Retour aux vadrouilles

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SAMEDI 19 JANVIER 2019 –

Il nous tardait vraiment de partir. L’hiver dernier nous n’avons pas pu partir à cause de petits soucis médicaux. Voilà nous y sommes, en route pour une première étape sur notre point préféré du pays basque mi français mi espagnol. Comme chaque fois c’est le grand ravitaillement. Notre Gégé/mobil subit une overdose de Jaja et charcutaille.

Nuit au parking prévue, nous sommes 3 CC, contrairement ou certaines années nous avions des difficultés à nous loger.

NUIT  IBARDIN

DIMANCHE 20 JANVIER 2019

Notre Gégé/mobil roule bien, lui aussi avait eu ces derniers temps quelques soucis de santé, il hoquetait et perdait de la vitesse, visiblement le mécano a bien remédié au problème, nous voilà rassurés.

En route sur notre parcours habituel, IBARDIN – VITORIA / GASTEIZ -  BURGOS - (le point redouté car nous y avons trouvé la neige certaines années),

VALLADOLID. Là, nous allons planquer sur l’aire située au centre ville. En général, c’est le point de rassemblement des CC en partance pour le Maroc. Le parking est déjà bondé. A peine nous avons posé les roues de Gégé/mobil que 2 CC arrivent. C’est Monik et Georges rencontrés une année chez Paul (camping de la vallée). Bonne retrouvaille « bla bla et  bla bla » ils font la route avec des amis et sont un peu pressés, ils doivent faire un anniversaire chez Paul. Nous aussi nous sommes pressés nous ne devons pas louper l’arrivée de l’avion à Marrakech.

NUIT A VALLADOLLID

LUNDI 21 JANVER 2019

Continuons SALAMANCA – CACERES – MERIDA – ALANGE -

Apres une nuit très froide, nous reprenons la route, la neige est sur les sommets et le brouillard sur la route.

 nous faisons un petit détour pour un repérage de bon coin, ALAEJOS,

puis à midi arrêt sur un de nos coins habituels (Montemayor)  pour un repas rapide.

Au fur et à mesure que les kms défilent, le temps se réchauffe vite, même que le soleil brûle derrière le pare brise. Nous arrivons à ALANGE, notre coin coup de cœur depuis des années. Grosse surprise la municipalité a créé une aire de services. Petite promenade autour du lac, nous constatons une grande sècheresse, le niveau à bien baissé.

NUIT A ALANGE

MARDI 22 JANVIER 2019 – 

Nous partons à 10H pour la dernière étape ALANGE - SEVILLE - JEREZ ALGECIRAS.

 Dès notre arrivée nous achetons nos billets de traversée, avec cette fois –ci une variante nous allons tester l’arrivée sur TANGER MED ; il parait que c’est mieux d’après radio CC.

NUIT A ALGESIRAS POLMONES 

Mercredi 23 Janvier 2019

Le temps est gris et le vent est fort. Houlà ! je n’aime pas ça …

11H - embarquement, le bateau est bondé plein de CC et de gros camions, j’ai toujours une appréhension … mais plongée dans mon bouquin le temps a vite passé, le voyage a été tranquille.                   

Les formalités de douane ont tardé un peu ; pas de chance nous sommes bloqués par un gros CC qui subit une fouille. Il parait que maintenant la chasse est ouverte pour les camping-caristes qui transportent trop d’alcool, et feraient du marché noir. Ouf ! On a eu chaud. Gégé, planque tes cubis et tes bouteilles...

Nous avons choisi la jolie ville de ASILLAH pour notre première étape au Maroc.

NUIT ASSILLAH

JEUDI 24 JANVIER 2019

Nous sommes au camping AASSADA. Terrain sommaire mais très bonne situation, près du centre et de la mer. Il a plu cette nuit mais la température est douce pour un matin: 17°.

Nous nous empressons de faire le nécessaire pour la communication avec la France, nous allons donc acheter la carte magique à l’agence Maroc Télécom. Puis nous reprenons nos marques dans cette magnifique ville, quelques courses de survies au souk et retour au camping. Fatiguée la GIGI, pas étonnant vu les 8 kms parcourus.

Nuit à ASSILAH

VENDREDI 25 JANVIER 2019

Nous reprenons la route pour avancer encore un peu plus au Sud et nous rapprocher de notre point de chute. Nous arrivons vers midi sur un lieu bien connu aussi. Nous nous installons au camping L’ OCEAN BLEU à MOHAMEDIA.

Ce camping est magnifique par son fleurissement,     situé au bord de mer, une promenade a été aménagée, mais l’accès du terrain est toujours en piste.

NUIT A MOHAMEDIA

Samedi 26 Janvier 2019
Reprenons la direction de Marrakech par autoroute. Tout au long du trajet, le paysage est très diversifié.

En soirée, nous nous installons au camping « le relais de Marrakech ». Ce très beau camping situé dans la palmeraie que nous connaissons bien.

Dimanche 27 janvier 2019

Nous nous octroyons une journée de repos.

Lundi 28 Janvier 2019

C’est à partir de là que va commencer le repérage du circuit prévu par les enfants. Nous devons vérifier si les distances prévues vont bien pouvoir être effectuées sans débordement sur le planning des visites. En 8 jours, il faut faire un maximum de sites intéressants pour permettre d’apprécier ce pays. Pour gagner également du temps nous visitons les lieux d’hébergements. Tout a été réservé sur internet mais bon, nous ne sommes pas a l’abri d’une faille, et cette fois-ci, ils arrivent à 9 personnes ce qui serait difficile de loger tout le monde dans le CC.

