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En 2OO3 nous partons en routard
Du 29 janvier au 2O mars 2003
Le mercredi 29 janvier 2OO3 le vol Ibéria nous transporte de Bordeaux, via Madrid et Miami, à Cancun.
CANCUN : Nous arrivons dans cette grande ville .. Beurk ! très très cher, uniquement conçue à l’échelle des Américains. Autrefois l’endroit était une fantastique langue de sable aux eaux turquoises, habitée par des pêcheurs, maintenant l’ensemble du site est coulé dans le béton..
Nous ne perdons pas de temps, pour nous, cette ville est sans intérêt, notre objectif est de trouver au plus vite un moyen de rejoindre Playa del Carmen où se trouve le port d’embarquement.
Playa del carmen : petite ville agréable qui s’étend tout le long de sa plage bordée de nombreux petits bars, , on voit bien qu’elle est connue des routards.
Mais rien d’autres à faire que de se faire dorer sur le sable fin en admirant la belle couleur turquoise. Oui c’est bien la particularité de la mer des caraïbes ! cela m’a vraiment surprise.
Un ferry nous conduit à la petite ile de Cozumel. Par chance la mer est calme.
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Notre nièce Maryline et son mari Cheyene nous attendent. . dans leur petite ile. |
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COZUMEL : Cette petite ile dans la mer des Caraïbes, dont nous avons vite fait le tour à vélo, de 5O kms sur 14 Kms, pas vraiment jolie à mes yeux, est le paradis des plongeurs. Mais pour nous, la plongée ne nous attire pas du tout. Nous comprenons l’enthousiasme des touristes au vue de ces fonds marins magnifiques. L’eau n’est pas notre élément. Comme Gégé me le répète toujours : c’est bon dans le pastis, l’eau ça rend malade et çà fait rouiller. Par contre, chaque fois que l’occasion se présente, nous nous régalons à visiter les aquariums. Son récif a été déclaré "parc marin national" et a été découvert par Cousteau. La seule ville de l’île s’appelle San Miguel, elle possède de nombreux hôtels luxueux en bordure de plage, mais ils ne sont pas destinés aux routard que nous sommes.
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Par chance nous en profiterons quand même puisque Maryline est gérante de l’un d’entre eux. |
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Nous avons eu un échantillon de la faune marine au cours d’une promenade en bateau à fond de verre. Mais ce n’’est pas ce que l’on est venu chercher. Evidemment, après avoir connu l’ile de la Réunion et la Nouvelle Calédonie, il est difficile de trouver mieux aux niveaux nature et nous c’est ce que nous recherchons, je reste un peu sur ma faim. Par contre, le contact est très facile avec les Mexicains. Après une agréable semaine de farniente à profiter des eaux turquoises, nous décidons de retrouver le vrai Mexique, celui qui en 1999 nous a donné envie de revenir et d’approfondir.
Alors, sac à dos et en route … Nous devons rejoindre ma sœur et mon beauf à Zihuatanejo, 2200 kms si on y va direct, c’est une traversée complète du pays…
4O mn de navigation sur une mer très houleuse, pendant que je m’efforce d’accorder mes inspirations et mes expirations au rythme des haut et des bas des vagues pour ne pas risquer de débarquer mon petit déj, je vois Gégé qui pâlit de plus en plus. OUF ! arrivée à Playa del Carmen, sauvé !
Rien de préparé, rien de réservé, notre dictionnaire en main et nos 10 mots d’espagnol en tête (ben oui, nous avons progresser depuis 1999), nous partons à l’aventure. Toutefois, nous avons un point de chute, nous devons rejoindre l’état de Guerrero où habite ma sœur Sylvie et son mari Daniel.
Comme vous allez le voir, nous prenons des chemins détournés pour arriver au but.
A partir de ce moment, nous allons passer beaucoup de temps dans les bus locaux, mais c’est là que nous rencontrons le vrai Mexicain.
Nous allons faire des kms à pied pour aller d’une gare routière à une autre gare routière, et souvent, nombreuses attentes pour la correspondance. Nous avons appris à dormir n’importe où, dans l’inconfort, et avons adopté la méthode mexicaine, quand l’attente était de nuit: sur un banc où quelquefois par terre sur un carton, le sac à dos en guise d’oreiller.
