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Retour à nos vadrouilles

 Maroc 2O11     

 

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Vendredi 25 février 2O11

Départ 1OH 3O, à midi repas sur l’aire de Magescq dans les Landes.

 

 

  

Nous passons la frontière Espagnole à Irun vers 15H 3O où un barrage de policiers armés est en place et effectuent des contrôles. Nous avançons bien,  la circulation est fluide, le soleil chauffe,  quelques kms plus loin encore un barrage, que se passe t’il ?  Cela ne nous inquiète pas plus que ça, c’est fréquent au pays basque.

Nous connaissons bien cet itinéraire maintenant, ça circule bien, mais il faut quand même être vigilant à cause des poids lourds qui appuient un peu trop sur le champignon et nous doublent sans hésitation.

Pour la première fois nous attaquons la région de Burgos  sous une température clémente, d’habitude nous nous pelons avec des degrés en dessous de zéro et quelquefois même de la neige.

19h, nous cherchons la planque de nuit, nous suivons les instructions du GPS qui nous conduit sur une aire qui à disparue lors de la restructuration du réseau routier. La deuxième planque qu’il nous indique est parfaite pour une halte de midi, mais trop isolée pour la nuit. Finalement nous revenons sur quelques kms en arrière pour atterrir sur notre planque favorite « au Motel Picon Del Conde » à Monasterio de Rodilla. C’est un lieu atypique que tous les CC connaissent bien. Là se croisent ceux qui reviennent du Maroc et ceux qui comme nous y vont. Cet établissement fait hôtel, resto et camping. Le propriétaire a un gout particulier pour la déco, genre rococo.

Lorsque l’on rentre à la Bodéga on se croit dans une grotte, ce qui donne une atmosphère étrange, c’est très sombre et ça sent le renfermé, ce n’est pas très agréable, pourtant des CC nous font l’éloge de la sangria et du serrano . Nous n’avons pas gouté….

Un CC vendéen vient à nous pour nous dire qu’il rentre du Maroc et que à Algésira, au port d’embarquement, on ne délivre plus de billet pour la traversée. zut alors !!!

 Nuit à Monasterio de Rodilla.

 Samedi 26 février 2O11,  nuit bruyante à cause de la circulation,

Ce matin le CC de Vendée nous guette pour nous en remettre une louche, et bla bla bla et bla bla bla …

    -      Moi je n’ai rien vu, mais j’ai rencontré des CC qui m’ont dit :

                   «   Dans le souk à Marrakech, c’était un vrai carnage, ils ont tout cassé et ont s’est fait taper dessus. »

                   «  A l’aire de Larrache tout est détruit, les CC ont été rançonnés, un Italien a vu son CC brûlé. « 

Bon !   Ne nous laissons pas impressionner, on en a déjà tellement entendu par radio CC … continuons notre route et nous verrons.

En route le Gégé ; une belle journée nous attend, le soleil est encore avec nous, notre vadrouilleur ronronne et avale les kms, moi je m’amuse du paysage. De chaque coté de la route les pylônes sont surmontés d’un nid avec une fausse cigogne, il parait que c’est pour attirer les vraies, et elles connaissent bien le code puisqu’elles s’installent. Du coup ce n’est pas facile de les discerner : vraies ou fausses ? C’est un jeu. Plus tard, sous un soleil radieux, nous abordons en fond,  le panorama de la Sierra enneigée, c’est beau ! La circulation est tranquille, nous roulons peinard sur l’autovia de la « ruta de la Plata ».

 

A l’entrée de la ville de Caceres grâce au bon réflexe de Gégé, nous évitons l’accident, un automobiliste grille le feu, l’accrochage aurait été inévitable si Gégé n’avait pas réagit rapidement en accélérant, notre vadrouilleur a eu chaud au postérieur et nous avons eu très peur.

18H3O, nous arrivons à l’aire de CC de Cacéres. Ils sont tous là les envahisseurs, nous avons du mal à nous poser. L’aire est complète, ça déborde de partout. Ici nous avons un autre son de cloche : un CC qui revient nous affirme qu’il n’y a rien d’alarmant et que la traversée est bien autorisée. Nous sommes un peu rassurés. Nous partons faire une petite marche dans cette jolie ville.

           

 

 

 

Nuit à Caceres aire de CC

Samedi 27 février 2O11

Nous avons bien dormi, il fait 13° un peu frisquette, hier soir à 21H nous avions encore 19°.

Nous décollons vers 9H3O, notre vadrouilleur est prêt pour une étape de 48O kms. Nous effectuons ce parcours cool cool, 1OO kms heure (sinon, si nous voulons aller plus vite, il faut faire suivre la citerne), il y a peu de trafic, nous avons l’autovia pour nous, nous avons chaud dans la cabine 28°, nous sommes en Andalousie. C’est quant même bien le Sud !

Nous arrivons vers 16H45 à Palmones c’est là que nous prenons les billets pour la traversée. Devant l’agence de voyage Gutierrez, les CC sont tous garés en file et ils sont tous là pour le même motif, rejoindre le Maroc au plus vite, aucun ne se soucie des évènements.

Alors RADIO CC !!!  Nous ressortons du bureau, les billets en mains et comme à chaque fois un petit cadeau du patron, (un gâteau et une bouteille de cidre).

