelle aventure. 12H, en route Papycar …, notre snooper nous concocte un nouveau circuit qui nous ravit. De villages en villages inconnus nous progressons dans les Landes et le pays basque. Nous arrivons au Col d’Ibardin, c’est notre première étape de nuit. Nous sommes seuls sur le grand parking, (parking mis a disposition par les Venta et réservé aux camping caristes qui viennent faire leur réserve). Plus tard un 33 nous colle.
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Jeudi 20 décembre 2012
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Jamais très matinaux, les Gigi-Gégé décollent à 10H. Notre entrée en Espagne se fait par le village de Behobia. Papycar entame une dure journée, quoique un peu exigeant à la pompe, il nous conduit 700 kms plus loin sans encombre. Repos bien mérité à Canaveral (c’est un bon coin indiqué par un CC de rencontre), près d’une salle de sport et d’un petit square promenade. Possibilité de faire le plein d’eau. La guardia civile fait la ronde, nous sommes tranquilles.
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Vendredi 21 décembre 2012
Nous partons pour une
nouvelle journée de roulage. Midi nous trouvons un joli village pour
nous détendre. C’est El
Ronquillo.
Les aléas du voyage commencent, Gégé pas inquiet, il a l’habitude….. frigo en grève ! Nous avons perdu notre panneau réfléchissant arrière, Les feux de gabarit côté droit n'éclairent plus, (Bricolage pour les jours a venir) Nous poursuivons notre trajet. Les villages blancs nous rappellent que nous sommes bien en Andalousie.
A part un peu d’encombrement sur la "circonvolution" (pareil même que la rocade à Bordeaux) à Séville, Papycar fait une bonne moyenne. un instant, il n'en croit pas ses phares......Ouahh!! On est revenu sur le pont d'Aquitaine!!
Vers 18H, nous arrivons à Palmones. Le parking de Lidl est déjà occupé par les CC en attente . Nous achetons notre billet de traversée ( chez Juan Gutierrez) que nous recevons inévitablement avec le petit gâteau et la bouteille de cidre.
Papycar tout excité pour sa première traversée se gare près de ses confrères. Nuit ici. |
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Samedi 22 décembre 2012
8H Papycar est prêt, le moteur ronronne, en route pour le port.
Cette année nous changeons de compagnie maritime, (c’est la Cie Baléaria) un vieux bateau est à quai, j’espère très fortement que ne sera pas celui-là.
Pas de chance c’est bien dans celui là que Papycar s’engouffre.
J’ai bien eu tort de m’inquiéter, la traversée est très bonne, une mer d’huile avec les dauphins en escorte.
Nous arrivons sur le sol Africain, nous devons nous armer de patience, (3H d’attente) la douane est très encombrée et le désordre toujours à l’ordre du jour. Ah ces marocains !
On aurait dû s’en douter, ils rentrent tous au bled pour les fêtes.
Pendant que Gégé fait les formalités au guichet, moi je suis au volant, mais pas très à l’aise. Je dois faire suivre Papycar dans la file, zigzagant au milieu des voitures surchargées, un coup à droite, un coup à gauche, (attention surtout ne pas accrocher ! Pour cela, ne pas tenir compte de l’employé de douane qui vous dis GO…GO…. Ne se fier qu’à soi. !......
Comme tout le monde fait la même chose, quel foutoir !
Ouf ! on est enfin passé. Nous votons à l’unanimité (Gégé, moi et le Papycar) un arrêt casse-croûte pour décompresser de toute cette tension.
Puis nous fonçons au Marjane de Tétouan pour acheter la clé internet qui nous permet de ne pas être tout à fait isolés du monde.
Juste avant la nuit, nous nous installons au camping à la ville de Martil.
Dimanche 23 décembre 2012
4H30 appel de la prière, il faut se réhabituer à ce rituel .
Nous ne bougeons pas aujourd’hui, bricolage, et agréable moment avec nos voisins. Ce sont des jeunes brésiliens qui font un tour du monde à vélo. Quel courage !