Heureusement, entre deux nous avons récupéré dans les possadas, ces petits
hôtels style pension de famille très accueillants, simples mais propres et
d’autres plus coquets avec de magnifiques patios.
Les journées se sont écoulées au fil des visites de villes de villages, et de sites, nous avons pris nos repas dans les cantinas
et sur les mercados, nous n’avons jamais été malade, et nous n’avons jamais ressenti d’insécurité.
VALLADOLID : ville étape , cité tranquille, peu de touriste, c’est la possada Lilly que nous choisissons. Nous faisons une promenade sur le zocallo de la ville ( place). C’est très animé comme toutes les villes du Mexique. Nous nous amusons d’un astucieux système pour effrayer les oiseaux qui sont perchés dans les arbres et qui déposent leurs crottes sur le banc juste en dessous. Nous remarquons, que avant de s’assoir, le mexicain tire sur une ficelle qui pend au dessus du banc à laquelle des boites de coca où de bière sont attachée aux branches de l’arbre et cela effraie les oiseaux qui s’envolent et ne risquent plus de vous coiffer de leur fiente. Bon à savoir ! Nous restons un bon moment sur ces bancs à observer
les aller et venue. La nuit tombe nous rejoignons notre chambre et passons une bonne nuit, malgré notre lit trampoline.
CHICHEN-ITZA : c’est le site le plus visité du Yucatan, des ruines s’étendent sur 3OO ha, ce sont aussi les moins Mayas de la région car l’apport Toltèque y fut considérable. La pyramide Kukulkan domine l’ancienne ville Chichen Itza. Une chaussée la relie au cénote sacré, puits naturel qui donne accès à la nappe d’eau souterraine, 2O m plus bas. C’est ce qui explique le nom Chichen Itza « près des puits des Itzas » les Itzas étant une tribu maya originaire de la côte du golfe du Mexique.
MERIDA : la ville blanche, cité étendue extrêmement vivante, grouillante aux abords de son grand marché, accueillante, nombreux touristes. De nombreux concerts folkloriques le dimanche.
Nous avons un très bon accueil à l’office du tourisme, qui à notre étonnement, parle français. Nous trouvons l’hotel Juan Jorgé pour passer la nuit. Au resto, nous lisons, écrit en français : « LES HOMMES VIVENT DE LA GRACE DE DIEU, NOUS, NOUS VIVONS GRACE A VOS POURBOIRES» ! Après avoir parcouru des kms dans cette ville poussiéreuse et sous une chaleur accablante je m’écroule sur le lit de ciment et je réussi à dormir quelques heures malgré la musique à fond. Le routard nous avait bien prévenu : Mérida ville de la musique … Dans cette ville, nous trouvons un super marché qui parait correct, alors je m’empresse d’acheter un yaourt à boire. Les laitages me manquent beaucoup, avec la chaleur on doit faire attention, sur les marchés ce n’est pas toujours bien réfrigéré. A notre stupéfaction, nous entrons dans un magasin où l’hygiène est irréprochable. Les employés ont un masque et des gants, en bout de caisse un enfant en uniforme range vos articles dans des sacs, évidemment contre une petite pièce. Assis sur un banc une dizaine d’enfants attendent leur tour, c’est hallucinant. On apprendra plus tard, que ceux-ci sont privilégiés car d’autres doivent accomplir des tâches beaucoup plus pénibles. Lorsque nous avons mangé sur les marchés, nous avons été servi par des enfants ; en contre partie, le repas leur est fourni. Nous avons vu aussi les enfants cireurs de chaussures. D’autres vendent des bijoux sur les plages. Mais nous n’avons pas vu d’enfants mendier.
Une chose qui nous a surpris, nous voyons les enfants avec le cartable au dos prendre le taxi pour aller à l’école, et nous voyons ces enfants prendre leur petit déj. sur le marché. Une chose est certaine d’après nos remarques : le mexicain vit dehors et mange beaucoup à l’extérieur. Vous avez des stands de nourriture partout et à toute heure !