Nuit à Palmones.

 Lundi 28 février 2O11 –     12° ce matin dans CC, journée ensoleillée mais ventée.

Nous avons très très mal dormi, nous avons entendu des ronronnements de moteurs toute la nuit.(peut-être des groupes électrogènes, nous sommes en zone artisanale) Devant chez Gutierrez, ce matin  nous restons les seuls, ils sont tous partis pour l’embarquement de la 1ére heure. Mais très vite d’autres arrivent pour prendre les billets, cette agence doit faire un bon chiffre d’affaire…

Sous les conseils de Juan Gutierrez, nous allons nous installer sur les parkings des grands magasins pour espérer une prochaine nuit plus calme. Là nous retrouvons d’autres CC qui comme nous se sont fait avoir en pensant faire les dernières courses européennes. Tout est fermé, c’est la fête nationale de l’Andalousie.

Nous partons à la recherche de pain, nous rencontrons des CC de Mios qui nous renseignent un peu plus sur les scoop de RADIO CC. Ce couple est en Andalousie depuis une semaine, on ne leur a pas délivré de billet à cause des évènements ; donc c’est bien vrai, la traversée aurait été momentanément fermée. Apparemment tout est rentré dans l’ordre.

Nous rencontrons également 2 jeunes dans une vieille 4L, ils rentrent d’un rallye dans le désert. Tout c’est bien passé pour eux, la vieille voiture à bien roulé.

L’après midi nous flânons dans Palmonès, à part la plage, rien d’autre à voir. Mais elle est célèbre car juste en face se dresse le majestueux Rocher de Gibraltar.  

        

Au retour de notre promenade nous découvrons une grande usine , c’est une fabrique d’acier inox, Voilà certainement la cause de notre insomnie, un laminoir c’est bruyant !

Nuit à Palmones.

Mardi 1er Mars 2O11     9° ce matin nuit un peu plus calme

Dès 7H les lèves tôt font ronfler le moteur pour se diriger au port, c’est impressionnant! je n’ai encore jamais vu une telle concentration de CC, pour vous donner une idée, parking MCDO plein, parking Lidl plein, et bien d’autres parkings encore, je m’inquiète, ça va être chaud à la douane…. Et je me demande comment nous,  les envahisseurs, sommes perçus par les habitants de cette petite ville.

Nous faisons quelques courses de cochonnailles puis nous choisissons le créneau horaire de midi pour nous positionner dans la file d’attente pour l’embarquement,

Il y a peu de monde, nous ne sommes que 3CC. Nous avons bien fait d’attendre midi, je n’ose pas imaginer le foutoir qu’il y a dû y avoir ce matin.

Comme d’hab nous faisons notre repas dans le CC en patientant. A 1H nous partons, il y a un peu de houle, 35 mn plus tard nous sommes en Afrique. Nous débarquons à Ceuta (SEBTA) Aucun soucis à la douane tout va très vite.

Nous sommes très surpris de constater tant de changement, tout est beau sous le soleil, tout parait neuf, urbanisation en masse, belle route, piste cyclable, longue promenade aménagée en front de mer, rond point paysagé, et d’énormes efforts au niveau de la propreté. On se croirait presque dans notre méditerranée. C’est l’Afrique moderne ! Nous nous dirigeons à la ville de Tétouan, où il y a un Marjane (hypermarché). Gégé a une idée en tête, il veut se renseigner sur le modem INWI , mais le stand de téléphonie n’ouvre qu’à 16H30. Nous reviendrons plus tard. Nous allons nous installer au terrain de camping à la ville de MARTIL sur la côte nord-est de méditerranée. Nous pensons nous reposer quelques jours ici.  

 

Nuit camping de Martil.

Mercredi 2 Mars 2O11    13°ce matin - 27° à midi - 19° à 19H,  mais ça continue à chuter pour nous glacer pour la nuit, et j’ai bien du mal à supporter ces écarts de température,

 

                    

Martil, c’est une ville tout prêt du port d’arrivée qui nous permet de nous replonger en douceur dans l’ambiance si spéciale du Maroc.

Ce matin nous partons sur la longue promenade de front de mer, ses immeubles de villégiatures, ses restos, là c’est l’Europe ;puis nous nous enfonçons dans le centre ville pour retrouver l’authenticité, c’est là que l’on se régale, le souk ! Ses couleurs, ses odeurs, les rifaines sont en costumes traditionnelles avec leurs chapeaux à pompons ;  comme j’aurais aimé faire clic clac.  Ici c’est le début de la région du RIF, la population parle peu français, Ce qui pose un peu de difficultés pour nos emplettes. Un monsieur se propose de nous aider, il est Algérien, cuisinier en Espagne et nous raconte qu’il vient se ressourcer ici et se refaire une santé avec les bons légumes. Nous avons acheté d’excellentes fraises.

Cette après midi, nous faisons un petit détour par la plage de Cabo Negro, puis nous retournons au Marjane de Tétouan . Nous faisons l’acquisition de la boite magique qui va nous permettre de rester en contact avec le reste du monde depuis notre vadrouilleur. Au retour nous nous empressons de faire un essai. Cà marche!! c’est super !

