Du 3 mars au 1er mai |
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DIMANCHE 16 MARS 2008
Encore une ville coup de cœur. Nous arrivons au parking gardé, au pied des remparts. Il est plein, le gardien nous met en attente le long de la route où nous nous restaurons.
L’après midi en route pour la médina. Enfin, nous avons une connexion au cyber, et nous avons les nouvelles de toute notre troupe. Nous revenons au CC, toujours pas de places, nous repartons à la découverte. Nous dégustons en soirée une bonne pizza et enfin nous avons une place. L’endroit est animé, les marocains vont et viennent c’est le passage pour aller à la médina, des joueurs de Tam tam sont installés, il y a aussi des pétanqueurs, Assis par terre un groupe d’hommes joue aux dames, les mouettes sont nombreuses et bruyantes, je contemple toutes ces scènes depuis la fenêtre. Les campings caristes sont calmes et discrets chacun dans sa roulotte. Nuit ESSAOUIRA
LUNDI 17 MARS 2008.
Ce matin nous trainons nos godasses,
nous avons tout le temps devant nous, il fait chaud, le soleil brille, c’est le
bonheur! Ballade au port, repas de midi dans les gargotes à poissons, puis
retour au CC pour un bon café. Une petite sieste et nous voilà à nouveau prêts à
arpenter la médina. On ne se lasse pas de visiter toutes les boutiques
d’artisanats.
Nuit même parking. A ESSAOUIRA
MARDI 18 MARS 2008
Départ de bon matin pour AGADIR. En route nous visitons la coopérative d’Argan MARJANA et achetons des produits.
Nous continuons notre chemin avec 2 auto- stoppeur surfeurs, des Bretons, l’un connait bien Andernos et tout particulièrement La première adjointe de Mr Pérusat.
Nous avons failli tomber en panne, plusieurs stations n’avaient pas été ravitaillées.
Midi nous mangeons sur une esplanade à Agadir, puis nous fonçons chez le mécano TRIGANO pour prendre rendez vous. Nous voulons installer une 2° batterie. Après devis et entente, l’ouvrier commence les travaux. Nous dormons cette nuit au garage ce n’est pas très idyllique, c’est plutôt le foutoir, , ça sent le cambouis mais bon tant pis on est en sécurité, car ce quartier n’est pas très sûr. Nuit AGADIR..
MERCREDI 19 MARS 2008.
Le travail sur le CC est terminé à midi, tout fonctionne bien, 2000 dh installation + fourniture de la batterie. Madame TRIGANO s’occupe d’un orphelinat, je laisse un sac de vêtements. Je note pour les années suivantes que les fournitures scolaires leur font défaut. Puis nous allons au MARJANE et nous mangeons sur le parking. L’après midi nous partons pour un trajet difficile, de AGADIR à TAFRAOUTE par BIOUGRA (la plus importante ville des Achtouken) et AIT BAHA, nous faisons le circuit en sens inverse de l’année dernière, c’est parait-il encore plus beau.
Nous arrivons à la palmeraie à la nuit, il y fait très froid. Nuit à TAFRAOUTE
JEUDI 20 MARS 2008.
Nous sommes à 198 kms d’Agadir, et à 1200m d’altitude.
Le soleil brille mais l’air est froid. Nous allons au cyber, puis nous faisons une ballade dans la palmeraie.
Nous ne roulerons pas aujourd’hui, j’accorde un peu de repos à mon chauffeur, il l’a bien mérité, hier c’était difficile. Alors journée cool cool ……. C’est en fin d’après midi, alors que nous nous apprêtons à partir en promenade, que 3 enfants arrivent en courant, la plus âgée entame la conversation. « Bonjour ça va, combien de fois que tu es au Maroc », Nous sommes en général toujours abordés avec la même formule. C’est à l’instant même que je la reconnais et elle aussi, elle me saute au cou, c’est FATAIMA, notre petite guide de l’année dernière. Que d’émotion …..Elle m’explique que depuis un mois en sortant du collège, elle parcourt la palmeraie à la recherche de notre CC. Elle nous invite chez elle, ses parents sont ravis de nous revoir. Je lui ai apporté les livres qui lui permettront d’étudier. Elle est toujours décidée à faire ″médecin des animaux″ et elle est très studieuse. Son père parle bien français, nos discussions sur leur vie du quotidien sont enrichissantes. Nous passons des moments très forts et émouvants.