TIXKOKOB : C’est dans ce village que l’on fabrique les hamacs, ici pas de magasins mais pratiquement dans chaque maison, un « métier à tisser » est caché à l’abri des regards indiscrets. De suite, nous sommes invités à découvrir la fabrication . Cela se confectionne pratiquement comme un filet de pêche, ils sont en sisal, de couleurs chatoyantes et de toutes tailles. Particulièrement le matrimonial nous a bien plu, c’est celui destiné au couple ; nous en achetons deux. Encore un peu plus de poids dans nos sacs à dos ! si ça continue nous allons louer une mule.
UXMAL : ce site est remarquable pour ces monuments, et pittoresque grâce au paysage vallonné livrant une jolie vision d’ensemble.
CAMPECHE : une ville entourée de remparts, à l’intérieur maisons colorées et décorées de fer forgé ou de plâtres sculptés. Ville étape le temps de boire et de changer de gare.
PALENQUE : Nous roulons toute la nuit pour rejoindre cette ville, arrivée 5H du mat nous avons peu dormi…
Palenque signifie : entourée d’arbres, c’est une des plus grandes cités mayas du Mexique et une des plus belles aussi, car une des mieux conservées. Un temple sur chacune des petites collines, la forêt vierge autour c’est superbe.
Nous sommes dans la région du CHIAPAS, c’est une région très pauvre mais une des plus authentique, peuplée d’indiens.
Pour la nuit nous trouvons la Possada Kin, très coquette avec un joli patio.
MISO –HA : dans un parc naturel ce sont des chutes d’eau de 30 m qui tombent dans un bassin. On passe derrière pour faire une belle ballade dans le site.
AGUA AZUL : de magnifiques cascades bleues turquoises, endroit magique que l’on n’a pas envie de quitter. Sur ce site, nous rencontrons 2 jeunes français de Reims, ils reviennent du Guatemala où ils ont passé un mois, ils sont tellement enchantés qu’ils réussissent à nous convaincre d’y aller.
Après tout ce n’est pas si loin. Cela nous détournera juste un peu de notre circuit, c’est tout réfléchit, nous passerons la frontière afin d’avoir un aperçu de ce pays .
SAN CHRISTOBAL DE LAS CASA : Nous sommes toujours dans la région du Chiapas, ville en altitude: 22OO m, il fait frais, des rues étroites, des arcades et des maisons basses avec fer forgé, endroit très agréable.
Annecdote : l’arrivé en gare fut un peu fracassante ! un peu plus, le bus stationnait direct dans la salle d’attente. Il a tout simplement heurté l’enseigne de la station, les freins doivent être un peu usés … tout le monde éclate de rire…
Il faut savoir que les bus du Mexique sont en très mauvais état, et que nous prenons de gros risques à monter dedans, voilà pourquoi les mexicains prient tout le trajet et les crucifix, ainsi que les vierges marie, sont sur les tableaux de bord.
Le marché indien de cette ville est un spectacle haut en couleur.
Nous passons la nuit dans une auberge de jeunesse, mais comme nous ne sommes pas jeunes, la propriétaire vire sa fille et nous donne sa chambre, elle veut que l’on soit confortablement installés. Elle ne veut pas que l’on passe la nuit dans le dortoir avec la bande de jeunes qui font de la musique toute la nuit.
CANION DEL SUMIDERO : nous faisons une descente en bateau, c’est une superbe excursion, pendant 1H30 de balade nous admirons le paysage, la végétation. La paroi vertigineuse s’élève à 8OO m de hauteur.
Le guide nous avait déconseillé de tremper les mains à l’eau, nous avons compris pourquoi lorsque nous apercevons d’énormes crocodiles, je n’étais pas du tout rassurée vue que le bateau n était guère plus gros qu'une coquille de noix.
COMITAN : ville près de la Frontière du Guatemala - et située dans une région de Lagunes, où un guide nous conduit en randonnée dans de superbes paysages.
LAS MARGARITAS : village très typique où l’on parcourt le marché et où les yeux sont braqués sur nous. Pour cause, les touristes ne viennent pas ici. Les femmes sont magnifiques avec leurs costumes colorés et leur grande natte noir, mais nous ne devons pas faire de photos….ou alors très discrètement.