Le séjour précédent où Sarah et Hervé étaient venus, nous n’avions rien réservé sachant qu'au pire on pouvait dormir à 4 dans le CC.

Voilà nous avons du pain sur la planche pour cette semaine.

Première étape nous partons pour ESSAOUIRA.  Nous sommes dans les temps, la route est bonne et peu encombrée. Ville calme malgré son aspect très touristique, l’artisanat du bois de thuyas et  l’argan sont les principales activités, le port de pêche, les grandes plages sont également un grand attrait pour les visiteurs.

 Sa médina est très agréable à parcourir avec ses petits souks où les prix sont modérés et où on ne vous presse pas d’acheter à tout prix. Nous trouvons le Riad avec un peu de difficulté, mais avec l’aide de marocains nous sommes enfin à l’adresse. Occupé actuellement par une équipe de sportifs nous sommes quand  même conviés à la visite. C’est très beau. Satisfaits nous allons nous installer au camping Sidi Magdoul pour une nuit.

Mardi 29 Janvier 2019

Maintenant en route pour la deuxième étape prévue à la ville de SAFI ; c’est une ville portuaire destinée à la pêche de la sardine et à la conserverie, les sardines de SAFI sont renommées.

Nous voulons tout spécialement leur faire découvrir l’artisanat de la poterie, c’est le site à ne pas manquer. Nous nous installons au camping où nous avons nos habitudes, les paons nous accueillent.

Nous verrons demain pour la recherche.

Mercredi 30 janvier 2019

Là aussi nous avons beaucoup de difficulté à trouver l’hébergement, pour plus de facilité nous laissons le CC au camping  et  nous prenons l’aide d’un taxi pour nous mettre sur la voie. Il nous dépose dans un quartier nouveau, où s’alignent des rangées d’immeubles, certains sont encore en construction. Nous sommes dubitatifs, comment allons nous trouver avec si peu d’indices. Nous avons un numéro de bloc mais les chiffres ne se suivent pas, on passe du bloc 1 au 9. Nous accostons plusieurs personnes qui semblent ne pas comprendre lorsque nous lisons le peu de renseignements que nous avons sur l’adresse,  où ne connaissent pas. C’est vrai que les marocains ne maîtrisent pas tous bien le Français, et je suppose que notre accent n’arrange rien à leur compréhension, ce qui donne parfois des situations causasses. C’est quelquefois bien amusant, car nous non plus nous ne comprenons pas "leur" Français. En tout cas, je les admire car nous,  nous ne faisons guère d’effort avec l’arabe.

Enfin, j’ai une idée lumineuse en passant devant une pharmacie, je dis a Gégé:

- c’est là qu’il faut demander, ces personnes font leurs études en France donc pour le langage ça ira mieux.

Effectivement nous nous faisons bien comprendre, mais ne sommes guère plus avancés. Cette dame ne connait pas ce quartier nouveau. Qu’à cela ne tienne, là voilà qui commence des recherches sur l’ordi, puis va jusqu'à téléphoner au loueur qui habite en France, nous comprenons qu’il est arabe et que c’est son cousin qui gère le logement. Après une longue conversation en arabe, elle nous explique qu’il n’y aura pas de soucis le jour de l’arrivée, le cousin viendra nous attendre au supermarché du quartier. Elle nous donne son numéro de téléphone. Nous pensons en rester là, car c’est OK, puisque nous avons les renseignements. Elle parle à son assistante, prends un trousseau de clé et nous entraîne dehors. Il est midi, elle ferme la boutique, normal. Nous ne nous attendions pas à ce qu’elle nous invite dans sa voiture. La voilà qui parcourt ce quartier à la recherche de l’immeuble, puis stoppe en nous disant que c’est là. Très bien,  nous constatons deux appartements l’un au dessus de l’autre dans un petit ensemble tout neuf, nous ne pouvons pas visiter, mais sommes rassurés, cela correspond à la location. Nous repérons rapidement que nous avons la possibilité de stationner le CC juste devant, c’est formidable.

Notre pharmacienne très complaisante, nous dépose jusqu’à un taxi pour le retour en ville.

Après ce Marathon Nous retrouvons notre CC pour un bon repos.

Jeudi 31 janvier 2019,

Après ces tribulations d’hier nous décidons de prendre une journée relâche au camping.

Vendredi 1^er Février 2019

Après étude de la carte routière nous décidons d’aller directement à la vallée d’OURIKA via Marrakech mais sans étape sur Marrakech, alors que pour  le circuit original prévu avec les enfants il y a une étape de nuit.

Nous retrouvons cette route pittoresque avec ses bergers et ses petites boutiques.

 Nous roulons bien, mais  nous arrivons quand même un peu tardivement sur la fin de l’après midi. Nous trouvons l’adresse assez facilement malgré une toute petite pancarte, munie d’une flèche  qui nous indique  un lieu sur l’autre rive de la rivière qui traverse le village.

 Tout au long de cette rivière (enfin je dirais plutôt gros ruisseau mais néanmoins avec un fort débit), il y a des ponts suspendus pour la traversée à pieds. Ces derniers sont plus ou moins vétustes faits de bric et de broc, où les enfants joyeux se prennent pour des acrobates. C’est ce qui fait le charme de ce lieu, car à chaque bout de pont il y a un petit resto les pieds dans l’eau.  Et ce spectacle se perpétue sur des kilomètres de la vallée, c’est un endroit extraordinaire que j’adore. A une soixantaine de kilomètres de Marrakech c’est le lieu de villégiature dominical des Marrakchis.