Nous sommes invités à manger le couscous.
Je vais tenter de vous décrire cette soirée que nous n’oublierons jamais.
Je participe à la préparation du repas, Et continuons nos échanges de conversations pendant la cuisson.
Puis le couscous est prêt.
On nous installe sur la banquette du salon devant une petite table ronde, avec une énorme assiette « bien remplie » que l’on va devoir engloutir si on ne veut pas froisser nos hôtes. La maman a pris soin de nous mettre des couverts. Les parents et leurs 3 enfants s’installent également pour manger, sur une autre table ronde, mais accroupis sur le tapis, le plat à couscous est au centre de la table. |
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A ce moment même, c’est un va et vient incessant qui va s’opérer. Les mains plongent dans le grand plat pour remonter rapidement à la bouche. En quelques minutes le plat est vidé, lavé et rangé. Avec Gégé nous restons ahuris, nous n’avons avalé que 3 bouchées de notre assiette. C’est là que va commencer notre souffrance. Nous accélérons notre mastication. Du coup, le bon couscous qui aurait dû nous régaler, nous reste sur l’estomac.
Avant le repas, on nous a fait le coup de la prière, là aussi on s’est sentit gênés. Tout d’abord la mère (RAKIEA) est allée revêtir son habit traditionnel et son voile, et vient s’installer avec son tapis de prière dans le salon, pendant ce temps là son mari nous fait la conversation. Et les enfants regardent la télé. Ça nous a paru très très long. Agenouillée face à la Mecque elle débite à voix haute des choses que l’on ne comprend pas. Puis ensuite vient le tour d’ABDALLAH « le père » FATIMA l’ainée et les frères OMAR et HAMZA. On se regarde, ne sachant que faire que dire ……Puis ils se relèvent tous et ABDALLAH tout sourires nous dit : c’est comme à l’église.
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Il y a une chose au Maroc que vous ne pouvez pas refuser, cela fait partie des coutumes, on vous déguise, et tout le monde rit |
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Nous avons appris aussi, plus tard, que lorsqu’on était invité, on devait rester plusieurs jours. On a compris pourquoi ils insistaient pour que l’on ne parte pas. On a appris également, qu’il était de bon usage d’apporter la viande lorsque l’on nous invite au couscous. Les familles sont très pauvres, ils font le couscous sans viande. Voilà pourquoi il n’y avait que 2 morceaux de poulet qui nous étaient destinés.
C’est garé devant leur maison que nous passons la nuit à ADAI.
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VENDREDI 21 MARS 2008
Ce matin, nous sommes invités à prendre le thé, ils ont bien appréciés nos Galettes Bretonnes …….C’est le moment du départ, encore une dernière photo……j’en ai la larme à l’œil.
Fataima nous accompagne pour l’achat de nos babouches berbères, afin que l’on ait un ″bon prix ami″. On se quitte, Fataima nous attendra l’année prochaine à la palmeraie. Nous partons pour une nouvelle étape. Midi repas sur un beau site. Et en soirée nous arrivons au camping de TIZNIT
SAMEDI 22 MARS 2008
Nous allons au cyber, puis allons prendre un rdv pour installer une grande parabole, il y a un bon spécialiste ici. Vers 20h, l’installation est enfin terminée, presque ….., il faut que Gégé réaménage un espace pour caser tous les fils et le nouveau démodulateur. Retour au camping.DE TIZNIT Bon terrain, bien propre, c’est le terrain des longs séjours.
DIMANCHE 23 MARS 2008
Gégé est content, il bricole..Grace à notre grande parabole nous pouvons regarder Planète Thalassa, les actualités françaises et surtout le foot. La matinée est bien occupée, lessive, ménage. C’est le jour de Pasques je pense à mes petits qui doivent ramasser les œufs. L’après midi nous nous promenons à la médina où nous achetons des cacahuètes grillées que l’on nous enveloppe dans un vieux cahier. En soirée nous regardons « un gars une fille » vive la nouvelle parabole ! Nuit TIZNIT
LUNDI DE PASQUES 24 MARS 2008
16° et venté.
Après notre repérage d’hier, nous retournons faire des achats à la médina.
Les prix sont bas et surtout nous ne sommes pas harcelés. On a le temps de choisir. Hier nous avions remarqué le vendeur de tajines. J’ai été impressionnée : un monticule de tajines pèle mêle entassés sur le trottoir.