COATEPEQUE : ville transit pour changement de bus.
LA MESSILA : poste frontière entre Mexique et Guatemala où des "cyclos-pousse" vous font traverser sur 800 m. Nous faisons les papiers à l’émigration, nous changeons un peu de pesos en quetzal pour payer les taxes d’entrée. Des jeunes routards français ont eu un meilleur change que nous, mais ils se sont fait arnaquer sur la taxe douanière.
HUEHUETENANGO : Nous sommes au GUATEMALA. Ville peu agréable, chaleur, poussière, 1900 m d’altitude, juste une étape de repos car le trajet à été pénible . Nous traversons le marché où nous assistons à un vol à la tire, alors attention prudence !, nous trouvons une posada, nous aurions aimé retourner à la pizzeria que nous avons vu sur notre chemin, mais nous avons vue également des manifs (nous supposons des étudiants). Il fait nuit, les rues sont étroites et cette ville ne m’inspire pas confiance, je ne sais pas pourquoi, et Gégé à le même sentiment. Nous ne sortons pas et nous nous contentons d’un maigre repas à la gargote sous l’hôtel.
Lendemain 7h, nous sortons de l’hôtel, sur la petite place la manif est toujours en place, les étudiants ont dormi là.
Tiens un bus ! c’est peut-être celui là qui nous mènera à notre destination. En fait on ne sait pas trop où on veut aller. Les jeunes routards nous avaient parlé d’un lac ? Nous montons, le chauffeur ne comprend rien de ce qu’on lui demande… et nous encore moins de ce qu'il nous raconte, nous avons seulement compris "quatros caminos…"
Ben avec ça on est bien renseigné. !
Qu'à cela ne tienne …nous voilà embarqués.
Nous ne sommes que tous les deux. Le bus démarre pétarade et comme d’hab, musique à fond pour couvrir les craquements de la carcasse, et de la boite à vitesse.
Et en avant, à fond la caisse, le chauffeur continue à nous parler, il est très jovial, de temps en temps il tire sur une lanière en plastique rouge et vert délavé qui pend près du volant, de là sort un gros et affreux : POUET POUET !
Avec Gégé on se regarde un peu inquiets, il sort de la ville et il file ...file …file.
Puis il s’arrête à une station pour faire le plein. A noter que nous sommes toujours ses seuls clients.
Puis il se met à laver son bus, comme si c’était nécessaire de bichonner ce tas de ferraille.
Bref on y va !
Où ?
On ne sait pas !
On a voulu de l’aventure on l’a trouvée…
Pourtant il a l’air bien sympa ce petit bonhomme maigrichon, à la moustache noir. Il parle beaucoup, et aussi il baille souvent en actionnant son grand volant.
Il nous a dit quelque chose comme cela : Dondé es ? si on comprend bien la question, à nous de bien choisir la réponse… tout dépend dépend de la situation, si tu réponds Gringo : ils font la gueule et ne vous adressent plus un mot, mais si tu dis Francia, ils se mettent en quatre pour te faire plaisir. Et là, nous avons donné la bonne réponse.
Il reprend la route à fond, le bus a bien des difficultés, ça fume, ça grimpe fort, puis il s’arrête et prend un client, ouf ! nous sommes 3, mais nous ne savons toujours pas où nous allons ! les paysages sont magnifiques, les oiseaux chantent, la vie est belle, et on y va !
Nous avons le temps de détailler la vétusté de l’intérieur, l’ouverture de porte est pas mal aussi, il faut le voir pour y croire, je ne rentrerai pas dans les détails techniques trop compliqués pour moi, mais je remarque que les lanières plastiques de rideaux rouge et vert restent le remède miracle pour tout rafistolage..
Par les fenêtres ouvertes nous mangeons de la poussière, et au cours d’un virage serré Gégé reçoit la sacoche caisse sur la tête.
On s’arrête, nous sommes 4 maintenant puis autre arrêt, nous voilà 6. Pour celui qui aurait fait le septième, le chauffeur ne s’arrête pas et le laisse sur le bord de la route, allez savoir pourquoi ?