Donc nous voilà près de l’hébergement, mais ou est-ce exactement ? En direction de la flèche un pont tout juste de la largeur du CC s’ouvre à nous, mais comme je suis un peu trouillarde je supplie Gégé de ne pas le prendre, pourtant il est en ciment, je n’ai guère confiance.

Gégé gare donc le CC le long de la route. Un monsieur qui nous voit désemparés, nous conduit jusqu’à la maison que nous avons réservée, Juliette nous accueille chaleureusement et nous fait visiter son petit paradis. C’est un gîte qu’il faut mériter, on gravit un sentier rocailleux à travers une belle végétation et là c’est magique, une spacieuse villa nous attend, toute ouverte par ses terrasses qui surplombent la vallée.

Juliette nous offre le café et nous parle beaucoup de sa vie. Mariée à un marocain, elle est chef cuisinier et travaille tous les ans à New York pour gagner de l’argent et agrandir leur domaine. Nous nous attardons et rentrons de nuit au camping de Marrakech.

Samedi 2 février 2019 – 3 février – 4 février – 5 février -  6 février – 7 février – 8 février – toutes ces journées sur Marrakech nous permettent de nous reposer. Promenade au village voisin, courses à Marjane,  organisation pour la location de 2 voitures. Réparation de notre CC qui a des fuites de gasoil.

Samedi 9 février 2019

C’est l’arrivée de notre troupe, pour éviter de déplacer le CC du camping nous prenons un taxi pour les attendre devant la Koutoubia, ils arrivent avec la navette de l’aéroport.

Les voilà tout de suite plongés dans l’ambiance de Marrakech puisque pour se rendre au Riad LUNAB, où ils dormiront, nous traversons à pied bien sûr, la bruyante place Jeema El Fna. En avant pour un dédale dans la médina avec ses ruelles encombrées, les « tututes » des mobs, et le bruit infernal des valises à roulettes. Soirée de retrouvailles, apéro sur la terrasses ou les murs chauffés par le soleil de la journée nous déversent une vraie douceur de vivre, c’est que du bonheur. Ce Riad est magnifique. Nous quittons notre troupe pour rejoindre notre CC.

Dimanche 10 Février 2019

Nous restons sagement au camping alors que notre troupe s’acclimate avec les souks.

Lundi 11 février 2019

Nous nous sommes donné rendez vous au camping ou ils arrivent en taxi. Ils prennent possession des voitures de location et en route pour l’aventure. Direction Essaouira. Après une visite de la ville et une promenade à cheval pour les uns et pour les autres à dos de dromadaires, il est temps de rejoindre un magnifique Riad  avec vue imprenable sur l’océan. Un  délicieux couscous et un tagine de chèvre préparés par Fatima nous est servi. Après ce copieux repas, nous les quittons et prenons un taxi pour rejoindre le camping ou notre CC est stationné.

Mardi 12 février 2019

Comme prévu dans le programme, nous prenons la route pour la ville de Safi. Nous nous rendons sur le parking du super marché où notre interlocuteur (cousin du propriétaire) nous attend, pour nous conduire aux appartements réservés. Ce sont deux logements l’un au dessus de l’autre, entièrement neufs, modernes et spacieux. Nous remarquons que nous sommes les premiers locataires et que visiblement les finitions ne sont pas terminées, à mon avis une heure avant notre arrivée les ouvriers devaient s’activer pour terminer, nous avons dû les mettre dehors.

L’ameublement neuf  fraichement livré est encore dans son emballage. Nous constatons même  une chambre entièrement vide, les meubles ne sont pas arrivés. Ce qui ne fait pas notre affaire, il nous manque un couchage.

A part cela ces logements sont très beaux, il y a une grande terrasse commune au 2 appartements. Installation faite, en route pour la visite des potiers et des souks.

Nous garons le CC au pied de l’immeuble, un gardien de quartier est dans la guitoune au coin de la rue, nous dormons tranquille.

Mercredi 13 février 2019

Retour sur Marrakech au quartier DERB SIDI MASSOUD , le beau Riad  AL JANOUB sera notre logement. Zut, pas de chance c’est le souk au quartier. Aidé par un marocain en mob qui fait bouger les charrettes, les ânes et des étals à même la rue. Gégé super chauffeur, fait  le passage au milieu du souk et affronte toutes les difficultés, les deux voitures suivent très collé serré pour bénéficier du  sillon. Hou là là. C’était au millimètre. La Gigi a bien stressé. Imaginez-vous faire cela en plein milieu du marché d’Andernos, il y a des chances que l’on se fasse huer, et bien, au Maroc il n’y a jamais de problème "maken mouchkil" tout le monde est complaisant.  Puis installation au magnifique RIAD et  puis restaurant. Nous dormons dans notre CC garé tout contre les remparts de la médina, nous avons un gardien.

Jeudi 14 février 2019

En route pour la vallée de L’Ourika. Nous avons prévu une petite randonnée aux cascades. Le soir un peu fatigués nous rejoignons la belle villa de Juliette et nous nous régalons de bonnes spécialités marocaines.

Vendredi 15 Février 2018

Le matin un petit déjeuner marocain XXL nous attend, nous sommes gavés.

Retour sur Marrakech, journée libre, nuit au Riad AL JANOUB. Cette fois le passage est libre, il n’y a pas le souk.

Samedi 16 Février 2018

Fin des vacances, aéroport 13H25, et nous, nous rejoignons le camping de Marrakech où nous restons 6 jours a flemmarder.