Nuit même camping à Martil.

Jeudi 3 Mars 2O11

 

Bon pied et surtout bon œil, Gégé fonce sur l’ordi, Ah ! ça y est on prend les mêmes habitudes que chez nous, il nous manquait plus que ça pour être au top. Lecture du courrier, mise à jour du site de voyage, de la banque… etc. ..Gégé a installé son bureau sous l’auvent.

 

 

Après midi promenade dans la ville,  peu de point d’intérêts ici, c ‘est calme! un peu trop d’ailleurs on s’ennuierait vite.

 

Nuit même camping de Martil.

 

Voici la nouvelle du jour de RADIO CC : Certains se sont fait arrêter à la pesée à LA NEGRESSE et à ST JEAN DE LUZ,  et se sont récupérés une amende salée pour surcharge(vigilance pour le retour). Il faudra limiter notre réserve de "Luzerne".

 

Nuit même camping à Martil

Vendredi 4 Mars 2O11

 

Ensoleillé dès le matin mais très vite les nuages arrivent, la température à chuté - 1O° ce matin – 2O° l’après midi avec vent froid. Nous partons pour un petit souk de quartier où nous achetons des sardines à griller. Ce n’est pas une super idée car on se gèle pour cuisiner et manger dehors. Nous regagnons le CC pour finir le repas, le vent nous glace.

Tout l’après midi nous restons bien au chaud, d’ailleurs c’est de même pour tous nos voisins. Celui de droite a un chien et 2 chats et a passé sa journée d’hier à faire de la mécanique, problème de freins. Il est venu me présenter ses excuses,. Il pense que ça peut me déranger de voir son véhicule sur cale et lui les mains pleines de cambouis, Pff !!! Il ne sait pas que moi aussi j’ai un Gégé bricoleur et que j’ai l’habitude.

Nuit Même camping de MARTIL

 

    

 

Nuit même camping à Martil

Samedi 5 Mars 2O11     1O° ce matin à 7H couvert air vif – après midi 2O°

BON ANNIVERSAIRE MON FILS …

C’est décidé ce matin nous partons, après concertation c’est CHEFCHAOUEN qui a nos faveurs, c’est ma ville coup de cœur du Maroc. CHEFCHAOUEN en berbère veut dire « regardes les cornes ». Cette ville à 6OO m d’altitude s’adosse contre 2 montagnes en forme de cornes.

                

Elle est située dans la région du RIF qui s’étire de Tanger jusqu’a à la frontière Algérienne. Elle est peuplée de Berbères sédentarisés. Pour la majeure partie ils  ne quittent pas leurs costumes traditionnels. Ce lieu à longtemps souffert d’une mauvaise réputation à cause de la culture du Kif, qui est toujours un des principaux revenus. Il y a quelques années il était parait-il très risqué de circuler en CC. Mais tout à changé,  seulement des irréductibles font encore colporter la terreur (par ex : Radio CC).

Nous arrivons au camping AZILAN, nous sommes serrés comme des sardines, et un groupe de 21 Hollandais est attendu Ce camping est bien agréable car boisé et situé sur les hauteurs de la ville. Il est restreint en surface et il a peu d’espoir d’agrandissement, car à notre grande surprise de chaque côté des chantiers sont en cours, (une piscine municipale, un parcours sportif).

   

 Nous avons hâte de retrouver la médina et nous ne mettons pas longtemps à dévaler la colline pour flâner dans les ruelles bordées de maisons  bleues .C’est notre 3° voyage au Maroc et nous sommes toujours émerveillés.

 

En route, un jeune nous propose une boulette, nous plaisantons ensemble puis il passe son chemin.

 Le Monsieur en burnous sur la photo s’adresse à nous (j’ai craint des représailles, mais non !) il nous raconte sa région et notamment la culture du cannabis, il nous dit que les européens font leur provision ici. En effet, nous constatons une faune de marginaux en fourgon ou en gros camion aménagé, l’ère Hippie perdure !!

Nuit camping Chefchaouen.

Dimanche 6 mars 2O11  -  11° ce matin  soleil – après midi 25° -

Nous allons au souk, j’ai du succès avec mon chapeau de Tunisie, une Rifaine insiste pour faire échange avec le sien à pompons. Au cours d’une rencontre avec un monsieur très bavard, j’ai appris que je n’étais pas une « femme synthétique », comprenez ce que vous voulez. Moi j’ai cru comprendre que c’est parce que je faisais la cuisine et avait élevé mes enfants. Nous rentrons chargés comme des mules nous transpirons pour la remontée.

Nuit même camping Chefchaouen.

Lundi 7 mars 2O11

– nous avons eu de la pluie cette nuit – 13° ce matin – soleil – après midi 25 ° -

Le genou de Gégé proteste, il n’apprécie pas du tout les grimpettes, la douleur se réveille. Moi je suis partie avec une crise d’arthrose qui m’a gêné tout le voyage, nous allons bientôt devoir prendre notre carte d’adhésion chez les « TAMALOUS » Il faut que l’on se ménage, si on ne veut pas gâcher tout notre séjour.