C’est là que nous entamons notre négoce. Ce n’est pas facile de faire le choix, il parait qu’il y a plusieurs qualités et nous ne sommes pas experts. Nous nous fions aux locaux qui sont nombreux à acheter ici, ″ce doit être des bons tajines !″ J’hésite car ils ne sont vraiment pas cher. Après avoir observé les clients, je fais celle qui connait. Je commence à faire mon choix : je soupèse, je tape pour écouter le son, je regarde l’étanchéité du couvercle, j’inspecte le fond que je trouve un peu rugueux, je repose celui là, en reprend un autre, je pose des questions au vendeur qui ne comprend pas le français. Je m’adresse à de potentiels clients locaux, ce n’est pas mieux, (nous sommes au Sud du Maroc, et c’’est normal, beaucoup ne parlent pas français). Notre vendeur qui ne veut pas rater une vente appelle un ami qui va nous prendre en charge. Il se met à remuer ce tas de tajines pour nous dégotter la perle rare. Voilà, c’est fait nos 4 tajines sont sortis de ce bric à brac. Maintenant, il faut trouver le ″canoule″ (barbecue) qui s’adapte bien. Puis nous discutons le prix, qui me parait dérisoire. 40 DH les 2 pièces. Je n’en crois pas mes oreilles. Je suis septique, je pense que c’est un stock de tajines loupés. Gégé, toujours confiant conclu l’affaire. Il parait que la qualité dépend de la cuisson, on le verra à la première utilisation, c’est la loterie. Mais de toutes façons « vu le prix » !!!! Et puis nous avons passé un bon moment avec eux, ils sont tellement agréables, toujours à rire …… Nous sommes traités comme de vrais hommes d’affaires de haute importance. La ″choillot″ de service est avancée, il charge soigneusement nos tajines enveloppés dans des poches plastiques ″gratuites″ ( il ne manque pas de nous le préciser, nous comprenons après pourquoi ). Je trouve quand même l’emballage léger. Alors je demande des journaux ou cartons pour parfaire l’emballage.
- ″T Y VA LA T Y DEMANDE ″
- OK
- A la boutique plus loin, nous demandons nos vieux journaux,
- COMBIEN DE KILOS T Y VEU , , ?
- Je regarde Gégé, je pense qu’il plaisante comme ils le font en permanence. Ben non, il met les journaux sur la balance ! ça fait 1,2 kg et rajoute 2 feuilles pour faire l’appoint. Puis nous fait payer. Et c’est à grandes enjambées, que j’ai du mal à suivre, que notre livreur pousse sa ″choillot″ en se faufilant à travers la circulation, pour nous déposer tout ce chargement à notre CC.
AU MAROC IL SE PASSE TOUJOURS DES MOMENTS INOUBLIABLES ET QUI NOUS AMUSENT BEAUCOUP.
Nuit à TIZNIT
MARDI 25 MARS 2008
16°
Nous sommes debout dès 7h00, Gégé s’affaire déjà pour vider le coffre, il faut caler et protéger les tajines. 10h00 on est prêts. En route pour AGADIR de nouveau. A midi, nous nous arrêtons à SIDI TOUAL en bord de mer, il fait 25° mais toujours le vent. Nous sommes dans une réserve écologique.
Un étudiant vient à notre encontre, il fait un sondage, nous répondons à son questionnaire. Il nous explique que cette réserve est destinée à protéger l’IBIS CHAUVE un oiseau en voie de disparition. Nous faisons une promenade avant de reprendre la route, puis nous arrivons aux abords d’Agadir par un itinéraire différent. Nous sommes surpris, quelle évolution en un an ! Les bidonvilles aux abords d’Agadir ont été rasés, le fameux camp de TARAZOUT a disparu, un immense chantier de complexe touristique est en cours. Le luxueux camping ATLANTICA PARC s’est agrandi d’une annexe directe sur la plage. C’est ici que nous passons la nuit.
MERCREDI 26 MARS 2008 23° pas de vent.
Nous contactons le spécialiste pour la confection d’un volet de pare brise avec rallonge pour protéger des vents de sable. Prix : 1200dh. Nous faisons faire également un rideau de séparation cabine. : 400 dh. A midi, nous dégustons 2 belles dorades. Nous passons un après midi farniente au soleil, et nous avons pris des coups de soleil, Nuit même camping. ATLANTICA PARC
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