Vendredi 22 février 2019

Nous nous sommes enfin décidés à lever le camp, nous quittons la montagne pour un  un joli bord de mer, c’est un spot de surfeur que nous connaissons bien,

Nous ne restons  que 2 jours, la mer puissante et bruyante nous empêche de dormir.

Camping KAOUKI BEACH à SIDI KAOUKI

Dimanche 24 Février 2019,

Nous faisons une étape de  nuits à AOURIR,

Lundi 25 Février 2019

Nous arrivons à une de nos villes préférées, TIZNIT : la ville des achats, des installations et réparations en tous genres. Nous restons plusieurs jours à arpenter les souks pour honorer toutes les commandes que l’on nous a passées. Il faudra bien qu'un de ces jours nous prenions une remorque ; nous allons encore bourrer chaque petit espace du CC. Ce qui est ennuyeux, c’est que cette ville se situe au Sud et que ce chargement nous encombrera jusqu’à notre retour, car nous ne repassons pas par cette contrée. Nous allons faire une boucle par le Maroc Oriental. C’est la dernière région que nous n’avons pas encore explorée.

Nous nous installons au camping RIAD ASSILHAF, les autres campings affichent complets. Et nous y resterons jusqu’au vendredi 8 Mars..

Nos journées seront ponctuées d’allées et venues à vélo pour rejoindre le centre de la ville.

Ce camping est spacieux, nous avons beaucoup d’espace, l’ennui c’est qu’il se dégrade d’année en année, aucun entretien n’est fait aux équipements sanitaires.

Il y a une mini ferme, composée de magnifiques paons, de pintades et de lapins, ce qui nous amuse au début et très vite nous maudissons ces oiseaux qui crottent sur notre tapis et au fur à mesure prennent leur aise et jusque sur la table.

C’est ici que nous faisons réparer gégé /mobil. Le peintre a eu bien du mal a retrouver la couleur coquelicot, il a recommencé 3 fois.

Pour se faire pardonner de son « incompétence », le lendemain midi il nous apporte un tajine cuisiné par sa femme. Pourtant nous trouvions que c’était correct. 

Samedi 9 Mars 2019 jusqu’au 13 Mars 2019

Des places se sont libérées  au camping municipal, nous nous y installons. Nous y retrouvons Monik et Georges, des connaissances d’années précédentes.

Nous passons 5 jours de ballades à vélo, restaurant, apéros avec nos amis.

Jeudi 14 Mars 2019 et vendredi 15 Mars 2019

Nous partons pour TAFRAOUTE. Nous faisons une halte aux rochers peints . Au cours de la ballade au milieu de ces gigantesques blocs nous découvrons que la pépinière tolère les campings cars pour la nuit, et qu’il est même possible de commander le tajine. Mais nous ne restons pas là.

Nous allons au village de Tafraoute et nous nous installons dans la palmeraie vers tous les autres campings cars. Nous restons 2 jours dans ce site merveilleux, ce n’est pas sécurisé comme un camping alors le soir il est prudent de tout rentrer. C’est un peu compliqué pour l’eau et les cassettes, nous sommes sur une palmeraie privée, la propriétaire accueille les campings cars et en fait son bisness. C’est bien dommage, car ce magnifique site risque bien de disparaitre.

Samedi 16 Mars 2019

Nous décidons de chercher une place en camping. Nous prospectons en vélo, le camping des palmiers est complet, il y a de la place dans les deux autres. Nous savons que depuis plusieurs années il y a la guerre entre les campings et la propriétaire de la palmeraie. Nous en faisons les frais. Nous, nous nous installons sous la condition de payer d’avance pour 5 jours.

Dimanche 17 Mars 2019

Ce matin, après une altercation entre Gégé et Omar nous levons le camp illico presto nous ne restons pas avec un individu alcoolisé qui bafouille, gesticule et ameute tout le voisinage et  nous traite de voleurs…

Nous prenons la route, notre voisin camping cariste français fera de même. Nous faisons un parcours dans de magnifiques paysages et nous arrivons à IGHERM un village  agricole peu touristique car rien à voir et pas de camping. Nous nous présentons à la gendarmerie qui nous accueille pour la nuit sur leur parking.

Lundi 18 Mars 2019 au samedi 23 Mars 2019

Après nos salutations au gendarme nous reprenons la route. Nous profitons encore de très belles vues sur ce parcours. Nous arrivons à la ville de TATA, une étape paisible au Sud à la lisière du Sahara. Nous nous installons au camping que nous aimons bien.  

 A vélo Nous parcourons la ville de long en large à la découverte de nouveauté. C’est comme cela que nous trouvons un quartier tout neuf que nous ne subonions pas. Nous faisons de belles promenades dans la palmeraie. Puis nous allons visiter le village berbère que nous avons repérer en faisant des photos du haut de la colline, pour y accéder nous traversons a nouveau la palmeraie à Vélo.

Une affiche au camping nous annonce un festival de musique et de dance, nous y allons. Il est organisé par les élèves du lycée pour la promotion du tourisme. L’accueil est chaleureux, nous sommes invités par les notables à déguster les petits gâteaux, ils ne cessent de nous remercier d’être venu, dommage personne d’autre du camping n’est venu, alors nous avons droit à tout les égards, nous sommes installés au premier rang pour voir le spectacle.

Nous avons passé 6 jours très agréables, nous devons poursuivre notre route.