Cela fait 2 h que nous roulons, nous arrivons à un croisement de quatre chemins, le chauffeur actionne sa pouet pouet très fort, fait signe au bus qui est devant nous, pour qu’il nous prenne en charge, et hop ! Il balance nos sacs à dos sur le toit, et nous voilà dans le bus qui nous mène au lac. Nous comprenons maintenant ce que voulait dire QUATROS CAMINOS.
Nous voilà reparti dans un bus de meilleur confort, presque le luxe (4° classe) Il est bondé d’une population indienne, nous sommes très très serrés, l’allée centrale est impénétrable. Le ramasseur de ticket doit courir sur le toit pour aller d’un bout du bus à l’autre, c’est digne d’un vrai cascadeur, je n’en crois pas mes yeux et tout cela en roulant. C’est incroyable, il faut le voir pour y croire, sur le toit du bus s’empilent vélos, bagages de toutes sortes dont nos sacs à dos.(allons-nous les retrouver à l’arrivée ?)
Anecdote : un indien qui connait l’écologie, place soigneusement ses détritus dans un sac plastique, je le remarque car il y a tellement de détritus partout, je me fais la réflexion : en voilà un qui a compris. Mais au premier arrêt, il descend et jette son sac dans le fossé.
Autre anecdote : le chauffeur crie un mot ….que nous ne comprenons pas évidemment et d’un seul coup, tous ensemble, voilà les voyageurs de l’allée centrale qui tels les autruches se baissent pour cacher leur tète. Au même moment, par la vitre, nous apercevons messieurs les gendarmes au bord de la route. Nous comprenons …. Je crois que nous sommes en surcharge… ! Cela se répète plusieurs fois au cours du trajet.
En route nous rencontrons encore des manifs, que ce passe-t-il ?
Au passage d’un carrefour, nous voyons une pancarte sur la droite, qui normalement si on ne se trompe pas, devrait être notre direction, alors que nous continuons tout droit. Vite nous stoppons le bus, nous descendons (Au Mexique comme au Guatemala, il n’y a pas d’arrêt précis, c’est à la demande). Aux intersections, il y a souvent des bus en attente, c’est pour les correspondances. Nous sautons dans un autre bus qui nous mènera peut être au Lac…
SOLOLA : nous débarquons là, village perché à 2060 m , ambiance musicale sur xylophone, zocalo animé, des indiens en costumes, église couleur rose et moutarde, kiosque tout neuf en pin vernis, c’est un adorable village. Nous traversons un marché d’une grande authenticité, je suis ravie, tout m’émerveille.
Nous déambulons agréablement au milieu des indiens, malheureusement la communication est très difficile.
Le lac où est-il ? Il nous faut faire encore 8 kms pour le trouver… et récupérer un moyen de locomotion. Nos sacs commencent à bien peser sur notre dos, malgré que j’ai adopté la règle de trois pour préparer notre voyage, c'est-à-dire : 1 vêtement que l’on porte, 1 vêtement en réserve, 1 vêtement qui est en train de sécher.
PANAJACHEL : enfin le lac ATITLAN !
C’est le village à 1500 m le plus important du lac, c’est un vrai coup de cœur pour moi, le site est admirable : le volcan en face, la forêt, la montagne et tous ces petits villages de pêcheur autours.
Nous nous installons dans une chouette posada avec patio fleuri. Nous sommes fatigués, nous nous posons, et prévoyons la corvée de lessive.
Le lendemain nous découvrons que ce village en fait est plutôt une petite
ville. C’était il y a longtemps un village de hippies, les babas cools
internationaux venaient s’y installer. D’ailleurs, il y a des restes, nous
rencontrons des soixante-huitard français enracinés ici. Et on ressent bien
l’esprit baba cool dans les villages autours du lac. C’est au cours d’une
excursion en bateau que nous découvrons tous ces villages : San Pedro - Santiago
Atitlan - San Antonio Palopo.......
Le travail du café
Nous passons plusieurs jours dans ce magnifique cadre et avons bien du mal à
partir.
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Je me suis fais une copine, on dirait presque 2 Sœurs, la brune et la blonde !
