![]() Retour à nos vadrouilles en FRANCE |
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Vendredi 22 juin 2012 :
10 h :
Après le plein à Inter, un crochet par Audenge pour déposer du courrier, puis arrêt au Lidl de Biganos. Gégé veut acheter un nouveau joujou qu’il a repéré sur les offres (mini perceuse. visseuse).
Nous arrivons à l’aire de Meilhac (33) pour le casse croute de midi, nous avons la compagnie de nombreux poids lourd et de CC.
Puis,
en route! Traversée des «pantouflards», la Charente (16), puis La Haute
Vienne. À ROCHECHOUART (87)
, nous dormons sur la place et visitons le
château.
Samedi 23 juin 2012 :
Nous
reprenons la route dans la vallée de la Gorre. Au village de ST AUVENT
(87), nous faisons quelques visites agréables : LE DOLMEN DE "chez MOUTAUD"
.
LE PONT ROMAIN,
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Le sanctuaire de notre Dame de la paix qui nous offre une
promenade nature bien agréable.
SOLIGNAC, nous stoppons sur la place du village.
L’office du tourisme nous accueille et nous indique quelques bons coins pour
papillonner dans la campagne. Nous constatons que la Vienne regorge de visites à
faire, ce n’est pas très loin de chez nous, et cela peut être bien pour de
courtes escapades. Repas sur place et promenade digestive au village.
Nous reprenons la direction de ST LEONARD DE NOBLAT (87) , une cité médiévale à ne pas manquer d’après l’office.
Tranquillos et pépères nous roulons en direction de LIMOGES, il est aux alentours de 16h, quand soudain, à l’intersection lieu dit le VIGEN, une voiture surgit de la gauche et nous coupe carrément la route.
Malgré tous les efforts de Gégé pour éviter la collision, l’accident est inévitable. De ses 3 tonnes, notre Vadrouilleur effleure la voiture qui fait une tête à queue au milieu de la chaussée. Dévié de sa trajectoire notre CC s’encastre dans un pylône EDF.
Sous la violence du choc notre VADROUILLEUR explose.
ADIEU NOTRE VADROUILLEUR !
Tout s’est passé très vite, je n’ai rien et Gégé non plus, (merci notre Dame de la Paix de ST AUVENT), mais vu mon état de choc, les pompiers me conduisent aux urgences de Limoges. Alors que, emmitouflée dans une coquille et n’arrêtant pas de leur dire, « laissez moi, je n’ai rien » - pimpon pimpon pimpon, ils m’embarquent !
Gégé toujours très opérationnel quoiqu’ il arrive entame les démarches avec la police et l’assurance.
J’arrive en grande escorte à la salle d’urgences, toujours enserrée dans une minerve qui ne me permet pas de bouger la tête. Ils me larguent là. Au revoir Madame, on va s’occuper de vous….. D’accord mais moi je n’ai pas demandé à venir ici.
Le temps passe, heureusement il y a quelques distractions autours de moi, un pied cassé, une mamy qui visiblement perd les pédales, un homme qui a abusé de la bouteille, mais rien de bien grave, les infirmières cools papotent dans la salle à côté.
Je m’impatiente, ce truc qui me ploque la tête n’est pas très confortable. Enfin un jeune et beau toubib vient à moi. Après une rapide osculation, il me retire ce machin. Voilà Madame ! vous pouvez partir……tout va bien…..rien de cassé rien à remettre en place.
19h, ouf ! je suis libérée.
Les gendarmes ont l’amabilité de conduire Gégé jusqu’à l’hôpital. De là, nous commandons un taxi et nous nous offrons un WE non prévu dans notre programme.
Dimanche 24 juin 2012 :
L’hôtel IBIS au centre ville de LIMOGES est très luxueux mais très bruyant, mal dormi. Gégé a eu la bonne idée de récupérer l’ordi dans le CC avant qu’il ne parte pour la casse, ce qui lui a permis de continuer les démarches administratives de l’accident. Mondial assistance ne trouve pas de véhicule à louer sur Limoges, tout est fermé dès le samedi soir et pour tout le WE.. Nous sommes bloqués ici toute la journée et la nuit qui suit.
Pour nous remettre de nos émotions et éviter de penser à ce que c’aurait pu être sans les bons réflexes de Gégé (les cinq jeunes occupants de la voiture s’en tirent pour une bonne frayeur), nous marchons à la découverte de Limoges.
Lundi 25 juin 2012 :
Nous avons mieux dormi, le réceptionniste a eu la gentillesse de nous changer de chambre, nous étions juste au dessus d’une boite de nuit.
Dès le matin Gégé saute sur le téléphone. Nous obtenons enfin une voiture de location. Vite nous commandons un taxi pour la récupérer et nous rendre au garage où notre vadrouilleur a été remisé.
C’est une grande émotion de le retrouver au milieu de ces cadavres de ferraille.
Et oui ! Nous, camping caristes on s’attache beaucoup à nos véhicules. C’est à ce moment là que je réalise vraiment que c’est bien fini pour notre Vadrouilleur, fini pour ses baroudes en Afrique, j’ai le cœur gros, les larmes me coulent.
Nous entassons le maximum de nos affaires dans la petite voiture et nous rentrons sur Andernos. Désolés Liliane, pour ton anniversaire nous ne seront pas là. ../…
Déjà très vite, notre Vadrouilleur nous manque. Tout nous le rappelle, le trajet me parait interminable, je ne me sens pas à l’aise dans ce pot de yaourt, et Gégé non plus. …/…
Après 3 mois de recherches, nous avons trouvé le modèle qui nous convient, c’est un PILOTE P8 PACIFIQUE que nous baptisons PAPYCAR.
D’allure bien moins allègre que notre Vadrouilleur, car plus long de 40 cm, il sera certainement comme son nom l’indique un bon pépère. Gégé va devoir le ménager vu son grand âge et évitera la baroude sur les pistes marocaines. Vu que nous aussi, nous prenons de la bouteille, l’occasion c’est présentée à nous pour un plus grand confort. Nous avons complètement, et avec regrets, laissé tomber l’idée 4 /4. Pourtant, malgré nos 64 berges, nous nous sentions bien encore l’âme de baroudeurs, mais notre compte en banque n’étant pas suffisamment pourvu, nous resterons dans notre rêve.
Nous avons bien hésité entre celui là : CC ECOLO et celui là : CC BAROUDEUR
Finalement voilà l’heureux élu le PAPYCAR
C’est rageant ! Trop tard ! …….. une semaine après l’achat de PAPYCAR, nous signons un compromis de vente pour un de nos studios, ce qui nous aurai permis d’acheter le 4/4 baroudeur.