Nous sommes toujours à Chefchaouen, notre marche d’aujourd’hui, nous conduit le long des remparts qui étaient de vraies ruines lors de notre dernier passage, ils sont reconstruits et une promenade en cours d’aménagement en fait le tour.

Nous passons par la source où les Lavandières s’activent.

                            

 et à nouveau nous nous perdons dans les dédalles des souks pour atterrir à la ville nouvelle, où nous mangeons un tajine de touristes (c'est-à-dire quelque chose qui ressemble mais ce n’est pas vraiment ça) .  Nous Sommes gentils avec nos articulations, nous remontons en taxi.

Tout près du camping il y a un musée tout beau tout neuf, lorsque nous passons, le gardien nous interpelle pour une visite, heureusement car nous ne l’avions même pas vu. C’est une exposition sur la faune et la flore du parc naturel de Talassemtane,  qui possède les seules sapinières du pays avec des espèces endémiques. Il y a un circuit qui ne peut se faire qu'en 4/4 avec un guide.

Nuit même camping à Chefchaouen.

Mardi 8 Mars 2O11

J’aime beaucoup cette ville, mais nous devons progresser au Sud pour plus de chaleur. C’est une journée de roulage peu intéressante que nous devons effectuer et il y en aura d’autres, le Maroc est un grand pays. Nous ne pouvons pas échapper aux grandes distances, en fait ce n’est pas la distance qui compte, mais le temps à cause de l’état des routes, et aussi de l’encombrement. Je ne vais pas vous refaire une description précise de la conduite au Maroc, je l’ai déjà fait lors des précédents voyages ( http://ghislaine.houde.free.fr ).

Donc nous voilà prêts, notre Vadrouilleur est ravitaillé et déjà  il trépigne. Gégé s’attelle à une conduite difficile dans les montagnes du RIF. Les panoramas valent le coup d’œil et quelques clics sont pris furtivement par le pare brise, car souvent aucune possibilité de s’arrêter. Nous passons le Col de Kétama à 15OO m, complètement dans les nuages, nous roulons sur des portions défoncées par les intempéries de l’hiver, et la neige est encore bien présente sur le sommet.

 

 Notre pauvre Vadrouilleur !   pitié pour lui,  et tous ces bruits :

 kling kling , encore une casserole mal callée,

 ploc ! une chaussure s’échappe,

 patatra : la corbeille de légumes s’effondre, les tomates, les clémentines ah là là ! et les œufs …

Gégé qui s’inquiète….. C’est quoi ? Ces bruits 

A chaque traversée de village nous sommes sollicités, un petit signe amical pour nous faire comprendre qu’ils ont de quoi nous ravitailler et même quelquefois ils tendent leurs petits sachets avec un grand sourire, nous leur adressons un petit bonjour de la main et continuons notre route sans soucis.

  

Il est 18H, nous arrivons en plein trafic dans la grande ville de Fès, bravo le Gégé ! on s’en sort encore bien cette fois-ci. Nous avons fait 26O kms en une journée.

Nous nous posons au camping international, et devinez ?  (Quelque chose de bien frais et qui requinque)  pour la suite nous verrons demain, Inch allah …

 

   

Nuit au camping international de Fès.

Mercredi 9 Mars 2O11 à 7H une multitude d’oiseaux gazouillent dans les eucalyptus, c’est un bon réveil.

Ce camping est spacieux, il y a peu de CC, nous sommes a l’aise, mais le prix est un peu cher. Nous ne visitons pas la ville de Fès car nous l’avons déjà fait 2 fois.(voir récit précédent).

C’est encore 2OO kms que nous devons parcourir aujourd’hui. Après un shopping au Marjane qui est sur notre route, si vous le voulez bien, embarquez avec nous. Il vous suffit de cliquer sur le diaporama et vous verrez défiler les kms.

Nous avons pris soin de classer les photos au fur et à mesure du trajet. Ce qui vous donnera un aperçu, de la diversité au Maroc et  des contrastes que ce soit au niveau du relief, du climat et  de l’architecture,

Les photos sont prises en roulant : soyez indulgent sur la qualité.

 

Halte de midi

Réconfort (pur produit marocain)

En communication avec la France

Visite d'un "chacal"

 

Le parcours a été plus facile qu’hier, mais encombré par de gros camions chargés de bois de cèdre.

Nous abordons la ville de Midelt en pleine sortie d’école. J’ai très peur, car il y a des gosses partout, souvent ils courent après le CC, s’accrochent à l’arrière et traversent devant.

Nuit au camping de Midelt.

Jeudi 1O Mars 2O11 – 16° ce matin – temps couvert toute la journée 2O° et même quelques averses –

Midelt, c’est une ville tout en longueur, située à 14OOm d’altitude entre moyen et haut Atlas, au pied du djebel Agachi 37OOm.

 Les CC qui filent au Sud font une étape dans son petit camping bien sympa.

Un couvent créé par une femme de militaire, puis dirigé par des sœurs franciscaines et maintenant repris par Nicole (a travaillé à la Colas de Dijon) qui anime des ateliers de tissage et de broderie dans le but d’aider les femmes berbères.