Leur blog : http://2bikesandtheworld.blogspot.pt/search/label/Morocco
Pas génial le temps , couvert toute la journée, 16°,
La télé ennuie Gégé, elle fait ploc ploc …. Pendant toute la durée du match, va-t-elle nous lâcher ?
Lundi 24 décembre 2012
Ce matin, 16° un épais brouillard nous fait fuir.
Nous roulons en direction de la côte atlantique. Puis le soleil arrive et nous chauffe jusqu’à 28°.
Traversée de la ville de Kénitra, je stresse, ça n’a pas changé, aucune amélioration pour le code de la route. Quelques achats au souk. Nous découvrons d’énormes galettes très épaisses que nous croyons être une pâtisserie. Ce sont des spaghettis cuits, la vendeuse les vend au poids, elle plonge la main au milieu de la galette pour en ressortir une poignée, ils sont tout chaud, prêt à consommer sur place.
Nous arrivons à Mehdiya. En bord de mer, à la plage de l'union, le gardien du parking nous donne une place de choix. Sur une plate forme, vue imprenable, à l’écart des 3 autres CC babas cools, pour notre tranquillité. Tarif 30 dh (3 euros).
D’après Gégé :
Nuit bruyante, les vagues sont fortes et un gros orage éclate, des éclairs illuminent la plage, la pluie redouble, je sors pour inspecter les lieux, rassuré tout va bien, l’eau s’écoule nous ne seront pas inondé.
Alors que sous l’effet d’une dégustation du foie gras plus que médiocre, et un petit Cérons peut être un peu trop dosé, la gigi ronronne bien.
Mardi 25 Décembre 2012
Nous partons …( petite étape…)
traversée hasardeuse de Rabat.
Midi, arrêt en bordure de plage pour un repas avec belle vue, c’est à Mohammédia. Nous n’avons pas fait attention, c’est un parking gardé….allez Gégé sort tes dirhams!
De plus en plus, la côte est construite ou est en construction, des immeubles poussent comme des champignons, de nombreuses réalisations souvent n’aboutissent pas et restent à l’abandon. C’est désolant….
En soirée nous allons nous installer au camping l’océan bleu de Mohammédia.
Mercredi 26 Décembre 2012
C’est une journée peu intéressante mais nécessaire.
Etape sur une route de tôle ondulée, avec paysages médiocres et traversées de villages sans intérêt.
Pas étonnant qu'aucun circuit des guides ne passe par là, mais pour nous c’est le plus rapide pour rejoindre la belle Marrakech. Dans ces conditions nous trouvons la route très très longue…. Nous avons hâte d’en finir ! Une journée pour faire 250kms, ça vous parle ? Le Maroc est un pays qui se mérite, malgré toutes ses difficultés , on y revient…..c’est de la magie ! je dirais même de l’ensorcellement….
La première année on ne comprend pas tellement, "mais pourquoi reviennent-ils pendant tant d’années" ?. Vous rentrez chez vous, persuadés que vous ne tomberez pas dans le piège. Les mois passent, et très vite une petite voix vous titille les oreilles, « allez revient… ! »
Fatigué, Gégé pose Papycar au camping relais de Marrakech. Repos bien mérité, nous aviserons plus tard pour le programme de demain.
Pèle mêle Cliquer sur les photos pour les agrandir
Jeudi 27 décembre 2012
Nous sommes bien, nous avons de l’espace, le terrain est peu chargé. Ce camping, tenu par un français est bien entretenu, c’est un plaisir… les campings de ce genre sont peu nombreux au Maroc. Mais un peu loin de tout, 10 kms de Marrakech.
Nous passons une journée tranquille. Gégé essaie désespérément de mettre en route la télé, rien à faire…
Puis il s’attelle aux feux de position, tout fonctionne, mais 2 ampoules à changer. Ensuite, l'éclairage de plaque, là aussi « échec », ils sont tellement couverts de rouille qu’il est prudent de ne pas y toucher, sous peine de les retrouver en milles morceaux.
Nuit même camping.