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Anecdote : Sur le marché , nous ne passons pas inaperçus, c’est sûr…, je m’intéresse à tout ce que l’on vend sur les étales, nombreux fruits et légumes sont inconnus pour moi, mais voilà c’est toujours ce sacré problème de la langue…On nous parle, on ne comprend rien, mais on se marre bien, et tout le marché est en émoi. Je vois bien qu’ils s’amusent de nous. Des enfants nous suivent en s’écriant « No comprendo, no comprendo » ! Il y a même une gamine qui m’écrase un œuf sur le tête. Tout le monde éclate de rire. Rassurez-vous c’est un œuf faux rempli de confettis.
Nous sommes déjà le 1er Mars, il faut partir, et reprendre le voyage…
QUEZALTENANGO : C’est toujours au Guatemala. Très grande ville à 2300 m, que nous ne visitons pas, étape rapide pour rejoindre la frontière.
TAPACHULA : Nous voilà à nouveau au Mexique, halte dans cette ville en attente d’une correspondance, nous assistons au carnaval.
POCHULTA : Nous avons roulé toute la nuit dans un bus encore peu confortable, pour arriver ici. Un pasteur nous a distrait en nous racontant des miracles et des prêches... qui parlent de quoi ? On ne sait pas … On a pas bien compris…nous avons quand même pu dormir un peu, De là, nous prenons une camionnette pour un port de pêche, et hop en avant sur le plateau arrière, ça roule ….
PUERTO ANGEL : Port de pêche, bien calé dans une superbe baie sur le pacifique. De nombreux pélicans attrapent les poissons que les enfants leur lancent. Nous nous régalons de poissons frits. Nous dormons dans une des cabanes enfouies dans une végétation dense et pleine de moustiques.
Dès le matin nous partons faire les belles plages, Zipolite – San Augustinillo – Mazunte - le musée de la tortue
la lagune Ventanilla avec ses crocos –
PUERTO ESCANDIDO : Ancien port de pêche qui maintenant vit du tourisme. Nous partons en lancha au rendez-vous des dauphins, notre guide est déçu et nous aussi, pas de dauphins, alors il plonge et part à la chasse d’une grosse tortue qu’il remonte difficilement sur le bateau avec l’aide de Gégé . Je suis enchantée je prends rapidement les photos avant qu’ils la remette à l’eau.
Nous passons une journée agréable de ballade le long de la mer,
et assistons au retour des pêcheurs, le poissons est abondant. Les pêcheurs ont une façon particulière de garer leur lancha, ils foncent plein pot sur le sable, là ils sont arrêtés par deux troncs d’arbre que leurs copains mettent en place. C’est spectaculaire.
ZIHUATANEJO : 7 mars 2003, nous arrivons à notre point de chute, Sylvie et Daniel nous attendent.
Magnifique baie sur le pacifique dans l’état de Guerrero, ville restée pittoresque,
contrairement à sa voisine Ixtapa très balnéaire.
Nous rencontrons leur ami Mathias et ses parents en visite comme nous et Daniel nous emmène tous pour un petit repas sur la plage.
Malheureusement, nous devons repartir, nous sommes déjà le 12 mars 2003, le temps a passé trop vite, nous devons arrêter là notre circuit car il ne nous reste plus assez de temps pour continuer à découvrir ce pays. Notre avion de retour pour la France est retenu pour le 19 mars 2003, départ de Cancun, et nous en sommes actuellement à 1580 kms. Le temps est compté nous décidons de rejoindre l’aéroport de Mexico.
8h de bus pour rejoindre Mexico.
Puis taxi de la gare routière à l’aéroport.
Dans le hall de l’aéroport nous tombons sur notre neveu Cheyenne en partance pour Zihuatanejo. Il vient de Cozumel et a raté sa correspondance.
Vers 12 h nous décollons pour Cancun, puis rejoignons comme a l’aller Playa del Carmen pour le bateau,
Nous rejoignons l’ile de Cozumel pour quelques jours et récupérons les bagages que nous avions confié à Maryline.
19 mars 2003 nous décollons de Cancun pour la France via Miami et Madrid comme à l’aller.
Notre aventure Mexicaine et Guatémaltèque s’achève, je ne suis pas prête de l’oublier. Nous avons parcourons 5000 kms en bus locaux dont une certaine quantité à pieds.
Gigi.
Fin… |
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