 

Hier soir le roi Mohamed VI faisait un discours à la télé, nous avions l’intention d’écouter, mais nous n’avons pas pu réceptionner la chaine 2M Maroc. Gégé l’a lu sur internet, c’est intéressant, et on s’aperçoit que les problèmes sont les mêmes que chez nous. Nous avons l’habitude également d’écouter la radio locale en roulant, comme cela nous sommes au courant.

Comme à chaque étape, nous avons parcouru la ville, visité la kasbah Myriem avec son atelier où l’on a laissé quelques dirhams, puis retour dans notre kasbah à nous.

Nuit même camping à Midelt.

Vendredi 11 Mars 2O11 – 12° à 7H – journée 2O° averses –

Une journée qui débute sur les horribles images du tremblement de terre du Japon, c’est terrifiant, nous avons les yeux rivés sur la télé, je suis envahie par une immense tristesse.

Que fait-on aujourd’hui ?  le temps est encore médiocre …

Nous nous décidons pour un circuit qui nous fait visiter les mines de plomb d’Aouli anciennement exploitées par la France. Les descendants des mineurs continuent à extraire de beaux minéraux, tout le monde travaille femmes et enfants,  c’est le seul moyen de survie dans ce désert de cailloux. C’est un immense gruyère qui s’étend sous 3m de profondeur , nous n'avons approché les grottes que sur quelques mètres et ça m’a bien suffit, c’est angoissant.

On a compris pourquoi il y a tant de boutique de vente de minéraux dans la région.

Nous avons continué sur un magnifique paysage de gorges le long de l’oued Moulouya bordé de lauriers roses (pas encore en fleurs malheureusement). Nous avons pris notre repas dans ce site grandiose.

 Notre Vadrouilleur à encore gémit, mais c’était tellement beau !

Puis c’est un pont en mauvais état qui nous a arrêté, nous regrettons encore une fois de ne pas avoir un 4/4.

Nous devons également laisser le cirque de Jaffar qui pourtant était très prometteur.

Nuit même camping à Midelt.

Samedi 12 Mars 2O11 – pluie cette nuit – camping très calme – 13° ce matin – soleil – midi 27° -

Ça y est … nous sommes prêts, les corvées sont faites,

Ah! n’oublions pas le Gasoil , on ne sait pas ce que l’on trouvera plus loin.

Nous sommes à la station, de suite nous sommes abordés :

"Soit le bienvenu mon ami, t’y va où, je peux te faire visiter, tu veux du pain, c’est par là", (de toute façon, nous savons bien qu’il ne nous lâchera pas).  D’accord, allons-y ! Maintenant nous connaissons bien les pratiques et nous avons appris à déjouer leur piège, quelquefois ça nous amuse et d’autres fois c’est agaçant. Ils sont toujours là pour un service mais on sait bien que la petite pièce sera la bienvenue.

Ils vous tendent la main et vous disent : "Tu n’es pas obligé mais ça fait toujours plaisir…" on connait bien la chanson. Ou alors vous vous retrouvez à boire un thé dans la boutique du frère et là vous êtes coincés, il faut sortir les dhs.

Tout cela fait partie du voyage, nous avons appris à composer avec. Il faut se rendre à l’évidence, qu’ils doivent tous les jours être à la quête pour glaner les dhs. Alors, toutes les ruses sont bonnes. Comme ils disent : "on fait bizness avec les camping-caristes".

 Donc, nous partons, escortés, à la recherche de notre pitance pour midi,

-       passage à la boulangerie, "c’est mon ami", nous avons droit a une visite commentée de la fabrication du pain, et les ouvriers boulangers, très fiers de leur travail insistent pour que l’on prenne la photo pour leur envoyer. Je n'avais pas l'appareil, il a fallu que Gégé retourne au CC pour le rechercher.

- sans oublier le livreur de farine qui a voulu aussi sa photo;

-      Ensuite c’est le passage chez le boucher, idem.

  

Nous partons enfin pour une nouvelle étape, magnifique circuit de Midelt aux sources de Meski, en passant par les gorges du Ziz (les habitants s’appellent les "Zizi", je n'invente rien), le lac Addakhil, et la ville moderne Errachidia (ville de garnison que nous ne visitons pas)

 

 

 

A midi, repas près d’un village, deux fillettes accourent et demandent des vêtements.

Vers 16H, nous nous installons dans un jardin d’Eden.

   

Nuit camping des sources bleues de Meski.

Dimanche 13 Mars 2O11 – 12° le matin – Midi 29° soleil - 2O

Nous avons bien dormi, la musique des tams tams a cessé dès 22H. Ce camping situé dans une palmeraie est des plus agréable, un vrai paradis. Un resto surplombe une piscine où l’on peut nager avec les poissons. Gégé pris pour une star, a dût se prêter à la photo.

Ce camping est couplé avec la promenade de la source, tous les habitants du village ont accès à cette promenade contre 5dh . Aujourd’hui dimanche, on voit passer les locaux entre les camping-cars, des groupes d’hommes et des fillettes traînant le petit frère par la main, mais aucune femme. Nous les avons rencontrées lors de notre promenade, à la lessive dans l’oued, ou transportant de gros fardeaux de bois, où dans les jardins.

   

C’est comique : nous sommes les bêtes curieuses, les rôles sont renversés, ils prennent leur revanche.