Vendredi 28 décembre 2012
A noter que le frigo ne fonctionne toujours pas sur le gaz.
Il fallait bien s’attendre à tous ces petits désagréments, ce véhicule de 11 ans n’a certainement pas été bichonné comme le Vadrouilleur.
Encore une journée calme. Après tout, nous sommes en vacances, alors Inch'allah !
Nuit même camping
Samedi 29 décembre 2012
Ce matin, 8° au réveil, si si ! (nous sommes au pied de l’Atlas)
Nous décidons de bouger un peu notre carcasse. Nous partons à pied pour faire un bon dans le temps. Ce village que nous rejoignons est tout droit sorti du moyen âge, il est resté complètement vierge, non pollué par les touristes, mais pour combien de temps ?....
Quelle différence avec les lieux touristiques, pas de quémandeurs, et de pot de colle, juste un petit mot de bienvenue au passage, c’est pour cela que par respect je ne ferai pas de photos, pourtant….
Au retour, nous nous égarons un peu, c’est très facile de se perdre ; de nombreuses pistes et peu de point de repère. Un Monsieur âgé en burnous n’hésite pas à se dévier de sa route pour nous mettre sur le chemin du camping.
En soirée …
17H30 pile ! (bien étonnant) le taxi est là, nous le partageons avec 3 Allemands sympas.
Nous nous dirigeons en direction de Marrakech, il fait déjà nuit et notre chauffeur se faufile de file en file, tutute et conduit comme les Marocains le font très bien à leur manière. Allah est là.
C’est incontournable, nous devons faire une petite visite sur la place Jemaa El Fna :
Cette immense place accueille saltimbanques, compteurs, musiciens, acrobates, charmeurs de serpents, diseuses de bonne aventure. Les stands de mangeaille sont nombreux, les barbecues fument, ça sent bon la merguez…
C’est difficile de se frayer un chemin, nous préférons prendre de la hauteur pour observer ce spectacle. Nous nous installons à la terrasse panoramique de l’un des resto qui domine la place.
Dimanche 30 décembre 2012
Aujourd’hui, nous partons avec Papycar. Comme nous aimons bien le faire, nous allons explorer les environs de Marrakech, dans un rayon de 40 kms.
A cette heure matinale, la circulation de Marrakech est calme, nous sortons de la ville facilement.
Le village de Tameslouht (d’après internet : village pittoresque) aurait dû être notre première visite. Nous suivons le tomtom qui nous conduit pendant plusieurs kms sur une route bordée d’un canal et qui aboutit nul part.
Allez, demi-tour le Gégé . Tant pis.
Allons nous perdre ailleurs…
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Au fur et a mesure que nous avançons les paysages changent, l’Atlas nous apparait en fond enneigé,
et nous nous rapprochons du Lac Lalla Takerkouste, où nous passons la journée du dimanche comme la plupart des Habitants de Marrakech.
Des auberges bordent le lac et proposent un bivouac sous tente.
Vous pouvez également faire des circuits en quad, et du jet skis sur le lac.
Midi nous profitons de la belle vue ensoleillée pour faire le repas.
A cause de la sècheresse le lac a bien perdu de son étendue, c’est ce petit oued
qui alimente le barrage.
On avait bien dit, que l'on ne ferait pas de piste avec Papycar, mais nous ne résistons pas à aller dénicher les beaux sites.
En chemin, perdu au milieu de nulle part, on trouve de beaux bâtiments de ce genre, souvent se sont des hôtels.
Les moyens de transport les plus répandus au Maroc, ce sont la "mob" et le "baudet", çà passe partout et on charge à volonté.
Retour au même camping . Bonne nouvelle : on ne sait pas par quel miracle, la télé fonctionne, mais rien d'intéressant, alors on l'arrête.
Récapitulatif de notre trajet depuis
notre entrée au Maroc . (cliquer sur la carte pour l'ouvrir et de nouveau pour
l'agrandir - tracé noir)
Lundi 31 décembre 2012
Il y a des jours où il fait bon ne rien faire, le soleil nous invite au farniente, et puis c’est un jour historique, le dernier jour de l’année, alors savourons et égrenons doucement le temps et préparons nous au passage de la nouvelle année. Inch'allah !