Dimanche 24 Mars 2019-

Une journée de route pour rejoindre la ville d’Agdz, un peu avant la ville  c’est au camping à la ferme de Corinne que nous faisons étape une nuit. C’est une belle rencontre, agréable environnement et accueil chaleureux. Pour nous dégourdir du trajet nous faisons une petite promenade. Puis un autre CC arrive en soirée,  nous sympathisons et Corine très bavarde nous raconte un peu sa vie à la ferme.

Lundi 25 Mars 2019-

Nous reprenons notre circuit en déviant un peu sur un site que nous indique Corinne, nos voisins CC font de même, nous faisons la route ensemble, d’où les photos que j’ai faites de leur CC dans ce paysage grandiose.

Après cette visite rapide nous nous quittons et repartons sur nos itinéraires respectifs.

Nous passons la nuit au village de BOUDNIB dans un camping à la ferme. Nous sommes seul, c’est tranquille, d’après l’ouvrier agricole le patron Franco Marocain est actuellement en France. Nous passons une nuit très calme.

Mardi 26 Mars 2019-

Encore une journée de roulage, nuit à MENGOUB c’est également un camping à la ferme que nous choisissons, nous sommes toujours seul, la saison des campings car se termine, tout le monde remonte. Seulement, nous cette année, nous ne faisons pas la remontée comme tous les autres. Nous remontons par la partie orientale du Maroc, une région que nous ne connaissons pas. Et que peu de CC font. Je pense que le fait de longer l’Algérie en rebute beaucoup, pourtant il n’y a aucun risque.

La culture de MORINGA est la principale ressource de cette ferme, c’est une plante aux nombreuses vertus, principalement anti inflammatoire. Je fais une provision.

Mercredi 27 Mars 2019- au 29 Mars 2019

Après une longue étape de désert, sur une route chaotique, nous faisons la pose de midi dans un village. Nous stationnons devant le poste de gendarmerie. Un gros orage éclate et inonde la route qui se transforme en torrent. Nous sommes bloqués, nous attendons 2 heures pour reprendre la route.

Nous arrivons en soirée à la ville de Figuig au camping Hôtel. C’est une ville que nous avons prévu de visiter, nous y restons 3 jours.

Premier jour, à peine arrivés, nous avons sorti le tapis, le ciel se noirci, vite nous remballons. Nous avons eu juste le temps, nous subissons un deuxième orage. Nous restons au CC toute la soirée. Nous sommes dans la gadouille, Gégé décide d’investir une plate forme en ciment où nous serons au sec, nous changeons donc de place.

Deuxième jour, grande promenade dans la palmeraie. Nous longeons un petit canyon et visitons les ruines d’un des 7 ksars,

.

Troisième jour vélo et visite de la ville puis bonne découverte d’un ksar en rénovation. Nous avons la chance de tomber sur le superviseur des travaux qui nous accompagne et nous commente les travaux.

Nos voisins CC, Gérard et Rosine, nous invitent à l’apéro. Ils sont du 76,

Samedi 30 Mars 2019

Tout est remballé nous partons. Nous faisons quelques courses au village où l’épicier nous indique un ksar que nous n’avons pas fait. C’est dommage de partir, nous décidons de décaler notre départ d’une heure. Gérard et Rosine sont déjà partis.  Visite intéressante,  sur ce site égalemnt des ouvriers s’affairent pour rénover,  ici aussi il y a du boulot.

Nous quittons cette agréable ville de Figuig pour un petit bout du monde, c’est  un minuscule village, une enclave en Algérie.

Nous arrivons à ICH, sur le parking le CC de Gérard et Rosine est déjà garé.

Nous faisons de même, ils ont fait un tour rapide et ils  nous disent qu’ils repartent, je pense qu’ils ne sont pas très rassurés.

Nous restons donc seul, nous nous présentons aux autorités qui nous indiquent un emplacement. Nous faisons un repas rapide et partons

En route pour la visite du ksar. Dans le dédale des passages souterrains un homme sort par une petite porte, nous le saluons et entamons la conversation,  nous lui posons quelques questions sur ces habitations, auxquelles il répond volontiers ; puis il nous conduit à la visite des jardins et de la palmeraie. C’est une belle rencontre cela nous permet de mieux comprendre la vie de cette époque.

Nous passons une nuit sous la pluie.

Dimanche 31 Mars 2019-

Notre circuit se poursuit  en sens inverse sur la même route puisque ICH est un cul de sac, nous embarquons un berger du village avec nous. Nous passons par BOUARFA -  TENDRARA.  Sans intérêt nous passons notre chemin. Notre destination  est AIN BENIMATHAR, où nous déposons le berger.

Nous arrivons à Ain Benimathar. D’après nos renseignements sur internet pas de camping mais il y a possibilité de dormir sur station service. En arrivant nous en repérons deux. Comme il est trop tôt pour planquer, nous décidons d’aller aux sources indiquées sur la carte. Elles paraissent le long de la route. Nous voilà partis, peu après la sortie de la ville, sur la gauche -  je dis :

 - « regardes c’est là,

 - Gégé : « mais non c’est une mosquée »

 - moi « je te dis c’est là, arrête »

Pas très convaincu le Gégé, nous y allons,  

- Bah !  C’est ça … un bassin de récupération des eaux et une goulotte qui coule en continu.  Des hommes, petits seaux en main, récupèrent de l’eau pour les ablutions et rentrent à la Mosquée.  - Je suis sûre qu’il y a autre chose, viens allons plus loin…  Nous marchons environs 500 m et là, c’est magnifique   Comme quoi il faut être curieux, rien n’est indiqué, il faut savoir chercher et se perdre un peu dans la nature, c’est toujours comme cela que nous avons vu les plus beaux sites et fait les plus belles rencontres.