Le village de Meski est typique, il est agencé de chemins étroits et rectilignes, qui se coupent à angle droit, bordés de hauts murs formant des enclos où se trouvent la maison et la cour intérieure, bien protégées des vents et des regards. De nombreux enfants jouent sur ces chemins de terre.

   

Dans ce minuscule village, il n’y a pas de souk mais quelques boutiques à tout vendre.

Après-midi, agréable promenade dans la palmeraie. Nous passons le long des cultures irriguées, puis traversons l’oued sur des troncs de palmiers pour rejoindre le ksar abandonné. De là, nous avons une belle vue sur la palmeraie.

Au retour, nous retrouvons les lavandières. Elles sont nombreuses, agenouillées sur la berge, elles travaillent dans la gaieté malgré ce dur labeur dans l’eau glacée. Une conversation commence avec deux d’entre elles (c’est un vrai dialogue de sourds, on ne comprend pas et elles non plus, en tout cas, tout le monde rigole bien) puis, petit à petit avec des gestes, nous arrivons à mieux les cerner, elles nous invitent au thé chez elles. Nous faisons un bout de chemin ensemble, elles ramassent de l’herbe, des branches d’oliviers, des palmes séchées, afin de constituer un gros fardeau qu’elles se mettent sur le dos. Puis nous nous séparons, demain elles nous attendent à l’entrée du camping pour le thé (elles n’ont pas le droit de rentrer sur le camping)

Nuit même camping à Meski

 

Lundi 14 Mars 2O11 – matin 15° - venté toute la journée – ciel chargé de sable – midi 28° -

 

La connexion internet ne fonctionne pas ici, la télé non plus. L’employé des sanitaires nous annonce un vent de 7O sur le Sud, ça promet, on va manger du sable. Nous progressons lentement, mais nous avons quand même fait environ 226O kms depuis Andernos.

Elle était bien au rendez-vous… Elle nous conduit au village et derrière le grand mur nous découvrons sa belle maison.  Nous sommes surpris de voir une maison moderne avec tout le confort. Un superbe jardin, un puits avec pompe électrique, un cabanon avec le four pour cuire le pain, un autre cabanon pour les biquettes. Elle nous offre le thé dans un petit salon, puis tant bien que mal nous essayons de nous comprendre. Lorsque nous lui montrons la photo de la famille, elle va ouvrir une porte et là nous montre un salon immense et nous fait comprendre qu’il y a la place pour tous nous recevoir. Elle aimerait nous préparer le couscous pour demain, mais nous lui faisons comprendre que l’on va partir. Fatima à 3 enfants, son mari travaille loin sur des chantiers.

Voilà une rencontre comme nous les aimons bien. C’est un peu dommage que les échanges soient restreints à cause de la langue.

 

Nuit même camping à Meski.

 

Mardi 15 Mars 2O11  -  Le vent à cessé – il fait beau –

 

 

 

Nous décollons en direction de Ouarzazate. Après de magnifiques paysages dans la vallée du Dadès, nous arrivons en soirée au camping municipal.

Nous recevons un message de Lydie « petit soucis au niveau de leur transaction immobilière ». Le clerc de Notaire nous ayant affirmé que notre présence n’était pas nécessaire, le dossier étant complet, nous sommes partis sereins. Maintenant la donne change, il faudrait que l’on soit présent pour la signature de l’acte.

Gégé très en colère joint le notaire par mail. Nous envisageons un retour express, nous faisons des recherches, il serait possible de rentrer par avion, pour un aller et retour, ce qui nous permettrait de ne pas annuler notre voyage. Par contre ce qu’il faut savoir, c’est que nous ne pouvons pas quitter le pays sans notre véhicule, nous faisons encore des recherches « vive internet » et trouvons toutes les formalités à remplir, le véhicule doit être placé en douane sous scellé. Ca peut se faire à l’aéroport et d’après d’autres CC, il parait que c’est gratuit et que le déroulement est facile et rapide, pas de tracasserie administrative. Voilà encore une chose que nous apprenons sur le Maroc.

Affaire à suivre…

 

Nuit camping de Ouarzazate.

 

Mercredi 16 Mars 2O11

 

Nous entreprenons ce circuit : Ourzazate – Tazenakht – Foum Zguid – Tata –

Nous en prenons encore plein les yeux, la route est mauvaise par endroit et à d’autres récemment rénovée. Ici les routes sont sans arrêts défoncées par les intempéries, mais on voit qu’il y a beaucoup d’efforts fait au niveau du réseau routier.

Petit récapitulatif du circuit au Maroc

 

 

Au passage des Palmeraies, je fais chauffer le Sony, ce sont mes paysages préférés. A midi, bien sûr, nous choisissons cet environnement.

 


Nous arrivons au camping municipal de Tata. Ce camping est victime de son succès, il est surchargé. Nous nous glissons entre 2CC, nous sommes serrés.

Nous retrouvons Odile et Georges, un couple que nous avions rencontré lors de notre voyage en 2OO7, ils voyagent avec un autre couple : Eliane et Henri. Nous avions sympathisé sur le bateau, puis fait un bout de chemin ensemble. C’est très agréable de se revoir.