Petit tour de camping pour repérer les nouveaux arrivants, des "tour du mondiste" sont là, je passe un bon moment à lire leur blog.
Un convoi humanitaire s’installe, d’un seul coup le camping est plein. Nous réveillonnons au restaurant du camping où un menu spécial nous attend.
Bonne ambiance musicale. Je n’ai pas aimé la soupe du Ramadan (harira), le tajine était bon.
Mardi 1er Janvier 2013
Le camping est très calme, il y en a qui récupèrent…
Papycar sort de son emplacement pour une nouvelle destination. Gégé programme les cascades d’Ouzoud, Le GPS nous donne un circuit que nous n’avons pas encore parcouru.
Après une
route difficile pour Papycar, nous arrivons sur le site du Pont Naturel, c’est
magnifique !
Nous reprenons la route ou plutôt la piste au travers de sublimes paysages pour arriver dans un village où nous sommes accueillis par des enfants.
2 d’entre eux nous guident pour nous montrer les empruntes de Dinosaures annoncées sur le panneau. Un 3 °garde le CC. La visite est terminée Gégé sort quelques dhs qu’ils devront se partager, ils refusent l’argent , ils voudraient un ballon….. où un sac pour l’école…
Nous reprenons la route, il est 15 H et nous n’avons pas mangé. Arrêt rapide pour un petit sandwich au pâté au piment d’Espelette, (bien meilleur que notre foie gras de Noël).
Et en
route, nous nous sommes trop attardés, la nuit sera vite là.
Nuit au camping ZEBRA à OUZOUD.
Mercredi 2 janvier 2013
Nous
partons à pied au site des Cascades,
ce
qui nous occupera la journée complète.
Nous trouvons du changement. Ce site qui était auparavant très naturel et un peu difficile d’accès a été aménagé pour faciliter la progression des touristes.
Les singes magots sont toujours là.
Tout autour de ces cascades, des petits restaurants sont tout fumant ! ça sent bon le vrai tajine. On se régale chez |
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Pour le folklore, des barges décorées font la navette pour passer les touristes d’une rive à l’autre.
Nuit même camping Zebra tenu par des Hollandais et aménagé avec beaucoup de gout est dans le respect de la nature.
Chaque emplacement de CC possède un salon sous tonnelle.
Jeudi 3 janvier 2O13 – 4° à 7H3O – 33° à 14H –
Nous partons, à la sortie du village un GPS local nous arrête, nous l’embarquons.
Pendant 25 Kms, il raconte la vie de son pays, c’est très intéressant, nous continuons à apprendre le Maroc. Il me fait un cours d’écriture.
Puis le GPS (le vrai) se réveille, alors notre passager très surpris dit à Gégé :
- Il parle avec toi !
-
c’est la radio ?
- il parle quant il
veut …
Délesté de
notre homme à capuche, nous continuons notre route en direction de Marrakech ,
les paysages défilent, toujours plus beaux.
Les Amandiers fleurissent, c’est la saison de la cueillette des olives.
Traversée de ville :
Mais ça peut être aussi comme cela :
Et ça je n’oserais pas le faire sur mon vélo :
Marrakech est un carrefour où convergent toutes les destinations du pays nous sommes donc obligés de repasser par là. Nous en profitons pour faire le plein de dirhams à la banque et quelques courses au Marjane.
Il est tard, nous décidons de passer la nuit à Marrakech, nous allons essayer le luxueux camping appelé MANZYL la tortue. Sur le guide est indiqué que le patron est français, il fait des dépannages et loue des CC. Gégé espère résoudre les caprices de notre frigo, et bien non ! plus d’atelier de dépannage et les 2 CC de location sont en vente. Monsieur le Français (André LECHAT) nous dit avoir trop de travail…et il doit partir en France.
Notre voisin d’hier :
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Notre voisin de ce soir :
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Nuit à MANZYL LA TORTUE. (camping cher mais mérité).