 Bien,  nous avons trouvé les sources, allons chercher la petite cascade…  Nous essayons de glaner des informations auprès des prieurs,  guère de succès ils ne parlent pas français,  Puis nous trouvons un monsieur qui parle un peu français, celui là nous dit que ce n’est pas loin et nous indique le chemin. En route.  Alors bon il nous a dit quoi ?  Chemin après la mosquée,  (c’est toujours le repère les mosquées, l’ennui c’est qu’il y en a plein partout » là en l’occurrence,  ce sont deux chemins qu’il y a, alors, lequel ? 

Nous garons le CC le long de la route, et au pif nous entamons une marche sur l’un, quand une voiture s’arrête. C’est l’homme qui parle un peu français qui nous dit que l’on se trompe. D’accord  « shukraan  shukraan  »

Ce chemin est  très praticable en CC, nous pensons que c’est peut être bien  d’aller en camion, car nous nous méfions quand ils disent : ce n’est pas loin.  On a déjà donné.

Nous roulons, nous roulons, en effet ce n’est pas si près que ça, puis Gégé râle :

-  mais qu’est ce qu’il fout l’autre derrière, il nous colle, je me serre sur le côté pour qu’il double, il continue à nous coller.

Gégé s’arrête,  l’autre derrière s’arrête aussi. Gégé en profite pour aller lui demander où  est la cascade. Il ne parle pas français et a le téléphone à l’oreille, il le passe à Gégé :

-  allo ! (en français)  je suis le chef  de la sureté nationale vous ne devez pas dormir dans la nature.

Gégé explique que ce n’est pas du tout notre intention et que nous voulons simplement  visiter les cascades, mais nous ne savons pas où elles sont. Il répond :

- alors suivez mon subalterne il va vous y conduire.  

 Heureusement que nous avons un guide, nous n’aurions pas trouvé.

Nous suivons ce monsieur qui nous fait garer devant une ferme. Puis entamons à pied un chemin à travers  les champs fleuris de colza.

Nous arrivons sur une petite merveille … 

Retour au CC chaussures très crottées,  

C’est là que l’affaire se complique.

En faisant le demi-tour, les deux roues avant du CC se plantent  dans une partie molle du sol : d’où mon expression

- il y a la croûte et la mie, c’est un piège 

Allez Gégé : vroum vroum en avant, vroum vroum en arrière, que nenni le CC ne bouge pas, il patine et s’enfonce un peu plus dans la gadouille bien collante. Gégé essaie de mettre les plaques de désensablement, 

 Notre tapis d’entrée. Sans succès. Petit à petit un attroupement se forme, dont le fermier du coin qui va chercher des branchages pour mettre sous les roues. 

 Les jeunes décident de pousser pour aider, je regarde et ça me fait rire dans ma barbe, on ne déplace pas 3T5 comme une 4L. Enfin, ils ont essayé. Dernier recours il faut employer la force. Le fermier arrive avec son tracteur, accroche une énorme sangle au cul du CC.

Le jeune avec qui l’on communique moitié français moitié espagnol dirige les opérations par la porte latérale.  Voilà! le signal est donné entre Gégé et le fermier, allez GO… ! vroum vroum ,  c’est gagné ! 100 CV contre 3T5 ça le fait. YOUPI !

Nous sommes très heureux d’être sorti de ce mauvais pas. Gégé remercie le fermier avec quelques bières, des biscuits pour les enfants.  Moi, je fais l’inventaire du CC pour trouver un petit cadeau pour sa  femme.  Je ne vois vraiment pas quoi, puis mes yeux se posent  sur mon poncho très chaud, voilà il fera l’affaire car dans cette région d’altitude il ne fait pas toujours très chaud.

Je présente mon cadeau au fermier qui appelle une femme,  cette dernière m’entraine à la maison, OH ! Mama Mia! Qui est sa femme ?  Il doit y avoir l’épouse, la sœur, la belle sœur, la tante, la cousine, 3 petites filles  et la grand-mère qui se repose par terre sur le tapis.  Je reçois des accolades et des embrassades à n’en plus finir, elles parlent beaucoup,  le seul mot que je repère « françesse ». 

Elles me prennent en photo tour à tour, au moins 10 fois. Avec l’une, avec l’autre, avec les petites et en groupe. Elles veulent que je boive café, thé et même parlent de couscous.  L’une m’entraine par la main et me montre la cheminée dans la cuisine, elle me fait comprendre qu’elle veut allumer le feu car j’ai froid aux mains.  OH ! MAMA MIA !  Comment je vais m’en sortir ? Pendant ce temps Gégé est au CC avec le groupe d’hommes et se demande si je ne vais pas être kidnappée…

Elle me tient toujours par la main comme si j’étais sa petite fille, nous voilà parties pour une grande visite,  le jardin, les poules, les chèvres, les  moutons et deux magnifiques chevaux. Elle me parle beaucoup mais je ne comprends pas et elle n’on plus ne comprend rien de ce que je lui dis. 

Je fini quand même par l’entrainer hors de la cour en direction du CC, une dernière photo faite par Gégé,  shukraan  !  shukraan  !  Nous partons.

Ah oui, j’ai oublié,  je crois avoir trouvé la femme du fermier pour lui offrir le poncho.