En fin d’après midi, nous profitons qu’une place se libère pour l’occuper, on est plus à l’aise, nous pouvons sortir notre salle à manger. Nombreux campings caristes font de longs séjours ici, et il y a les va et vient des 4/4 de passage, ceux qui partent et ceux qui reviennent du désert.

Nuit camping de Tata

 

Jeudi 17 Mars 2O11 13° à 7H – soleilJournée 25°-

Tata est une ville rose, plantée au centre d’une magnifique palmeraie alimentée par les oueds de l’anti atlas, c’est une ville tranquille, la population très accueillante. On peut faire le souk sans être harcelé, on a tout le temps de regarder et flâner. Les enfants très polis ne quémandent pas. A part les campings caristes, il n’y a pas de touriste.

C’est la ville la plus chaude du Maroc, l’été la température est difficilement supportable. L’air est pur et sec, auquel on attribue le pouvoir de soulager les rhumatismes et les douleurs articulaires. Voilà ce qu’il me faut, je vais m’installer ici.

Après un bon repas bien arrosé avec nos amis, nous partons ensemble pour une promenade dans la palmeraie.

Nuit même camping à TATA.

Vendredi 18 MARS 2O11  13°6 à 7H3O – soleil – journée 27°

Nous sommes toujours avec nos amis, la ville est entourée de petits villages typiques ce qui nous offres de magnifiques randonnées, et l’occasion encore de faire de belles photos. Ici la connexion est trop faible, nous ne pouvons pas faire la mise à jour.

 

 

Aujourd’hui vendredi, c’est le jour de la prière pour les musulmans, le "chanteur de Mexico"  nous a bien cassé les oreilles.

Nuit même camping à TATA.

 Samedi 19 Mars 2O11 – 16° ce matin – 29° la journée –

Nous sommes toujours six compères et nous passons des moments très agréables ensemble. Ce matin, nous les femmes sommes embauchées pour la pluche des légumes.  Le chef cuisinier Georges s’active au fourneau pour nous faire un bon Couscous. Nous nous régalons…

Nous ne ferons pas de promenade cet aprem, il fait chaud et la digestion est lente.

Georges et Henri ont,  eux aussi leur ordinateur portable, Gégé avait donné les premiers cours d’informatique à Georges (80 ans passés) en 2OO7, que de chemin parcouru depuis, le voilà qu’il fait ses récits de voyage avec photos, c’est impressionnant ! Gégé lui donne encore quelques conseils, également à Henri qui lui en est à ses débuts.

Nuit même camping à Tata.

Dimanche 2O Mars 2O11 – 13° ce matin – journée 27° -

Georges se met déjà à la cuisine, il réveille toutes les papilles du camping, nous faisons encore longue table aujourd’hui. Quel régal…

Une promenade digestive s’impose, mais nous n’irons pas plus  loin que la porte du camping. Une manifestation se tient au bout de la rue. Nous retournons sagement à nos CC.

En soirée Gégé qui se trouvait là lors de leur arrivée, à eu l’honneur de la poignée de main du Maire,  « il parait qu’il vient régulièrement rendre visite aux camping-caristes » …

La manif c’est déroulée dans le calme sans aucun problème.

Nous ne pouvons pas mettre à jour les nouvelles, la connexion est trop faible.

Nuit même camping à TATA.

Lundi 21 Mars 2O11.  16° ce matin – journée 29° -

Nous nous activons : services du Vadrouilleur, courses de victuailles, dernier cours d’informatique à Georges et Henri,

Puis AU REVOIR les amis ! Merci pour ce chaleureux accueil, digne du Maroc…

Hello les enfants !, vous êtes toujours là pour la suite ? alors embarquez avec nous sur cette route très étroite qui offre de magnifiques vues , nous allons traverser TATA – AKKA – TOUZOUHINE –  ICHT -TAGHJICHT – ID AISSA –

A midi nous nous garons dans une magnifique palmeraie c’est à TOUZOUHINE.

                       

Photos de dromadaires pour Cacaille

Nous avons pris un GPS local en espérant avoir des indications de visites sur la région, Dommage il ne parlait pas français, c’était un vieil homme bleu du désert. 

      

Nuit à l’auberge camping de ID AISSA.(AMTOUDI)

Mardi 22 Mars 2O11 – matin 18° - journée 27° -

Nous avons bien dormi, ce camping est très agréable pour son environnement et son espace. Le boulanger livre le pain le matin. L’auberge sert sur commande de bons repas. Les équipements sont spartiates mais c’est comme cela dans tous les terrains, ce qui n’est pas un problème pour nous les campings-caristes.

Nous partons visiter le village Id Aissa (Amtoudi). C’est un magnifique village niché à 800 m dans une vallée fertile. Il est formé de maisons roses récentes et de maisons anciennes en terre. Les montagnes qui entourent sont désertiques, les palmeraies sont abondantes. 

Nous rencontrons des femmes qui tressent des corbeilles avec des matériaux de récupération, au premier coup d’œil j’ai cru que c’était du raphia.

                   

Mais non : les fibres des feuilles de  palmiers servent de support.

Elles utilisent des sacs plastiques qu’elles coupent en bandelettes, elles récupèrent également les bâches plastiques dont elles sortent un par un les fibres, puis elles tissent, le résultat est bluffant.