Vendredi 4 janvier 2O13 9° à 7H30
Ce matin, nous faisons un petit retour en France. Toc toc à la porte… le patron français en personne fait le tour des CC pour offrir des croissants chauds. Ouah ! la classe… Mais ce n’est pas ce genre d’établissement que nous préférons, nous aimons l’authenticité du Maroc. Nous recherchons les petits campings tenus par des familles "pays" où les tajines sentent bons. Quitte à faire une impasse sur le confort, si on vient ici, c’est pour vivre le Maroc, ce n’est pas pour nous parquer dans le luxe.
Nous partons… Papycar doit avaler une étape de 200 kms dans l’Atlas.
Nous faisons un bref arrêt repas à Taddart (1350m) , il fait beau 21°. Les enfants "Bjour Bonbons" ne nous lâchent pas. Mais la Gigi ne se laisse pas séduire. « WALOU » Ce n’est pas leur rendre service de donner à tout va….car après ils ne vont plus a l’école, ils préfèrent mendier aux touristes. Une petite pièce pour un service rendu, sinon WALOU pour celui qui réclame.
Nous passons le col du Tizi-n-Tichka (2260m) sans soucis, par chance il n’y a pas de neige.
Le long de la route les vendeurs de Géodes (des fausses aux couleurs vives et quelquefois des vraies) n’hésitent pas à se mettre en danger en nous barrant la route pour nous faire stopper.
Nous sommes toujours émerveillés par la beauté des panoramas, pourtant, ce
circuit nous le connaissons déjà.
Nous arrivons sur un site classé au patrimoine mondial que nous revisiterons demain.
Nuit camping ZEITOUNE.
Samedi 5 janvier 2O13.
Ce
matin, nous nous obligeons à rester dans "la maison qui roule", nous avons du
retard dans le courrier.
Et
puis, nous avons toujours la télé qui fait ploc ! ploc ! et fonctionne une fois
sur 2, le frigo qui s’allume enfin si vous êtes patient pour tenir le bouton
enfoncé pendant au moins un quart d’heure, une autre technique : trouver un truc
pour le bloquer enclenché, une petite cuiller à café par exemple.
C’est pourquoi, il passe une bonne partie sur l’ordi pour faire de l’instruction
technique, c’est en parcourant le forum des camping caristes que souvent il
dépanne nos appareils. Ce forum est une vraie bible dédiée au CC bricoleur.
Midi, Hassine nous livre un tajine au CC. Nous nous régalons encore une fois.
L’après midi est très agréable, il y a peu de touristes et nous avons de longs
bavardages avec les locaux. Nous parcourons le site d’Aït Benhaddou.
Là
aussi, il y a du changement. Pour accéder nous devions passer à guet dans
l’oued,
maintenant
un pont a été construit.
C’était plus drôle avant. Et, comme nous explique un marocain, cela a supprimé
des emplois, les muletiers et les chameliers qui prenaient les touristes pour la
traversée n’existent plus.
Ce site est un ksar, c’est un empilement de constructions en pisé, que les habitants ont abandonné. Ça été aussi un comptoir sur la route commerciale de l’ancien Soudan à Marrakech. Maintenant, l’Unesco le réhabilite, et quelques familles l’habitent, de nombreuses boutiques se sont installées.
Nuit même camping Le Zeitoune . Nous ne sommes que 3 CC, c’est très calme.
Dimanche 6 janvier 2013
1°5
à 6H30 – 6° dans le CC
Nous constatons que Papycar est mieux isolé que le Vadrouilleur, où la température intérieure était égale à celle de l’extérieure.
Hier, Hassine nous a indiqué une visite à faire. Nous partons à pied confiants
car il nous a bien expliqué le chemin : au pont tu tournes à droite en nous
montrant du bras à gauche. Ah ! on les connait bien ces Marocains, ils ne
connaissent pas la droite de la gauche. De toute façon, tu suis l’oued.
J’ai une super forme ce matin, en route pour 10 Kms aller/retour.