Nous allons rejoindre la ville pour dormir à la station,  le pompiste ne comprends pas ou ne veut pas, nous ne dormons pas là, et recourons à notre bonne méthode, direction Sureté Nationale où nous nous faisons enregistrer.  Maken mouchkil ! Il prend sa voiture pour  nous conduire à un endroit, fait demi tour sur le boulevard pour être dans le bon sens, prend la rue contigüe au bâtiment de la Sureté,  fais 50 m,  là une petite place qui fait bien notre affaire, Gégé y va direct,  ben non ! Ce n’était pas là il fait signe que l’on doit se mettre le long du trottoir tout contre le bâtiment de la sureté.  Il a fait quand même 50 m avec sa belle voiture toute neuve pour nous montrer la place…

Le lendemain matin, nous allons dire que nous partons et les remercier de leur accueil. Du bureau du chef, je vois que le CC est pile dans son champ de mire, nous étions bien gardés.

Alors que  Gégé met le contact, une mob s’arrête c’est le jeune d’hier, il vient voir si tout va bien, et il demande notre adresse whatsapp  pour nous transmettre les photos qu’il a faites.  Promis, nous reviendrons pour le couscous  Inch allah ! Je regrette de n’avoir pas eu avec moi mon appareil photo pour prendre les femmes.

Lundi 1^er Avril 2019-

Nous arrivons à la ville de OUJDA,  c’est une grande ville, circulation dense et beaucoup de réfugiés d’Afrique noire postés aux carrefours. Ils envoient leurs enfants toquer aux vitres des voitures pour mendier. Cela me choque, nous venons de parcourir les villages très tranquille du désert, le contraste est trop grand, je suis mal à l’aise, il n’y a pas de camping, seul le parking de la gare peut nous accueillir. Nous décidons avec Gégé de ne pas faire de visite ici, nous passons notre chemin.

Nous poussons jusqu'à la ville balnéaire de SAÏDIA. Nous nous installons dans un super camping boisé d’eucalyptus, situé a 300 m de la méditerranée. Et nous retrouvons Gérard et Rosine.

Mardi 2 Avril

Nous sommes toujours à SAÏDIA, c’est la saison creuse, c’est très tranquille, nous faisons du vélo sur la promenade du front de mer. Un petit souk nous permet de faire quelques emplettes. C’est parfait. Gérard et Rosine repartent déjà,  d’autres campings caristes les remplacent. Ce sont des personnes sympathiques qui nous racontent leur mésaventure, Ils sont encore tout perturbés par ce qu’ils ont vécu.

Lors de leur passage à la ville d’OUJDA, ils se sont récupéré un migrant sur le toit du CC. C’est une voiture en sens inverse qui les a avertit. Ils ont eu très peur, car les conséquences auraient pu être dramatiques si cette personne était tombée.

Je constate que mon intuition était bonne, il ne fallait pas rester dans cette ville.

Mercredi 3 avril 2019-

Nous passons une bonne journée tranquille toujours à SAÏDIA.

Jeudi 4 avril 2019

Nous quittons la ville de SAÏDIA pour faire une quarantaine de kms  où nous serons à l’entrée de la lagune (vue sur la carte). Nous nous installons pour un bivouac libre à la plage de KARIAT ARKMANE. Nous sommes 3 CC. C’est une plage ou l’affluence doit être grande en saison, une aire de jeux pour enfants, et des petites cabanes de bois faisant office de resto, et important,  un poste de surveillance. Nous profitons que ça fume sur l’un des barbecues pour prendre un tagine.  Une promenade s’impose jusqu’aux belles maisons de villégiatures.

Vendredi 5 avril 2019-

Avant de reprendre notre circuit, nous nous arrêtons au super marché Marjane de NADOR où nous avons la désagréable surprise de trouver un migrant sur le toit du CC. Le CC garé en face de nous a failli en récupérer un sous le camion, nous l’avons chassé. Nous sommes tout près de l’enclave espagnol de MELLILLA, ils essaient de passer cachés sur ou sous les CC pour rejoindre cette enclave où c’est déjà un petit bout d’Europe.

Un peu contrariés par cette histoire nous poursuivons quand même pour trouver l’entrée de la lagune. Nous empruntons une piste qui est fermée par un poste de contrôle.  Zut ! c’est barré on ne pourra pas y aller. Mais si,  … nous avons l’autorisation de visiter et de pic niquer mais nous devons laisser nos passeports.

Pendant 16 kms le long de la lagune sur une piste cahoteuse et autant pour le retour  (houlà les tagines) nous nous régalons de superbes paysages.  CLIC CLAC…

Pic nique et sieste. Maintenant, il est tant de trouver une planque. Nous aurions aimé voir le cap des trois fourches, mais il pleut, il vente, ce sera pour une autre année.  Nous allons à la ville d’AL HOCEIMA. Un parking est prévu pour les CC de passage ‘est juste au dessus d’une jolie crique. Il y a un restaurant qui nous régale d’une pizza. Nous sommes 3 CC.  Nous sommes gardés par la sureté nationale.

Samedi 6 avril 2019-

C’est une ville imposante par sa densité, bordée de petites plages, où des escaliers permettent de rejoindre le centre.  Des quartiers de maisons blanches sont perchés en équilibre dans les collines.

Matinée au souk et nous partons après  le repas.

En soirée, après un saut de puces d’une cinquantaine de kms, nous nous installons  sur un camping à vue imprenable. C’est le camping CALA IRIS.

Dimanche 7 avril 2019-

Nous sommes toujours sur notre belle vue nous faisons une promenade au port qui est juste en contre bas.