                                                                avant                                                                                    après

           

Après une petite sieste nous allons faire une ascension, c’est là haut que nous grimpons.

Nous accrochons notre wagon à un train de touristes pour profiter des commentaires.

         Erreur ! Ici c'est la descente


C’est une forteresse encore en bon état que nous découvrons qui pourtant du bas ne nous inspirait pas beaucoup. Elle est composée de nombreux greniers à grains communautaires, cet ensemble s’appelle Agadir, il était encore utilisé jusqu’à l’indépendance en 1956.

     Nos efforts son récompensés par un superbe panorama sur la vallée. 

Nuit même camping de l’auberge Amtoudi (id aissa)

Mercredi 23 Mars 2O11.    2O° ce matin, nuit vent fort et ça continue à souffler ce matin –

8H3O : le convoi de 15 CC vient de décoller, ceux arrivés hier et que nous avons suivis pour profiter du guide. Etonnés de nous voir seuls ils nous ont demandé :

-    Comment avez-vous trouvé ce bout du monde ?
 
Gégé répond :
  -   
Il faut savoir se perdre

Le terrain est vide. Un autre groupe de trekkeurs, ceux de l’auberge, partent avec un guide et une mule, (pour moi, c’est Gégé ma mule),  Gégé rigole et commente : 

 

-      Le guide –
-    
 la mule : chargée des matelas  et des couvertures,
-    
 la tante berbère pour dormir derrière la colline à 5OO m
-    
 le pic- nique servi sur un plateau
-     
Tout ça pour que nos joyeux trekkeurs puissent dire en rentrant :


               « On a fait le désert….. »

 


Nous restons la matinée à l’abri, (travail sur ordi), nous n’avons toujours pas de connexion, donc pas de mise à jour.
Début d’aprem, le vent se calme, alors partons …

-     
Hello ! les enfants, les amis, chaussez vos godasses 4/4 et suivez-nous pour une belle ballade à la source. 

Que c’était beau ! Vous êtes fatigués ? Nous vous invitons à déguster un tajine mouton.

Nuit même camping à Id Aissa (Amtoudi)

Jeudi 24 Mars 2O11 – matin 15°6 – soleil –

7H3O : le boulanger nous réveille, tant mieux, car aujourd’hui nous quittons ce camp, mais avec regrets, on était bien ici.


A midi, nous arrivons à la ville de Tiznit, que nous connaissons des voyages précédents. Nous trouvons du changement, elle s’est bien étendue, il y a de nombreux quartiers neufs. La municipalité a doublé la surface du terrain de camping et il est encore trop petit. C’est le lieu le plus fréquenté du Maroc par les français. Il y 24O emplacements, c’est également un site de long séjour.


La ville de Tiznit vit au rythme des campings caristes, tout est fait pour eux, le bizness tourne autour de ces nomades modernes. La ville a subi un grand développement grâce aux services utilisés. Comme je l’ai déjà expliqué dans les récits des années précédentes, ici on peut tout faire, rien n’est impossible…

Vous pouvez faire installer panneaux solaires – antenne télé – refaire l’intérieur des tissus de votre  CC – faire des auvents et volet – réparations de carrosserie – peinture décorative – dépannage en tous genre – etc… et tout à un prix très compétitif.

L’accueil est bon, on peut circuler dans la médina en toute tranquillité, sans être importunés par les rabatteurs où les enfants qui vous quémandent  « M’dame bonbons ! M’dame stylo ! » On peut acheter des souvenirs à prix très corrects.

Ce qui me déplait, c’est la surpopulation dans le terrain et sa situation, bruyant, car au centre ville. Mais un point fort : nous avons la connexion, Gégé a pu mettre à jour.

Nuit camping municipale de Tiznit.

Vendredi 25 Mars 2O11 – matin 17°5 – journée 28° -

C’est vendredi : le chanteur de Mexico s’égosille !!!

C’est une journée très cool qui commence, petit tour au souk pour les courses de la journée, puis farniente.

C’est un vrai spectacle à voir dans ces terrains de long séjour,  pas sitôt terminé le repas de midi, voilà que les chaises longues se mettent en place entre les CC, comme les lézards chacun expose sa couenne au soleil. Il faut absolument être bronzé pour le retour !!!  (J’ai du en parler déjà lors des récits précédents).

Nous avons eu la chance de trouver une bonne place, nous sommes en bout d’allée et comme vis-à-vis nous avons le mur, nous avons un bel espace pour notre salle à manger.

De plus en plus au Maroc, il est interdit de passer la nuit hors camping, ça devient comme en France.

Gégé a investi dans une nouvelle soucoupe (c’est presque la soupe au choux), c’est Moustapha qui est venu l’installer hier soir à la nuit. Il est arrivé bien en retard, mais Gégé  à vite compris pourquoi : il a du être retenu sur un chantier, chez un camping cariste qui avait des réserves dans sa cave mobile.

Ah ces marocains ! :     Tu es du 33 ? T’as pas une p’tite bouteille ? Apparemment ils le connaissent bien le « Bordo » !

Et dans ces coups là, Allah est derrière les nuages,   ni vu, ni connu. Inch’Allah!

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