Tellement absorbée par toute cette beauté que je ne me rend même pas compte de la distance.
Au premier village traversé nous avons un petit cours de maçonnerie par des ouvriers qui fabriquent des briques en terre, plus loin c’est un cuisinier qui nous dévoile ses recettes pour le tajine.
Nous rencontrons des enfants qui jouent au foot. Eux aussi nous réclament un
ballon, si vous voyez avec quoi ils jouent ! leur ballon est recousu au fil de
fer.
C’est toujours comme cela, le contact est très facile.
Nous arrivons à la Kasbah que nous allons visiter.
Habitée par une famille, tout est resté authentique, la visite des touristes permet de rénover ce patrimoine.
Puis nous rentrons dans la caverne d’Ali Baba, c’est impressionnant, que d’objets berbères anciens et authentiques.
C’est là que Gégé achète un chech (d’ailleurs, il doit bien être authentique lui aussi il sent bon la chèvre, je crois qu’il a déjà servi). Il a oublié son chapeau et le soleil brûlant casse la tête.
Au retour, nous passons par les jardins de culture croyant raccourcir, mais les canaux d’irrigation nous obligent à contourner, quelquefois nous sautons, mais d’autres fois c’est trop large pour mes petites pattes. Du coup je pense que nous avons fait plus de kms.
Nous arrivons au CC, il fait 25°. Pastis bien frais, Tajine et sieste nous réconfortent.
Nuit au même camping Zaitoune.
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Lundi 7 janvier 2O13.
Nous changeons de camp. Nous partons avec l’intention de faire une promenade au
bord du lac et y faire notre repas de midi.
La carte est peu précise et le GPS
ne connait pas. Nous trouvons enfin le chemin qui devrait nous y mener, mais
nous sommes stopper par un panneau « interdiction ».
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Nous nous rabattons sur un petit oasis |
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où Papycar se faufile incognito.
C’est calme, nous profitons de se havre de paix en observant à la jumelle les petites sentinelles qui vont et viennent d’un trou à l’autre.
Pour ce soir, nous nous installons au camping municipal de OUARZAZATE.
Mardi 8 janvier 2013.
Nous sommes toujours en montagne 1160 m d’altitude. 1,5° au réveil ce matin,21 ° a midi pour le repas.
Ce petit camping est calme, peu encombré, nous avons beaucoup d’espace.
Nous consacrons la matinée à de petites corvées, ménage, petit bricolage, lessive, cuisine, Gégé dépanne nos jeunes voisins qui ne peuvent pas démarrer.
Puis bla bla bla par ici, bla bla bla par là et voilà une matinée écoulée.
Grande marche pour l’après midi dans la ville de OUARZAZATE. Nous découvrons des quartiers neufs, c’est une grande ville maintenant avec un service de bus, il y a même une rue piétonne, une médiathèque,
un office du tourisme,
Que
de rapides changements !!...
Nuit même camping municipal de OUARZAZATE.
Mercredi 9 janvier 2O13
Nous partons pour quelques kms de marche à la recherche d’une laverie.
A la sortie du camping se trouve le four à pain collectif du quartier. Une dizaine de femmes sont là, elles m’invitent à la cuisson. Voilà une journée qui s’annonce bien… je connais déjà mais c’est toujours un plaisir de les voir faire.
Nous reprenons notre chemin… « Ils ont le look ces deux là ! » c’est surement ce qu’à pensé l’ado qui nous prend en photo avec son portable . Regardez bien!! vous allez peut être nous voir sur youtube.
Enfin nous trouvons la laverie, ouf ! nos sacs à dos sont allégés. Il est déjà midi une bonne pizza nous changera de menu.
Sur le retour, un faux guide nous interpelle, que fait-t-on ?, on y va, on y va pas, on connait bien leur pratique…
Allez Gégé allons volontairement dans le piège, on va encore bien se marrer.
A
notre grande surprise, nous ne soupçonnions pas, tout près du camping,
l’ancienne médina de Ouarzazate. Comme quoi c’est bien de faire plusieurs fois
les sites. Voilà une visite inattendue.