Lundi 8 avril 2019

Nous sommes à CALA  IRIS, bord de mer en surplomb de la belle bleue, la vue est magnifique. Nous faisons une randonnée qui nous mène encore plus haut sur la montagne pour un panorama magnifique. Ça grimpe tout le chemin mais la Gigi tient le coup,  un vrai cabri. Nous rencontrons des jeunes qui ramassent le fourrage pour les animaux.

Mardi 9 avril 2019-

Nous continuons à longer la Méditerranée, un saut de puce pour nous poser à OUED LAOU sur un parking gardé. Visite du souk et de la petite cité balnéaire très calme à cette saison. Puis ballade à vélo sur la longue promenade de la plage. Depuis quelques temps nous retrouvons les mêmes CC sur nos étapes, ils sont comme nous sur le retour.

Mercredi 10 avril 2019-

Aujourd’hui nous repartons un peu dans les terres pour rejoindre la ville que j’aime beaucoup. (Chefchaouen).  Nous faisons un parcours dans la montagne sur une route qui traverse des gorges magnifiques, clic clac et film.

Puis un panneau interpelle Gégé, ce nom lui rappelle une recommandation du guide. Demi-tour pour prendre cet embranchement. Nous arrivons a AKCHOUR,  un lieu très touristique, un lieu de sortie des marocains attirés par les randonnées aux cascades.

Trois circuits sont proposés nous choisissons celui de 7 kms qui conduit au « pont de Dieu ». Le moins long mais certainement pas le plus beau, je suis déçue, car l’effort n’est pas récompensé à l’arrivée, il y a mieux.

Le camping où nous dormons est largement plus attrayant, il est direct sur de petites cascades aménagées de petits ponts. De fausses grottes accueillent des routards pour la nuit. Il y a un parc d’escalade avec tyrolienne. Un petit resto où nous testons un tajine de légumes,  et un super accueil.

Jeudi 11 avril 2019

Ça y est nous arrivons à CHEFCHAOUEN  ma ville coup de cœur toute vêtue de bleu. Nous nous installons au camping habituel, un groupe d’Italiens occupe déjà la moitié de la surface. 

Puis en route pour la descente à la ville par un joli sentier rénové et  arboré muni d’escaliers pour faciliter la descente.  

Vendredi 12 avril 2019-

Aujourd’hui nous faisons une grimpette jusqu’à la mosquée Espagnole et retour par la ville.

Samedi 13 – dimanche 14 -  lundi  15-  avril 2019-

Nous partons en direction de la mer, nous arrivons à la ville balnéaire de MARTIL, nous nous posons au camping  très bien situé, près du souk et de la plage. Ballade à pied et à vélo.  Un magnifique front de mer de 7KMs de long  est aménagé de largeur suffisante pour accueillir tout le monde.  Les petites boutiques ambulantes, les vélos, les voiturettes électriques pour enfants ; les skates,  les poussettes, les chiens,  etc..c’est très vivant.

Mardi 16 AVRIL 2019-

C’est notre jour de départ. Nous rejoignons  le port de TANGER MED et nous embarquons. Nous accostons en fin d’aprem..

Mercredi 17 avril

Nous sommes a TARIFA en Espagne,  c’est fini pour le Maroc j’ai le blues…..il pleut il y a beaucoup de vent. Nous sommes sur une aire municipal pas très propre les poubelles débordes, les installations tombent en ruines, il n’y a pas d’eau. Pourtant nous sommes nombreux et très serrés.

Entre deux averses nous visitons le château.

Jeudi 18 avril

Nous abandonnons notre projet de visiter le parqué national,  le temps ne s’y prête pas.  En route, Roulage sous la pluie pour rejoindre la ville de SEVILLE.

Vendredi 19 avril

Visite de cette magnifique ville, en vélo c’est un plaisir une piste cyclable nous conduit du camping au centre. Et il fait beau.

Samedi 20 avril

Nous sommes dans une petite ville, c’est REAL DE LA JAVA,  une aire de service gratuite est à disposition avec tous les services. C’est bien tranquille nous avons dormi près d’un terrain de sport.

Nous faisons une petite grimpette  pour visiter le château ;  il fait beau. Nous avons une belle vue.

Dimanche 21 avril

Nous arrivons à MERIDA , nous nous installons sur une aire partagée avec les bus et les voitures, située au centre ville, très pratique pour la visite à pied.

Lundi 22 avril

Une journée à visiter les sites Romains.

Mardi 23 avril

Nous poursuivons notre retour,  après ces visites de ville nous avons envie d’un peu de nature.  Du côté de PLASENCIA,  à DEL VALE nous repérons une randonnée aux cascades.  Cette vallée est couverte de cerisiers à perte de vue, j’imagine comme ce doit être beau à la saison des fleurs. Nous arrivons au point de départ du sentier, malheureusement le temps est très incertain. Nous nous équipons de nos chaussures 4/4 et en route. A peine 10 minutes de marche et l’orage nous trempe, nous déclarons forfait.  Ce sera pour une prochaine fois. ! Retour sur PLASENCIA où nous dormons. Une éclaircie nous permet quand même d’aller chercher une spécialité locale à la cerise « le chocolat »

Mercredi 24 avril

Roulage pour VITORIA GASTEIZ, pluie et froid, nous dormons sur l’aire du centre ville.

Jeudi 25 avril

Nous sommes au col d’Ibardin sous un beau soleil.

Vendredi 26 avril

ANDERNOS où notre voisin Guy nous guette pour nous inviter le lendemain à la Paella.

78765 kms

 8905 kms