Nuit même camping municipal de Ouarzazate .
Jeudi 1O janvier 2O13
Nous partons à pied juste derrière le camping pour revoir le petit lac où une année nous avions rencontré des pêcheurs. Leurs poissons étaient bons. Nous constatons que le désert avance à grande vitesse, c’est encore un lac qui disparaitra sous peu.
Nous rentrons par un quartier de la ville où s’activent de nombreux artisans. Ici se sont des menuisiers et des ferronniers. Gégé est surpris de voir l’outillage des menuisiers, ils possèdent tous de grosses machines à bois, nous sommes en admiration devant leur travail.
Nous traînons encore toute une matinée allant de découverte en découverte.
Puis déjà midi, notre estomac sonne le glas, mais pas de poissons, vite au CC. Tiens, ça tombe bien ! Je découvre une boite de derrière le placard, on se retrouve en 5mn chrono devant une fondue savoyarde, c’est pas génial …
Après midi, nous repartons , je traîne un peu mes baskets,
hep ! le Gégé tu vas l’achever ta Gigi.
nous récupérons le linge, et comme je déclare forfait nous arrêtons un taxi.
Combien je te dois…. Tu donnes comme tu veux…….
Retour au camping, nous avons un nouveau voisin,
Notre espace se réduit, un groupe " Theillier voyage " est arrivé. Nous envisageons sérieusement la fuite pour demain.
Nuit même camping à OUARZAZATE.
Vendredi 11 janvier 2O13
Nous partons… nous descendons de la montagne pour un climat plus clément, nous quittons les terres arides du haut Atlas.
C’est encore un trajet
qui nous émerveille à chaque virage s'ouvrent à nous de vrais tableaux de
peintres.
Nous passons la ville du tapis, c’est Tazenakt, à cette heure matinale les
boutiques sont fermées et les rabatteurs ne sont pas encore en poste. Papycar
file, nous arrivons à Talliouine la ville du safran,
Papycar file encore, nous avons déjà visité. Nous arrivons dans l’Anti-Atlas. Les Arganiers font leur apparition. C’est là que Papycar fait la pause repas.
Nous arrivons à la plaine du Souss, ça change carrément, des vergers à perte de vue, des grandes propriétés agricoles où s’étalent les serres.
Nous décidons de refaire une visite de Taroudant. Nous nous garons vers d’autres CC le long du boulevard. Il n’y a pas de camping dans cette ville.
Samedi 12 janvier 2O13
Nous avons "souké"
toute la matinée. Taroudant est une ville célèbre pour ses grands
remparts et ses calèches. C’est une ville grouillante bruyante, que nous
quittons rapidement. Elle est surnommée la petite Marrakech.
Nous allons nous réfugier à la Palmeraie de Tioute à 25 kms .
Nous arrivons au village, « le téléphone arabe fonctionne bien » ; un guide à vélo nous accueille, et nous conduit sur un emplacement idéal pour le repas de midi, à la lisière de la Palmeraie.
Il nous recommande de ne rien distribuer aux enfants. Il nous explique que les habitants se battent pour qu’il n’y est pas de camping ni d’autre hôtel ici, la palmeraie doit rester vierge. Le rendez-vous est pris pour la visite commentée de la palmeraie.
15H précise Hassoun
est là. Nous lui montrons les photos que nous avions faites en 2OO7 avec un
autre guide. Nous repartons pour un après midi de marche et de commentaires,
c’est toujours un plaisir de les écouter.
Avec leur autorisation, nous bivouaquons ici, nous sommes seuls, quel calme !
Dimanche 13 janvier 2013
Les oiseaux nous réveillent. Déjà 1O° à 7H c’est nettement plus agréable. Vite, je prépare le tajine de légumes, afin de profiter d’une dernière promenade dans la Palmeraie. Nous avons eu un accueil chaleureux dans ce village, c’est très difficile de partir…
Petite étape d’une trentaine de kms pour nous installer au Jardin de la Koudya à Lakhnafif , c’est un domaine agricole que nous avions apprécié.
Lundi 14 janvier 2O13 - 9° à 7h – 25° l’après midi –
Nous avons bien dormi, c’est un endroit calme. Nous allons comme lors de notre dernier passage faire nos courses aux petites boutiques d’en face. Et nous retrouvons la" petite Birre" (un nom que nous lui avons donné, voir le récit 2011), il nous reconnait, les accolades n’en finissent pas, c’est émouvant.
Nous sommes tellement bien dans l’orangeraie, que nous ne bougeons pas. La lecture, le soleil et les odeurs nous absorbent tout l’aprem.
Nuit au Jardin de la Koudya.
Mardi 15 janvier 2O13 – 1O° - 26° -
Quelle nuit !
- Dis-moi! tu l’as caché où ton « aquik ! » pour avoir de telles hallucinations.
- D’habitude, c’est moi qui joue à Jeanne d’Arc, cette nuit Gégé entend marcher sur le toit de notre roulotte, il sort, rien …..pas âme qui vive.
Matinée sportive pour nous rendre au souk à la ville voisine. Comme je l’ai trouvé longue… mais longue …cette route !
courage plus que 3 ! …
Impossible de passer par les champs, les domaines agricoles sont clos,
mon SONY n’a eu à se mettre sous le clic que les petites fleurs du fossé.
et les "bêleurs"
Le paysage médiocre ne nous encourage guère à avancer, c'est pourquoi de temps en temps je me retourne pour admirer çà
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Et à se mettre sous la dent les clémentines tombées du camion, dont les chauffeurs nous font des signes de "bonjour" et d'encouragements. Elles ont été les bienvenues. |
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A mi-chemin, à une intersection, un jeune attend, il nous salue et alors va commencer une longue conversation. Il parle très bien français, qu'il a appris en lisant de nombreuses œuvres littéraires françaises. Ces échanges sont spontanés, quelle différence avec l'Europe et çà fini inévitablement par une invitation à la maison.
Courage plus que 2 !... |
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Ouf !!! Arrivés à GUERDANE |
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Retour en taxi Mercedez d’un certain âge indéfinissable, qu’on se demande
comment il a pu passer le contrôle technique (Gégé à vu la vignette sur le pare
brise, il m’a dit c’est bon, il doit avoir au moins des freins)
Nuit même campement à La Koudya.
Mercredi 16 janvier 2013.
La matinée s’écoule en douceur au gré des petits travaux quotidiens. Et l’après midi guère plus bousculée par une promenade dans l’exploitation. (cliquer sur les photos pour les agrandir)
Au retour nous passons par l’accueil afin de saluer le patron Bourguignon qui se souvient bien de notre passage.
Nous sommes entourés de Hollandais qui font une escale de nuit. Notre voisin le plus proche est également Hollandais mais lui, ayant des soucis de santé, et sortant d’un séjour en hôpital, doit se résoudre à rester afin de récupérer.
Mais où sont-ils les français ?
Cette année, Gégé n’a plus besoin de jouer de la tapette (à mouches), quelle bonne idée d’avoir acheté des guirlandes attrapes mouches…
C’est lui le vagabond du clair de Lune :
Nuit même campement à la Koudya.
Jeudi 17 janvier2O13 - 5,5° - 25
Nous partons à l’assaut de la colline, là nous devrions avoir un beau panorama.
Ce n’est pas vraiment ce que l’ on espérait, à cette heure du matin, le choc thermique du soleil déjà brûlant sur la terre très refroidie de cette nuit donne des vapeurs gênantes pour les clichés. (on va dire : c’est du flou artistique)
Nous
rentrons par le petit village de Laknaffif. Nous prenons le pain au
passage où Brahim (la petite birrre…) tente encore une fois de nous retenir pour
le thé, nous usons de nos stratagèmes et y échappons encore cette fois.
C’est toujours pareil pour la télé, elle fait ploc ! ploc ! , c’est très agaçant pour les matchs et pour l’amour est dans le pré….
Nuit à la KOUDYA.
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